Présente sur un marché de niche, l’épicerie française Racines commercialise depuis trois décennies des produits typiques du continent. Pour mieux toucher la diaspora, son cœur de cible, elle a bâti des partenariats avec de grandes enseignes, comme Biocoop et CFAO.
D’ici à 2026, le marché du lait infantile représentera 1,1 milliard d’euros. Pour asseoir leur influence, les grands groupes redoublent de techniques marketing, souvent agressives, parfois même contraires aux recommandations de l’OMS. Décryptage en infographies.
Les baisses successives du chiffre d’affaires de la multinationale suisse, récemment pointée du doigt pour son lait infantile trop sucré, n’entament pas ses objectifs de croissance.
Les multinationales de l’agroalimentaire, dont les produits sont largement consommés sur le continent, font face à des vents contraires en raison de l’inflation.
De l’agro-industrie à l’aérien, en passant par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis), le polytechnicien a contribué au lancement de plusieurs aventures économiques au Sénégal. Il est désormais chargé de bâtir le réseau ouest-africain du géant du conseil.
Si le ministère du Commerce ivoirien assure de la disponibilité de l’or blanc sur le marché, l’approvisionnement est source de tensions entre producteurs et industriels, sur fond de crainte de flambée des prix.
PDG et fondateur du champion sénégalais Patisen depuis plus de quarante ans, l’homme d’affaires passe le relais au holding royal marocain Al Mada. Une nouvelle page pour le groupe dont l’objectif est de s’imposer comme « leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ».
Nommé à la tête de l’institution de financement international, le 1er juin, cet homme au profil atypique et aux qualités recherchées était soutenu par les États-Unis. Il succède à David Malpass.
Si l’Afrique de l’Ouest met l’accent sur la production de riz, plusieurs autres produits apparaissent indispensables pour garantir l’alimentation de la population et l’essor de l’agro-industrie.
Avant les disruptions déclenchées par la guerre en Ukraine et la tempête sur les prix alimentaires, le secteur agroalimentaire se portait plutôt bien en sortie de crise Covid.
Malgré le bras de fer imposé par la Côte d’Ivoire et le Ghana, les industriels et distributeurs gardent la main sur la filière du chocolat et le prix payé aux producteurs. Explications.
Premier et deuxième fournisseurs mondiaux de fèves, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont engagé un bras de fer avec les géants de l’industrie du chocolat pour obtenir une meilleure rémunération des cacaoculteurs. Une bataille de longue haleine.
En plein bras de fer avec les multinationales du chocolat pour un meilleur revenu des planteurs, Abidjan mène aussi une double lutte pour rendre plus durable la filière de l’or brun. Point d’étape.
Face à la situation en Ukraine, la banque Barclays a calculé que les multinationales pétrolières et minières opérant en Afrique pourraient engranger des bénéfices sur les marchés d’actions.
La multinationale a présenté un nouveau système pour accroître les revenus des planteurs de cacao, lutter contre le travail des enfants et améliorer la traçabilité des fèves. Salué par Abidjan et Accra, le dispositif doit faire ses preuves sur le terrain.
En Suisse, l’enseignement professionnel est traditionnellement une filière valorisée que beaucoup de jeunes choisissent et qui ne ferme pas la porte à des études généralistes. Un modèle jugé adapté à de nombreux pays africains.
Importés par les multinationales pour préparer leurs futurs dirigeants, les plans de formation et de mentorat séduisent désormais les compagnies africaines.
D’une capacité annuelle de 5 500 tonnes, l’unité de la zone industrielle de Bonabéri, qui a coûté 2,7 milliards de FCFA, a été inaugurée le 12 avril. Elle a vocation à approvisionner le marché de la Cemac en produits Nido et Nido Forti Choco de Nestlé.
Pour le numéro un mondial de l’agroalimentaire, le maître mot est l’adaptation aux contraintes de production comme aux goûts et au porte-monnaie des consommateurs.
On a cru que le géant de l’agroalimentaire faisait marche arrière en Afrique subsaharienne. Mais six mois avant de passer la main, le patron de Nestlé rassure quant aux intentions et aux ambitions du groupe sur le continent.
Le géant mondial de l’agroalimentaire offrira aussi 3 000 stages sur la même période. Il a fait cette annonce mardi, à l’ouverture de la septième édition de son Forum mondial sur la création de valeur partagée, à Abidjan.
Cosmétiques, lessive, mayonnaise… Sur ces produits, le patron de Sivop et de Sipro-Chim s’est taillé la part du lion. Aujourd’hui, il se lance dans les bouillons en cube. Au grand dam des multinationales.
La filiale de Nestlé a lancé une nouvelle gamme de ses fameuses capsules de café, produit au Soudan du Sud, la troisième implantation de production de l’entreprise suisse en Afrique. En parallèle, ses premières boutiques ont ouvert au Sénégal, au Gabon, en Côte d’Ivoire et au Ghana. Le point sur la stratégie africaine du torréfacteur.
Du café sud-soudanais va être exporté pour la première fois ce mois-ci dans le cadre d’une initiative à long terme destinée à revitaliser l’industrie du café dans le pays.
Très à la mode, le concept a nourri les fantasmes des multinationales rêvant de conquérir des centaines de millions de clients sur le continent. Mais il restait flou… Grâce à des études plus poussées, on cerne aujourd’hui un peu mieux les consommateurs africains.
Ils ont occupé le devant de la scène entre la révolution et l’élection de Béji Caïd Essebsi. Si certains ont disparu du paysage politique, d’autres sont encore actifs, ou en embuscade. Portraits.
Sur le continent, le géant de l’agroalimentaire a eu les yeux plus gros que le ventre. II a trop misé sur l’expansion de la classe moyenne et sous-estimé ses concurrents locaux.
Confronté à une croissance de ses ventes plus faible que prévu, le géant suisse Nestlé va réduire de 15 % ses effectifs en Afrique centrale et orientale. La faute à « une classe moyenne trop petite » ou à une stratégie inadaptée ?
En Côte d’Ivoire, les céréales infantiles lactées Farinor et Nutribon, produits par PKL, occupent la deuxième place du marché de l’alimentation pour bébé. Découvrez dans ce reportage comment la directrice du groupe, Marie Diongoye Konaté, arrive à concurrencer de grandes multinationales comme Danone et Nestlé.