LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Cheville ouvrière du géant marocain des phosphates dans le domaine agricole, l’ingénieur à la tête du département « agribusiness et solutions durables » d’une filiale dédiée à l’innovation et la sécurité alimentaire est convaincu que la solution pour y parvenir viendra du continent. Et s’attache désormais à le démontrer à travers des projets pionniers, notamment en Côte d’Ivoire.
Premier producteur mondial d’engrais phosphatés, le groupe marocain dirigé par Mostafa Terrab ne cesse de s’étendre et de se diversifier. Il mène aujourd’hui de front plusieurs chantiers aussi ambitieux que stratégiques pour le royaume. Au risque de s’éparpiller ?
Dotée de 800 millions de dollars, une plateforme commune du bailleur de la Banque mondiale et du géant marocain des phosphates doit encourager l’essor du financement de l’agriculture continentale.
Acteur sécuritaire de premier plan sur le continent via le groupe Wagner, Moscou est aussi un fournisseur clé d’engrais, autre levier d’influence. Décryptage d’une diplomatie économico-politique.
À travers un double accord, Lomé et l’Office chérifien des phosphates entendent franchir un cap dans la production locale, tout en investissant pour moderniser le secteur agricole.
Alors que les maliens Toguna et DPA aspirent à un destin régional en Afrique de l’Ouest, plusieurs autres acteurs des engrais tirent leur épingle du jeu. Tour d’horizon.
Déjà en compétition avec Yara, le numéro un historique du marché ivoirien des engrais est bousculé par l’agressivité d’un autre opérateur, le négociant ETG.
Le leader mondial des phosphates vient de décrocher un important prêt de la Société financière internationale (IFC) pour la construction de quatre centrales solaires.
Porté par une performance opérationnelle sans précédent, le groupe piloté par Mostafa Terrab a surfé sur l’envolée des prix de ses produits pour enregistrer des résultats financiers « exceptionnels ».
En Afrique orientale, le groupe marocain dirigé par Mostafa Terrab, leader sur le continent, fait face à une concurrence croissante du géant saoudien des engrais et des mines. Explications.
Après deux années en or, le géant marocain des phosphates dispose des moyens financiers de réussir l’ambitieuse transition verte qu’il promet. Mais le plus dur reste à faire.
Alors que la Russie fait l’objet de sanctions internationales et que la Chine a donné un coup de frein à ses exportations d’engrais, le géant marocain du phosphate enchaîne les performances grâce à l’envolée des prix et prévoit d’augmenter sa production pour répondre à la demande.
Dans ce premier volet de l’interview exclusive accordée à Jeune Afrique, le PDG du géant marocain des engrais dessine la feuille de route de son groupe pour les dix années à venir.
Le groupe russe avance ses pions avec une stratégie commerciale offensive, tandis que le géant marocain, dominateur dans la région, poursuit sa stratégie collaborative avec les États.
Avec Mohamed Anouar Jamali, Mostafa Terrab choisit un profil atypique pour conduire le développement du géant marocain des phosphates sur le continent, dans un contexte de concurrence exacerbée.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Le royaume et ses entreprises sont notamment impliqués dans le financement et la réalisation de projets structurants majeurs pour le continent.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? L’exemple de l’OCP.
Entre 2018 et 2027, OCP devra réaliser un effort financier sans précédent pour mettre à exécution son plan de développement. Environ 100 milliards de dirhams (9,1 milliards d’euros) seront investis. Pour y parvenir, l’Office se tournera vers différents bailleurs et continuera de recourir aux emprunts obligataires dont les taux sont en baisse pour ne pas assécher sa trésorerie.
Lancé il y a tout juste deux ans, OCP Africa, la division Afrique du groupe, connaît déjà son deuxième PDG en la personne de Karim Lotfi Senhadji, 46 ans.
Entre 2013 et 2017, le politologue Mohamed Tozy, figure majeure de la vie intellectuelle et universitaire marocaine, a dirigé l’École de gouvernance et d’économie (EGE) de Rabat. Il a participé à la création, en 2014, de la chaire d’études africaines comparées, dirigée par Jean-François Bayart, cofondateur et ex-directeur de la revue « Politique africaine ».
Spécialiste de l’agroalimentaire au sein du Boston Consulting Group (BCG) à Casablanca, Younes Zrikem a présenté à l’Africa CEO Forum, dont la 5e édition se tient à Genève lundi 20 et mardi 21 mars, sa vision des principales évolutions qui toucheront ce secteur crucial pour l’économie et la sécurité alimentaire africaine.