Alors que l’opérateur historique annonce la construction de son nouveau terminal à conteneurs dans le port congolais, le nouveau venu Abu Dhabi Port (ADP) dévoile ses ambitions. Au risque de passer en force ?
Contraint par l’Organisation maritime internationale (OMI) de présenter un bilan carbone neutre en 2050, le secteur du transport maritime a mis le cap sur sa transition énergétique. Une véritable révolution, qui aura des conséquences sur le commerce mondial.
Malgré un contexte régional et une conjoncture internationale difficiles, le Togo affiche une croissance solide, boostée par une demande intérieure et des investissements publics et privés soutenus. Ses prévisions économiques à cinq ans apparaissent tout aussi prometteuses.
Le banquier originaire de l’État d’Ogun a secoué Wall Street en cédant, mi-janvier, au géant américain sa société d’investissement dédiée aux infrastructures pour 12,5 milliards de dollars.
Le premier port d’exportation de cacao au monde entend doper son trafic et se diversifier. Avec pour objectif de devenir, d’ici quelques années, un hub portuaire sous-régional.
Sur les 297 deals enregistrés dans la région en 2022, 62 concernaient les mines, l’énergie et les services publics (eau, électricité…). Sur le continent, ces transactions devraient continuer à croître au cours des deux prochaines années, selon KPMG.
Diplômée en finances et en management, à Paris et à Barcelone, cette Ivoirienne est la première femme à occuper un tel poste au sein d’Africa Global Logistics, anciennement détenu par le groupe Bolloré et désormais propriété de MSC.
PDG et fondateur du champion sénégalais Patisen depuis plus de quarante ans, l’homme d’affaires passe le relais au holding royal marocain Al Mada. Une nouvelle page pour le groupe dont l’objectif est de s’imposer comme « leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ».
De l’Égypte à l’Afrique du Sud, les principaux terminaux de la côte orientale du continent sont entrés en phase de renouvellement. Ne serait-ce que pour être en mesure d’absorber l’augmentation du trafic en provenance d’Asie.
Le président d’Africa Global Logistics (AGL), anciennement Bolloré Transport & Logistics (BTL), revient sur les évolutions de ces derniers mois au sein de l’entreprise, notamment dans les secteurs portuaire et maritime.
Le directeur général de la première compagnie maritime mondiale présente sa stratégie au moment où le groupe devient aussi le leader des ports et de la logistique à travers le continent.
Après le rachat des activités de Bolloré Africa Logistics Togo par l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC), le même PDG dirige la nouvelle entité, Africa Global Logistics. Il décrypte pour JA les enjeux de cette nouvelle donne.
Si le groupe Bolloré tourne définitivement la page du transport et de la logistique, après la vente de Bolloré Transport & Logistics (BTL) à CMA CGM, ce dernier prend une tout autre dimension, en Afrique… et ailleurs.
Les autorités publiques sénégalaises viennent de monter au capital de DP World Dakar SA, le principal opérateur privé portuaire du pays, comme celles du Togo l’avaient fait quelques semaines plutôt à Lomé.
L’armateur français a émis une offre d’achat pour les activités logistiques de son compatriote, valorisant celles-ci 5 milliards d’euros. Une promesse d’achat devrait être émise autour du 8 mai.
Camrail semble avoir pansé les plaies du passé, et prépare l’avenir, en s’équipant de nouveaux matériels et en modernisant son réseau. L’opérateur ferroviaire prévoit même de le doubler, en traçant « une ligne de vie » jusqu’au Sahel.
L’acquisition de Bolloré Africa Logistics par MSC pour 5,7 milliards d’euros constitue, tous secteurs confondus, la transaction de 2022 qui a le plus marqué notre classement des 500 Champions africains.
Si le secteur portuaire redresse la tête, les compagnies aériennes n’ont pas encore fini de payer les dommages liés à la crise sanitaire comme le montre notre classement 2023.
L’État togolais et l’opérateur portuaire ont mis fin à un conflit qui les opposait depuis 2018. Ce, à l’heure où Bolloré Africa Logistics passe sous le pavillon de MSC. Jeune Afrique revient sur les circonstances de cet accord.
Sa liaison ferroviaire avec l’hinterland donne à la capitale économique de Côte d’Ivoire un avantage comparatif certain par rapport aux autres ports de la région dans la course au leadership. Alors que la modernisation du réseau est en négociation.
Avant son départ, le groupe a livré de nouvelles installations portuaires et aéroportuaires dans la capitale économique ivoirienne, appelée à devenir la plateforme multimodale de la sous-région.
L’armateur italo-suisse a finalisé l’acquisition de la filiale de transports et de logistique du groupe français pour 5,7 milliards d’euros. Ce dernier restera en Afrique, notamment via Canal+ et ses activités médias.
La modernisation des infrastructures s’accélère et tire la croissance béninoise. Porte d’entrée naturelle vers le Niger, le pays espère aussi renforcer sa part de marché au Burkina Faso, où son concurrent Lomé domine.
Début 2023, le groupe Bolloré va céder ses activités logistiques en Afrique à l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC). Une cession qui va conforter l’hégémonie de ce dernier dans la capitale togolaise, devenue le premier port à conteneurs d’Afrique de l’Ouest.
Premier armateur mondial depuis cette année, Mediterranean Shipping Company a également annoncé, à la fin de mars, avoir acquis les actifs de Bolloré Africa Logistics. En exclusivité pour Jeune Afrique, Diego Aponte, son président, revient sur l’actualité très chargée du groupe italo-suisse.
Le rachat par le géant italo-suisse MSC des actifs portuaires et logistiques du groupe français, via un « deal » à 5,7 milliards d’euros, bouleverse les équilibres de l’ensemble du secteur. Décryptage en infographies.
Principale porte d’entrée de l’archipel depuis des siècles, la ville s’est imposée au fils du temps comme comme l’un des plus importants hubs portuaires de la côte ouest-africaine.
Le deal en négociation pour le rachat de Bolloré Africa Logistics intervient alors que les cartes de la logistique – des mers aux infrastructures portuaires – ont été rebattues par la crise du Covid-19. Cette recomposition est accélérée par les plus-values significatives engrangées par les géants du secteur. À l’Afrique d’en tirer parti.
Nommé il y a un an à la tête de la filiale de MSC, Ammar Kanaan, directeur général Terminal Investment Limited, établit un bilan d’étape, présente ses objectifs et livre son analyse de l’évolution du secteur sur le continent.