Patronat, OCP, ministère de l’Industrie, Masen, Royal Air Maroc… À l’Africa CEO Forum, plusieurs représentants des secteurs public et privé ont vanté les opportunités d’investissements dans le royaume.
Malgré les poussées inflationnistes et les contraintes logistiques, le « roi du ciment » confirme sa montée en puissance et semble trouver le chemin de la rentabilité sur les marchés panafricains.
L’institution tance plusieurs « entreprises publiques économiques » déficientes, alors même que leurs activités représentent la plus grosse part de marché face au secteur privé.
À peine désendettée par son désengagement de Lafarge South Africa Holdings, la filiale de LafargeHolcim subit de plein fouet le gel des grands projets d’infrastructures.
Dirigées depuis juillet 2018 par l’Australien Miljan Gutovic, les activités en Afrique et au Moyen-Orient du géant mondial du ciment LafargeHolcim ont connu plusieurs changements ces derniers mois.
La nouvelle usine, inaugurée le 2 avril à Nomayos, dans la banlieue ouest de Yaoundé, permettra au leader mondial des matériaux de construction de desservir trois régions du Cameroun, ainsi que la Centrafrique.
Le lancement de la méga-raffinerie de Lekki, prévu pour 2020, devrait permettre au groupe Dangote de voir son chiffre d’affaires passer de 5 à 28 milliards de dollars. De quoi impulser le développement du groupe nigérian au-delà même des frontières du continent.
Directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire depuis octobre 2016, ce Centralien est aujourd’hui le nouveau patron de l’Association des producteurs de ciment de Côte d’Ivoire.
En Ouganda, la décision du franco-suisse LafargeHolcim d’abandonner le travail des mineurs, après y avoir eu recours pendant une décennie selon un reportage du journal Le Monde, aurait laissé nombre d’entre eux sur le carreau. C’est ce qui ressort du rapport, fruit d’une enquête de six mois, de deux ONG, l’organisation suisse Pain pour le prochain (Bread for All, BFA) et son partenaire local en Ouganda, Twerwaneho Listeners’ Club.