L’association française de start-up Digital Africa se convertit aux données ouvertes en adhérant au Global Open Data for Agriculture and Nutrition (Godan), alors qu’émerge l’enjeu des données dans l’essor de l’agriculture sur le continent.
Déjà bien présentes en Afrique australe et en Afrique de l’Est, les multinationales, comme Bayer ou Syngenta, veulent convertir les autres grandes régions du continent aux techniques de culture intensive.
Le Burkina a tenté le coton Bt de Monsanto pour rendre ses cultures plus résistantes face aux parasites. Une dizaines d’années plus tard, l’expérience OGM est un échec dans le pays. Non seulement de nouveaux parasites plus résistants sont apparus dans les champs, mais la qualité du coton a baissé, le rendant plus difficile à écouler. La filière a décidé de revenir aux semences conventionnelles.
Après huit ans de partenariat, le divorce entre Monsanto et le Burkina est consommé. En octobre 2016, le pays n’a pas renouvelé son contrat avec la firme américaine (rachetée un mois auparavant par le groupe allemand Bayer) et a abandonné le coton transgénique. Quel avenir pour la filière locale du coton ? Gountiéni Damien Lankoande, du groupe de recherche et d’analyse appliquées pour le développement nous en parle.
Un différend opposait la firme américaine et les producteurs burkinabè sur l’introduction de variétés génétiquement modifiées accusées de faire baisser la qualité du coton.