L’ex-gouverneur du Katanga a gagné son bras de fer contre Pascal Beveraggi, directeur de NB Mining. Les agents de Moïse Katumbi ont repris possession des locaux de l’entreprise à Lubumbashi, au terme d’un long combat judiciaire.
Alors que la Cour de cassation – dernier maillon de l’appareil judiciaire français – a jugé irrecevables les pourvois des liquidateurs de Necotrans dans le litige qui les oppose à Moïse Katumbi, le combat est loin d’être terminé pour l’ancien gouverneur du Katanga.
Jusque-là resté confidentiel, un courrier daté de 2008 et adressé par la présidence guinéenne au ministère des Transports soulignait des « insuffisances » dans le contrat de concession signé avec l’opérateur portuaire français Getma.
En décidant de la gestion en régie du terminal polyvalent, le port met provisoirement fin à la bataille pour le contrôle des droits auparavant détenus par le groupe français.
Le groupe Necotrans a annoncé, dans un communiqué publié lundi 26 juin, avoir demandé la mise en redressement judiciaire de ses onze sociétés françaises, à l’occasion d’une audience au Tribunal de Commerce de Paris.
Victime d’une conjoncture difficile, mais aussi de problèmes plus anciens d’actionnariat et d’organisation, le groupe français se cherche un repreneur, et un nouveau souffle.
L’opérateur français Necotrans a décidé de mettre un terme au conflit qui l’opposait à Bolloré autour du terminal à conteneurs du port de Conakry. Dans cette longue affaire, Necotrans aura obtenu l’honneur mais pas l’argent.
Après un départ de flammes dans la nuit du 3 au 4 avril dans l’un des magasins du groupe français de logistique Necotrans, dans l’enceinte portuaire de Douala, les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’ampleur des dégâts.