L’ouvrage construit par EDF injecte dès ce vendredi 10 mai ses 60 premiers mégawatts (MW), sur une capacité totale de 420 MW, avec la mise en service de son premier groupe. Il doit être complètement opérationnel en décembre. Mais l’arrivée de cette énergie supplémentaire risque d’accentuer la saturation du réseau.
Dans la plainte déposée le 4 janvier devant le tribunal de Nanterre, il est reproché à Luc Rémont et à onze Français impliqués dans la construction du barrage de Nachtigal (420 MW) d’avoir manqué à leur devoir de vigilance et à leur obligation d’assister des personnes en danger. Un accident survenu le 30 août sur ce chantier a provoqué la disparition de deux employés.
À l’occasion de leurs traditionnels messages de fin d’année, les présidents de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Sénégal ont chacun prononcé un discours tourné résolument vers le développement de leurs pays respectifs.
Malgré l’urgence, la construction de routes, barrages et ports patine sur le continent. Pour combler ce déficit d’infrastructures, banques de développement et secteur privé plébiscitent les partenariats public-privé.
Le fonds britannique a déposé auprès du gouvernement une demande de conciliation, afin de préserver ses droits face à la situation de quasi-faillite de l’énergéticien. Faute d’une entente entre les parties à la fin du mois d’août, l’actionnaire de référence va recourir à l’arbitrage.
Des accords « engageants et définitifs » ont été signés le 8 novembre entre EDF, IFC et la République du Cameroun pour la construction du barrage et de l’usine hydroélectrique de Nachtigal, au centre du pays. Une signature rendue possible par le récent accord entre Eneo et l’État camerounais, la filiale d’Actis s’engageant à acheter l’intégralité de la future production du barrage.