Le géant sud-africain des télécommunications MTN a annoncé jeudi une chute de plus de 50 % de son bénéfice par action en 2015 par rapport à l’année précédente, en raison notamment d’une provision enregistrée pour faire face à l’amende record infligée à la compagnie au Nigeria.
À la clé pour les développeurs de l’application mobile sélectionnée : un chèque de 25 000 dollars, un mentorat par les équipes du site de e-commerce Jumia et un accès à la plateforme de développement d’application Facebook Start. Résultat attendus fin mai.
Vendredi, un juge fédéral de Lagos a renvoyé au 18 mars le contentieux qui oppose MTN Nigeria et le régulateur des télécoms au sujet d’une amende de 3,9 milliards de dollars imposée à l’opérateur.
Au total, ce sont 176 milliards de F CFA de taxes et redevances impayées qui sont mis en évidence par la Commission nationale anticorruption (Conac). Au premier rang des accusés : les filiales camerounaises de MTN et d’Orange.
La filiale nigériane de l’opérateur de téléphonie sud-africain ne s’est pas acquittée au 31 décembre 2015 de l’amende record que lui réclame le régulateur nigérian des télécoms (NCC), estimant que le pourvoi en justice engagé mi-décembre l’en dispensait. La NCC a attaqué à son tour l’entreprise télécoms en justice. Le point sur la bataille judiciaire qui s’ouvre.
Ce qui ne laisse que quelques heures à la filiale nigériane du géant des télécoms sud-africain pour s’acquitter de 3,9 milliards de dollars, une somme supérieure aux bénéfices de tout le groupe en 2014.
L’agence a abaissé la note de MTN d’un cran à « BBB-« , un échelon au-dessus du niveau spéculatif. Un revers de plus pour le groupe sud-africain des télécoms qui clôt une année difficile marquée par des mouvements sociaux inédits, l’essoufflement de sa croissance et une sanction record imposée à sa filiale nigériane.
Grève, controverse fiscale, amende record infligée par le Nigeria, démission du PDG… Le groupe sud-africain enchaîne les déboires, alors que le secteur des télécoms tout entier voit ses marges fondre.
Les autorités nigérianes ont levé la date limite fixée ce lundi pour le paiement d’une amende record de 5,2 milliards de dollars imposée à MTN Nigeria.
L’opérateur télécoms MTN Nigeria, à qui une amende de 5,2 milliards de dollars a été infligée fin octobre, indique avoir prorogé sa licence jusqu’en 2021. La filiale du groupe sud-africain négocie une réduction de la sanction imposée par le régulateur.
Le groupe télécoms a été condamné à verser 5,2 milliards de dollars par la Commission nigériane des communications pour ne pas avoir déconnecté tous les abonnés disposant de cartes SIM non enregistrées.
Le partenariat devrait permettre à Liquid Telecom d’offrir des solution d’accès à internet dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, tandis que MTN pourra renforcer son offre en Afrique centrale et orientale.
Impacté par la baisse des tarifs de la voix, des frais de change en forte hausse, mais aussi une grève inédite en Afrique du Sud et des problèmes d’approvisionnement, l’opérateur numéro un sur le continent voit son chiffre d’affaires baisser de 4,9 % au premier semestre 2015.
Fort d’un nouveau contrat de sous-traitance avec MTN dans sept pays, ce groupe fondé par deux Indiens veut s’imposer comme le leader des centres d’appels en Afrique. Il vise 100 000 employés d’ici à 2020.
À l’heure de faire le bilan de sa première participation à la Grande Boucle, la formation sud-africaine MTN-Qhubeka peut se montrer fière de ses performances : maillot distinctif, victoire d’étape, classement de l’équipe… Peu de professionnels l’attendaient à ce niveau.
Crystal Telecom, filiale télécoms de Crystal Ventures, le fonds d’investissement du Front patriotique rwandais (FPR), a introduit avec succès la totalité de son capital à la bourse de Kigali. Une opération qui confirme la fin de l’aventure des télécoms pour le bras financier du FPR.
Western Union et l’opérateur télécoms ont lancé un service permettant aux clients de MTN en Côte d’Ivoire et au Rwanda de recevoir directement dans leur portefeuille mobile des fonds transférés depuis une des agences du groupe américain.
Le Libanais Ahmad Farroukh va quitter la direction générale de MTN South Africa le 31 juillet prochain, un an à peine après son arrivée. Ce départ intervient alors que l’opérateur télécoms est confronté au plus important mouvement social de son histoire en Afrique du Sud.
Première femme à diriger une filiale de MTN, l’énergique Sud-Africaine est venue au Cameroun pour booster la 3G . Un défi à la hauteur de sa boulimie de travail.
Cinq coureurs africains feront partie du groupe retenu pour le Tour de France (4 au 26 juillet) par l’équipe sud-africaine MTN-Qhubeka, la première formation du continent à disputer la Grande Boucle.
Les employés de MTN en Afrique du Sud sont entrés dans leur quatrième semaine de grève. Les grévistes ont refusé l’augmentation de 8 % de leur salaire proposée par l’opérateur de téléphonie mobile et réclament la suppression des indicateurs de performance.
Ce prêt syndiqué, remboursable sur cinq ans, permettra à la filiale du groupe sud-africain de renforcer son réseau 3G et comporte – une première au Cameroun – une facilité de crédit renouvelable pour la même période.
Crystal Ventures, fonds d’investissement du Front patriotique rwandais, cède en bourse la participation de sa filiale Crystal Telecom dans l’opérateur MTN Rwanda. L’opération devrait permettre de lever plus de 28 milliards de francs rwandais (35,6 millions d’euros).
Vodafone et MTN ont annoncé l’interconnexion de leurs services de paiement sur mobile, M-Pesa et MTN Mobile Money, dans sept pays d’Afrique centrale et orientale.
« Jeune Afrique » publie son hors-série annuel sur les 500 premières entreprises africaines. L’algérien Sonatrach conserve la première place tandis que 32 pays, de la Côte d’Ivoire au Maroc, sont représentés dans le palmarès.
Cette Sud-Africaine remplace le Nigérian Karl Toriola au poste de directeur général de la filiale camerounaise du groupe de télécoms sud-africain. Elle était auparavant directrice financière de MTN Afrique du Sud.