En 2018, le nombre d’opérations a baissé sur les Bourses du continent, qui peinent à attirer de nouveaux émetteurs. La Tanzanie, le Zimbabwe et la Tunisie font figure d’exceptions notables.
Les plus grandes Bourses du continent se préparent à s’associer comme jamais auparavant via l’African Exchanges Linkage Project. Mais les défis représentés par cette interconnexion sont légion.
Le débat fait rage entre les partisans du modèle boursier et les défenseurs du private equity. Mais où trouver les meilleurs retours sur investissement ?
Avec quinze entreprises cotées en autant de mois d’existence, A2X est de loin la plus performante des nouvelles places boursières autorisées, en 2017, par le régulateur sud-africain. Sa stratégie : capitaliser sur les frustrations émanant des coûts et de la « lourdeur administrative » du Johannesburg Stock Exchange (JSE).
Casablanca, Abidjan, Lagos… En ce début de 2019, Jeune Afrique dresse le bilan de l’année écoulée dans les principales places financières du continent. En Afrique du Sud, l’indice principal de la Bourse de Johannesburg a reculé de 11,4 % sur fond de montée des tensions économiques à l’échelle mondiale.
Nouvelles difficultés pour l’opérateur sud-africain au Nigeria. Après avoir été sommé le 29 août par la Banque centrale de rapatrier 8,13 milliards de dollars « sortis illégalement du pays », c’est au tour du procureur général de réclamer 2 milliards de dollars à MTN pour des taxes jugées impayées.
Le marché des actions en Afrique subsaharienne s’est montré particulièrement dynamique en 2017. Seule exception : la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan, rassemblant les économies de l’UEMOA.
Sur plus d’un siècle, les pays qui ont offert le meilleur rendement aux investisseurs sont ceux qui disposaient de ressources naturelles en abondance et qui ont réussi leur transition vers la finance, la technologie et les services. L’Afrique du Sud arrive en tête du classement du Crédit Suisse paru le 23 février 2017.