Les cinq entreprises les plus capitalisées du Nigeria ont été durement touchées par la nouvelle dévaluation du naira du début de l’année, leurs pertes de change ayant explosé au cours du premier trimestre.
La flambée de l’or noir a propulsé les bénéfices des pétroliers mais n’a pas empêché la marge nette des 500 de tomber à 11,5% contre 14,9% lors de l’édition précédente.
Le plus grand opérateur de télécommunications du Nigeria a rejoint la longue liste des entreprises qui ont signalé d’énormes pertes de change ayant éclipsé leurs résultats financiers de 2023.
Arrivé en 2017, le patron de l’opérateur sud-africain quittera son poste en mars 2021, après avoir porté une stratégie destinée à recentrer le groupe sur ses activités les plus rentables.
L’opérateur sud-africain cherche à revendre ses participations dans l’entreprise de tours de télécommunication IHS Towers mais la valeur de cet actif pourrait s’avérer nulle.
Le procureur général du Nigeria a annulé le 10 janvier une mise en demeure de 2 milliards de dollars émises il y a un an à l’encontre de l’opérateur de télécommunications pour des taxes jugées impayées. Ce litige faisait partie des derniers contentieux à régler pour MTN dans le pays.
En cédant 49 % de deux sociétés de tours télécoms au Ghana et en Ouganda pour 467 millions d’euros, l’opérateur sud-africain se rapproche de son objectif de réduction de dette, entamée en mars 2019 et prévue initialement sur trois ans.
MTN, le géant sud-africain mise en priorité sur la banque mobile et le streaming pour diversifier ses revenus. Objectif : passer du statut d’opérateur à celui de distributeur de services.
Le cycle de violences xénophobes en Afrique du Sud et les vengeances qui ont eu lieu en représailles au Nigeria ont conduit le chef de l’APC à demander le boycott et la nationalisation d’entreprises sud-africaines implantées dans le pays, avec MTN en ligne de mire.
Si beaucoup de groupes veulent entrer au Nigeria, certaines des entreprises du pays se rêvent, elles, un destin continental, à l’image de l’opérateur Globacom, fondé par Mike Adenuga.
L’opérateur téléphonique sud-africain MTN vient de payer l’intégralité de son amende record infligée par la justice nigériane en 2015, pour ne pas avoir déconnecté 5,1 millions de cartes SIM. Il ne lui reste plus qu’une affaire à régler avec les autorités locales.
Les principales places boursières du continent affichent des performances médiocres depuis le début de l’année. Mais l’amélioration de la conjoncture devrait ranimer l’intérêt des investisseurs.
Après son arrivée remarquée sur la place boursière de Lagos, MTN Nigeria annonce l’obtention d’un prêt de 494 millions d’euros auprès de sept banques internationales pour financer ses investissements et solidifier ses réserves.
Piliers économiques du secteur tertiaire, MTN et Airtel sont en passe de concrétiser l’introduction en bourse de leurs filiales africaines, au Nigeria Stock Exchange pour MTN Nigeria et à la bourse de Londres pour Airtel Africa.
Le Nigeria a annoncé le 24 décembre avoir résolu un différend avec l’opérateur de téléphonie mobile, MTN, portant sur un montant de 8,13 milliards de dollars (6,96 milliards d’euros). La Banque centrale du Nigeria accusait le géant sud-africain d’avoir rapatrié illégalement ces fonds dans son pays.
Au Nigeria, les déconvenues se poursuivent pour le secteur des télécoms. Cette fois, c’est l’État de Kogi, au sud d’Abuja, qui provoque la panique en privant d’énergie 150 tours de télécoms en raison de différends avec les opérateurs sur les taxes et contributions à payer.
La Banque centrale du Nigeria (CBN) a demandé le 29 août le remboursement par MTN de 8,13 milliards de dollars (6,96 milliards d’euros), « illégalement rapatriés sur la base de certificats d’importation de capitaux illégalement émis », menaçant de lui couper l’accès au marché des changes.
Largement absentes des places financières africaines, les compagnies de téléphonie ne semblent pas disposées à inverser la tendance malgré les pressions des États.
La Banque centrale du Nigeria accusait fin août le géant des télécoms sud-africain d’avoir illégalement fait sortir du pays 8,13 milliards de dollars. Godwin Emefiele, le gouverneur de l’institution, semble avoir adopté une position plus modérée vis-à-vis de MTN, assurant aux parties prenantes que le différend sera « résolu ».
Nouvelles difficultés pour l’opérateur sud-africain au Nigeria. Après avoir été sommé le 29 août par la Banque centrale de rapatrier 8,13 milliards de dollars « sortis illégalement du pays », c’est au tour du procureur général de réclamer 2 milliards de dollars à MTN pour des taxes jugées impayées.
Nouveau coup dur pour l’opérateur sud-africain. La Banque centrale du Nigeria reproche à MTN d’avoir rapatrié « illégalement » 8,13 milliards de dollars avec l’aide de quatre institutions bancaires entre 2007 et 2015, et demande le retour « immédiat » de la somme dans ses coffres. Le groupe réfute ces allégations.