La compagnie aérienne nationale kényane Kenya Airways compte parmi les plus importantes d’Afrique. Elle propose des vols à destination de 29 pays du continent.
Plans d’expansion reportés, capacités entravées, maintien d’une flotte vieillissante… Pour les compagnies africaines, la crise que traverse l’avionneur américain est loin d’être indolore.
Trop nombreux sur de trop petits marchés, les transporteurs du continent sont à la peine. Mais les appels à la consolidation et au développement de synergies ont également de la difficulté à être entendus.
Présent dans la filiale low cost de Kenya Airways depuis son lancement en 2014, son directeur général se penche sur la stratégie d’expansion de la compagnie aérienne, qui a surmonté la crise du Covid-19 pour s’imposer localement.
Les deux employés de la compagnie kényane détenus en RDC ont été libérés après leur détention pour absence de documents douaniers concernant une cargaison de valeur qui avait entraîné la suspension des vols de Kenya Airways.
La compagnie aérienne Kenya Airways a annoncé lundi 29 avril qu’elle suspendait ses vols « vers Kinshasa » à partir du 30 avril. Cette décision fait suite à l’arrestation et à la détention jugée « illégale » de deux de ses employés en République démocratique du Congo (RDC) depuis une dizaine de jours.
Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
En annonçant des perturbations à venir dans son programme de vol pour cause de manque de pièces détachées, Kenya Airways lève le voile sur un problème qui affecte tout le secteur.
Pour la plupart engluées dans des problématiques d’urgence financière, les compagnies africaines ont du mal à faire de la décarbonation leur priorité. Certaines ont cependant pris le taureau par les cornes.
35 entreprises d’État seront proposées au secteur privé, tandis que le capital de 100 autres sera ouvert. Le FMI avait récemment exhorté Nairobi à réformer son secteur public.
La compagnie aérienne kényane a annoncé, le 29 août, le creusement de ses pertes au premier semestre en dépit de bonnes performances opérationnelles. En cause, l’augmentation de ses coûts d’emprunt et la dévaluation du shilling.
Il s’est fixé 24 mois pour relancer KQ. Et pour convaincre les investisseurs, le nouveau PDG devra commencer par restructurer les dettes. Tout en finalisant le partenariat avec South African Airways.
De Chicago à Addis-Abeba, de Miami à Casablanca ou de Washington au Cap, les compagnies aériennes multiplient les offres, dépassant de loin le niveau d’avant Covid.
Avec 3,7 millions de passagers, la compagnie aérienne kényane a réalisé une bonne année, insuffisante néanmoins pour compenser l’affaiblissement du shilling kényan et l’augmentation du prix du kérosène.
Télécommunications, logistique, industrie manufacturière et services publics : les sept entreprises est-africaines dont le chiffre d’affaires annuel dépasse le milliard de dollars sont actives dans des secteurs très différents.
Retour en force, retour timide ou pas de retour du tout ? Alors que Pékin assouplit l’accès à son territoire, les compagnies aériennes africaines peaufinent leur stratégie pour reprendre leurs liaisons avec l’empire du Milieu. Mais trois années de fermeture ont laissé des traces.
La dernière décennie fut une longue descente aux enfers pour la compagnie nationale kényane, qui joue sa survie. Qu’adviendra-t-il de la dernière initiative en date pour la redresser : le découpage de la société en filiales ?
Pour la mise en place de leur futur groupe panafricain, les deux compagnies, qui viennent de signer un accord de partage de codes, veulent un nouveau partenaire, en Côte d’Ivoire, au Sénégal ou au Ghana. Jeune Afrique décrypte leur projet.
Royal Air Maroc, RwandAir, Kenya Airways,… les compagnies aériennes africaines qui desservent la Chine, en proie à une épidémie de coronavirus, ont décidé de suspendre leurs liaisons. Pour l’heure, seule Ethiopian Airlines a choisi de maintenir ses vols, cependant qu’Air Algérie a finalement pris la décision, quelques jours après, de mettre un terme provisoire aux dessertes.
À l’aune des expériences de libéralisation du secteur ailleurs dans le monde, le directeur général de la très puissante association mondiale des compagnies aériennes invite les États africains à accélérer la mise en place du Ciel unique.
Alors que la compagnie aérienne prépare sa nationalisation, le directeur général, de nationalité polonaise, et qui quittera son poste le 31 décembre, dresse avec franchise le bilan de son mandat.
Envisagée depuis quelques mois, la nationalisation de Kenya Airways a été validée par le Parlement. La compagnie reviendrait dans le giron de l’État d’ici 2021, le temps de se transformer en holding et de racheter les parts des autres actionnaires comme Air France-KLM.
Après plusieurs années de crise, la direction de la compagnie Kenya Airways annonce une amélioration de ses résultats et des ouvertures de lignes vers Rome et Genève pour le mois de juin.
Le 6 mars, une grève du personnel aéroportuaire a paralysé l’aéroport international de Nairobi (JKIA). Les membres du Syndicat des travailleurs de l’aviation kényane (KAWU) protestaient contre le projet d’acquisition de l’aéroport par la compagnie nationale Kenya Airways.
Depuis le sauvetage de la compagnie aérienne en 2018, l’État kényan qui détient 48,9 % de Kenya Airways réfléchit désormais à une manière de nationaliser totalement l’entreprise.
La question a été au cœur des débats de la 50e assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa) : alors que le continent est appelé à voir son trafic aérien doubler d’ici quinze ans, les coûts d’opération y sont encore quatre fois plus importants qu’en Amérique du Nord.
Après avoir connu une perte record en 2016, l’ex-compagnie leader du continent s’emploie à redécoller. Ambitieux mais les pieds sur terre, son PDG détaille sa stratégie pour s’imposer sur des marchés de plus en plus concurrentiels.