L’éminent statisticien nigérian rejoint la Banque africaine d’import-export en tant qu’économiste en chef. Fin connaisseur du secteur privé, il a le profil idéal pour affiner le financement du développement sur le continent, notamment au moyen de données réactualisées.
De l’agro-industrie à l’aérien, en passant par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), le polytechnicien a contribué au lancement de plusieurs aventures économiques au Sénégal. Il est désormais chargé de bâtir le réseau ouest-africain du géant du conseil.
Certains exportateurs de Côte d’Ivoire pourraient faire faillite s’ils ne parvenaient pas à honorer leurs engagements auprès des acheteurs internationaux. Une situation due notamment à la mauvaise anticipation des volumes de fèves disponibles par le Conseil café cacao. En 2017, une crise similaire avait coûté son poste à sa patronne de l’époque.
Trois cabinets internationaux du « Big Four » de l’audit et du conseil ont vu leurs activités suspendues fin février par le gouvernement d’Abdelmadjid Tebboune.
Ce Franco-Béninois de 58 ans est le nouveau coordonnateur du Conseil présidentiel pour l’Afrique, créé par Emmanuel Macron. Sa mission : revitaliser les relations entre la France et le continent.
Le plus ancien voyagiste du monde, le britannique Thomas Cook, s’est déclaré lundi en faillite après avoir échoué au cours du week-end à trouver des fonds nécessaires pour sa survie, déclenchant le rapatriement sans précédent de ses quelque 600 000 clients en vacances dans le monde.
Deux ans après la catastrophe d’Eseka, la compagnie camerounaise n’a pas recouvré la confiance des passagers et reste pénalisée par la baisse de la demande de fret au Tchad. La direction mise sur des investissements massifs pour sortir de cette mauvaise passe.
Chambres d’enregistrement plutôt que lieux de controverse, les assemblées générales ne questionnent généralement pas les rapports d’audits qui leur sont soumis. Mais la multiplication des affaires compromettantes met à mal l’intégrité et le modèle économique du métier d’auditeur en Afrique.
Oxford Business Group et KPMG ont rendu publics ce lundi les résultats de leur premier baromètre sur l’état d’esprit des entrepreneurs tunisiens. Si ces derniers se montrent sévères à l’égard des décideurs politiques, ils affichent néanmoins une belle confiance en l’avenir et se disent prêts à investir.
La relation commerciale la plus troublante est celle dans laquelle une société A est rémunérée par une société B, mais l’allégeance de la première est censée aller à une entité d’intérêt public et s’attend que l’intégrité de sa profession prévale sur des intérêts purement commerciaux.
Le Guptagate, scandale politico-économique qui éclabousse KPMG en Afrique du Sud, relance le débat sur certaines pratiques, jugées douteuses, des Big Four.
«Je ne suis pas une wonder woman, juste une professionnelle », a déclaré Nhlamu Dlomu quelques jours après sa nomination à la tête de la filiale sud-africaine du géant britannique de l’audit. Pourtant, il lui faudra être bien plus que professionnelle pour remplir la mission presque impossible qui l’attend dans sa nouvelle fonction.
Une partie de l’équipe dirigeante de la division sud-africaine de KPMG a démissionné, vendredi 15 septembre, à la suite de la publication des résultats d’une enquête interne sur le travail réalisé par le cabinet d’audit pour le compte de la famille Gupta et de l’administration fiscale sud-africaine.
Des voix s’élèvent contre la division sud-africaine du cabinet d’audit KPMG, accusée d’avoir fermé les yeux sur les fraudes des entreprises de la famille Gupta. Empêtré dans un scandale qui a déjà terrassé l’agence de communication Bell Pottinger, le groupe risque de perdre ses clients et son agrément d’auditeur en Afrique du sud.