Après l’annus horribilis qui a suivi son entrée triomphale à la Bourse de New York, la plateforme de e-commerce se redresse. Et envisage l’avenir avec sérénité.
Rocket Internet, l’actionnaire historique et créateur de la plateforme panafricaine de e-commerce a vendu la totalité de ses parts. Entre opérateurs télécoms, gestionnaires d’actifs et industriels, le groupe ne compte plus à son capital de spécialistes de la vente en ligne.
Qu’elles soient actives dans l’e-commerce, l’information ou la santé, le coronavirus pousse les entreprises de la tech africaine et internationale à déployer des solutions pour freiner la pandémie.
« Le London Stock Exchange (LSE) est certainement la première place financière d’Afrique aujourd’hui. » Cette affirmation récente d’un analyste financier britannique pourrait bien être mise à mal par le Brexit.
Plusieurs grandes sociétés du continent ont réalisé leur introduction en Bourse ces derniers mois. Mais elles optent toujours pour les places européennes ou américaines.
Le principal e-commerçant du continent a suspendu pour une durée indéterminée son site de vente en ligne au Cameroun. Au moins 200 employés se retrouvent sans activités, alors que les pertes du groupe s’accumulent, malgré des ventes en hausse. La direction évoque les difficultés inhérentes au « contexte particulier » du pays.
Karim Koundi, responsable du pôle télécoms, médias et technologie du cabinet d’audit et de conseil Deloitte, passe en revue les défis des entreprises de la tech africaine.
Si les bons résultats du numéro deux mondial du secteur sont portés par l’Asie, ils connaissent une progression forte et régulière sur le continent. Selon son patron, Alexandre Ricard, qui nous dévoile ici sa stratégie, c’est bien l’Afrique qui fera demain les beaux jours du groupe français.
Cinq mois après son entrée fracassante à la Bourse de New York, le leader de la vente en ligne en Afrique affronte des vents contraires et doit plus que jamais convaincre les investisseurs de son potentiel.
La start-up Afrimarket, spécialiste du e-commerce en Afrique de l’Ouest, vient de demander son placement en liquidation judiciaire au tribunal de Paris. L’aventure aura duré six ans, mais en fin de compte les investisseurs se sont retirés face à la prédominance de Jumia.
Les stations-service Shell et Engen du groupe Vivo Energy serviront désormais de point de collecte et de dépôt pour les clients de la plateforme de e-commerce Jumia. L’expérience sera d’abord lancée au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Maroc et au Kenya.
Le site d’e-commerce Yaatoo, du groupe Prosuma, se développe à grande vitesse sur le marché domestique, où il compte bientôt rivaliser avec le leader panafricain du secteur, Jumia.
Les principales places boursières du continent affichent des performances médiocres depuis le début de l’année. Mais l’amélioration de la conjoncture devrait ranimer l’intérêt des investisseurs.
Après une introduction remarquée le 12 avril dernier à la Bourse de New York, Jumia est aujourd’hui attaquée sur sa réputation et voit le cours de son action chuter. Le champion de l’e-commerce sur le continent représente néanmoins une cible idéale.
Une action en justice vient d’être lancée contre Jumia devant un tribunal de New York, par des investisseurs estimant avoir été trompés par l’e-commerçant. Une conséquence du récent rapport accusateur du cabinet Citron Research.
Accusé de « fraudes » par le cabinet Citron Research, concernant ses informations adressées aux autorités boursières américaines, Jumia doit faire face à la chute des ses actions en bourse et à des résultats mitigés pour le premier trimestre 2019.
L’introduction de Jumia à la bourse de New York sous l’étiquette « première start-up africaine » créée la polémique. De nombreuses voix se font entendre parmi les acteurs de l’écosystème tech, sur le continent, pour dénier à l’entreprise ce label. C’est la ligne que défend Issam Chleuh, directeur exécutif de Suguba, qui soutient le développement des start-up en Afrique francophone.
La plateforme de commerce en ligne panafricaine a levé près de 200 millions de dollars au premier jour de son entrée au New York Stock Exchange, la plus grande place boursière au monde. Une première pour une start-up active uniquement en Afrique.
Réunis dans un panel spécifique à l’occasion de l’Africa CEO Forum (ACF) à Kigali, les dirigeants de Jumia, leader de l’e-commerce du continent, du géant sud-africain de la distribution Massmart, et de Ringier, pionnier du e-recrutement et de la publicité en ligne, ont défendu leur contribution et leur impact au développement à l’emploi et aux entreprises du continent.
Alors que les infrastructures de communication attirent de nombreux investisseurs, l’émergence de plateformes digitales locales apparaît comme un levier de croissance.
La licorne africaine du e-commerce Jumia a enclenché la procédure d’intégration à la bourse de New-York, avec l’envoi aux autorités boursières d’un document public annonçant cette intention.
D’abord fragilisés par le développement d’internet, les établissements publics bataillent désormais face aux opérateurs privés pour conserver la gestion des colis.
La branche hôtellerie-voyage de la plateforme de e-commerce Jumia utilise désormais les services du groupe français Edenred, leader mondial des solutions de paiement entre professionnels.
Au Sénégal, les femmes représentent plus de la moitié de la population et portent une part considérable de l’économie du pays, notamment dans l’agriculture et le commerce. Sans compter le secteur informel, le taux d’activité entrepreneurial féminin s’élève à 37 %.
Séduire les classes moyennes africaines se révèle plus difficile que prévu pour le groupe français CFAO, spécialiste du B to B. Pour parvenir à leurs fins, ses dirigeants et actionnaires ont remis à plat leur stratégie.
L’opération doit permettre au groupe sud-africain MTN, endetté à hauteur de 4,5 milliards d’euros, de lever jusqu’à 600 millions de dollars en se désengageant.
La plateforme panafricaine Jumia devrait battre de nouveaux records cette année. Mais elle n’est toujours pas rentable et reste à la recherche du modèle qui a permis aux géants Alibaba et Amazon de prospérer.