Alors que le débat fait rage en Europe, la question de la fragmentation du marché des télécoms, jugée par certains comme une faiblesse au regard des investissements à concéder pour poursuivre le développement du secteur, ne semble pas inquiéter les acteurs africains, pourtant confrontés aux mêmes enjeux.
Renouvellement de la licence de téléphonie mobile, acquisition de 56 % de participations dans le capital de l’opérateur historique, nouveaux investissements… Au Mali, le vent de la nationalisation en cours souffle aussi sur le secteur des télécommunications.
Moov Africa Togo, accusé de manquements graves à son obligation de disponibilité permanente et continue des services de communications électroniques mobiles, a écopé d’une amende de 1,2 milliard de F CFA.
Condamné en première instance à verser près de 600 millions d’euros à Inwi, Maroc Telecom avait fait appel de la sentence en janvier. La cour d’appel de commerce de Rabat a décidé de maintenir le jugement.
Leader du secteur des télécommunications, la filiale gabonaise de Maroc Telecom est détenue à hauteur de 51 % de son capital par le géant marocain, contre 49 % par l’État du Gabon.
À l’exception des filiales de Moov Africa, tous les géants des télécoms présents sur le continent ont subi la récente panne générale qui a touché de nombreux pays.
Le géant marocain des télécommunications renoue avec la croissance, aussi bien au Maroc qu’en Afrique subsaharienne. 2024 prend le même chemin en dépit de l’affaire qui l’oppose à l’opérateur royal Wana.
Quelques mois après avoir payé une astreinte de 230 millions d’euros, l’opérateur historique marocain a été condamné à payer près de 600 millions d’euros à son concurrent.
Adoptée depuis six ans, l’initiative de la Cedeao relative à l’itinérance gratuite des appels et données internet peine à être mise en œuvre dans la région. Sur quinze États membres, seuls neuf ont souscrit au règlement communautaire.
Ex-membre du très sélect G14 et ancien ministre, le patron de Mutandis, 59 ans, a réussi au cours de sa carrière à se constituer un solide réseau, aussi bien dans la politique que dans le business.
Un phénomène naturel sous-marin a engendré dimanche 06 août la rupture de deux câbles de fibre optique dans le canyon du fleuve Congo, une zone connue pour ce genre d’incident.
Orange, MTN et Moov constatent depuis plusieurs trimestres une stagnation, voire une baisse des revenus globaux de leur secteur alors que la Côte d’Ivoire connaît une croissance de PIB. Comment expliquer cette situation ?
Le Conseil marocain de la concurrence pointe du doigt le recours aux frais supplémentaires appliqués par les opérateurs. Une pratique qui illustre une certaine réticence à développer la numérisation des achats.
L’instauration d’un nouveau prix plancher pour l’internet mobile avait déclenché le mécontentement des consommateurs devant l’explosion de leurs factures. Face à la fronde, un retour aux anciennes offres a été décidé.
Fini l’indifférence des opérateurs mobile et internet face aux injonctions leur reprochant une mauvaise qualité de services. Désormais, s’ils n’y remédient pas dans les temps, la nouvelle autorité de régulation du secteur veille. Et les sanctions sont lourdes.
La Cour suprême du Mali a confirmé la condamnation d’Orange Mali et de Malitel, filiale locale de Maroc Telecom, à indemniser une association de consommateurs à hauteur de 175 milliards de francs CFA (plus de 266 millions d’euros).
Malgré une faible représentation du continent dans le programme de conférences, les responsables privés et publics africains du numérique se sont déplacés en masse pour l’édition 2023 du rendez-vous international du secteur des télécoms.
Homme d’affaires aux multiples casquettes et proche de Bernard Koné Dossongui, le successeur de Jean-Marie Ackah devra maintenir l’unité qui a permis son arrivée aux commandes du puissant syndicat patronal de Côte d’Ivoire.
Artisan de la modernisation du secteur marocain des télécoms, puis de l’expansion de l’opérateur historique dans le royaume et en Afrique, l’ex-ministre, devenu l’un des dirigeants d’entreprise les plus influents du pays, traverse une zone de turbulences sans précédent.
Le 21 octobre, l’opérateur public lancera ses services mobiles pour concurrencer Moov et MTN. La stratégie de Cotonou, qui mise en partie sur une réglementation favorable au nouvel entrant, fait grincer des dents.
L’opérateur historique marocain avait été sanctionné financièrement pour ne pas avoir partagé ses infrastructures, à la suite d’une demande du régulateur dans le cadre d’une affaire d’abus de position dominante.
Depuis février 2022, Moov Africa Tchad et Airtel Tchad ont dû baisser leurs tarifs de téléphonie mobile et d’accès à internet d’au moins 30 %. De quoi rendre leurs services enfin accessibles. À condition que la qualité suive.
Homme d’affaires emblématique de l’ère Maaouiya Ould Taya, le PDG de la Banque nationale de Mauritanie a su faire prospérer l’empire familial. Politique, business… De Nouakchott à Paris, il s’appuie sur des liens noués de longue date.
Si les revenus du groupe sont en baisse sur le marché domestique, la progression sur les segments de la fibre (au Maroc) et des données mobiles dans les filiales subsahariennes (Moov Africa) reste solide.
Dans un contexte de grande instabilité politique et d’intensification des attaques de groupes djihadistes dans la bande du Sahel, les opérateurs doivent redoubler d’attention pour garantir la sécurité de leurs collaborateurs et protéger leurs infrastructures.