Contraint par l’Organisation maritime internationale (OMI) de présenter un bilan carbone neutre en 2050, le secteur du transport maritime a mis le cap sur sa transition énergétique. Une véritable révolution, qui aura des conséquences sur le commerce mondial.
Le directeur général de la première compagnie maritime mondiale présente sa stratégie au moment où le groupe devient aussi le leader des ports et de la logistique à travers le continent.
Si le groupe Bolloré tourne définitivement la page du transport et de la logistique, après la vente de Bolloré Transport & Logistics (BTL) à CMA CGM, ce dernier prend une tout autre dimension, en Afrique… et ailleurs.
L’acquisition de Bolloré Africa Logistics par MSC pour 5,7 milliards d’euros constitue, tous secteurs confondus, la transaction de 2022 qui a le plus marqué notre classement des 500 Champions africains.
Avant son départ, le groupe a livré de nouvelles installations portuaires et aéroportuaires dans la capitale économique ivoirienne, appelée à devenir la plateforme multimodale de la sous-région.
David Williams, directeur général Afrique de Maersk, explique que les dernières mesures anti-Covid prises par l’empire du Milieu ont entrainé une forte activité du fret.
Amorcé avant la pandémie de Covid-19, l’investissement des opérateurs portuaires et des logisticiens dans la chaîne du froid s’accélère. Même si les obstacles sont nombreux.
Les groupes portuaires internationaux ont de l’ambition mais sont encore peu présents dans les terminaux à conteneurs d’Afrique, dominés par une minorité d’opérateurs. Voici en infographie ce qu’il faut savoir des acteurs les plus puissants qui restent aux manettes des ports du continent.
Attributions contestées, ruptures de contrat, relations houleuses… Les différends se multiplient autour des ports, entraînant parfois un gel des investissements et des performances dégradées. Sortir de cette logique est urgent.
La Chine n’a jamais autant exporté que depuis le début de la pandémie, mais les conteneurs commencent à manquer et à voyager à des prix élevés. Résultat : les importateurs et les exportateurs opérant sur le continent voient leurs coûts s’envoler.
La construction de nouveaux grands ports se fait rare, mais les leaders mondiaux du secteur ne délaissent pas l’Afrique – de l’Égypte au Nigeria en passant par le Cameroun et l’Angola – pour autant. Ils cherchent désormais des projets efficaces de taille plus modeste.
Douala International Terminal (DIT), la filiale des deux logisticiens qui gérait le terminal à conteneurs de Douala, vient d’obtenir gain de cause auprès du tribunal arbitral de Paris.
Anticipant une hausse du trafic dans un contexte d’intensification de la concurrence, le leader régional a lancé les travaux d’un deuxième terminal à conteneurs qui sera opéré par Bolloré et Maersk.
Alors que les groupes Bolloré et Maersk ont été écartés en décembre de la gestion du terminal à conteneurs du port de Douala, celui-ci a enregistré en janvier une baisse drastique d’activité.
Le nouveau terminal à conteneurs du port ghanéen, dont le coût est estimé à 1 milliard d’euros, lancera ses activités en juin. La concurrence s’intensifie dans le golfe de Guinée.
Dans la bataille portuaire, le Maroc a une longueur d’avance sur son voisin algérien, qui espère pour sa part se relancer avec un projet géant à Cherchell. Les armateurs se positionnent aussi.
Le holding A.P. Moller, qui contrôle l’armateur géant A.P. Moller-Maersk, a annoncé, mercredi 9 aout, avoir lancé un nouveau fonds d’investissement dans les infrastructures en Afrique, rapporte Reuters.
L’armateur danois conserve son leadership sur la desserte africaine, sans surcapacité pour l’instant. Ni ouverture de ligne ni escale à l’horizon, mais des rotations accélérées.