Rétabli à son poste après avoir été un temps suspendu, mais bousculé par son sous-secrétaire, Mohamed Aoun exige du chef du gouvernement qu’il réaffirme son autorité ou, à défaut, le limoge.
Malgré sa réputation sulfureuse, le benjamin de la fratrie de Khalifa Haftar, maître de l’Est libyen, fait aujourd’hui figure de possible successeur, et ne cache pas sa volonté de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
En l’absence d’un accord politique, introuvable, entre belligérants, la solution militaire – et le chaos – continue de prévaloir. Tandis que la Turquie et la Russie s’imposent comme les nouveaux acteurs clés de la crise.
Ce « compte d’urgence » alimenté par les taxes sur les transactions en devises étrangères doit permettre à la NOC de maintenir sa production, de rembourser ses dettes et de développer ses capacités de production. La société, tiraillée entre le gouvernement de Tripoli et le camp du maréchal Haftar, se plaignait de manquer de ressources.