Alors que les maliens Toguna et DPA aspirent à un destin régional en Afrique de l’Ouest, plusieurs autres acteurs des engrais tirent leur épingle du jeu. Tour d’horizon.
Clé de voûte du secteur agricole, l’approvisionnement en fertilisant représente un marché stratégique, qui réunit quelques acteurs de poids et une galaxie d’autres opérateurs aux grandes ambitions. Plongée dans un milieu à cheval entre l’économie et la politique.
Le conflit armé qui frappe le Soudan à des incidences multiples. Si tous les secteurs sont touchés, l’importance des répercutions dépend notamment de la proximité des activités avec la capitale Khartoum.
Si les relations entre Mohammed VI et Nicolas Sarkozy ont toujours été amicales, l’épisode de la vente ratée des avions Rafale, auxquels le Maroc a préféré des F-16 américains, a été très mal vécu à Paris. Le TGV Casa-Tanger concédé à Alstom est venu à point nommé pour le faire oublier.
Engagés dans des partenariats stratégiques, Rabat, Alger et Tunis se ruent vers l’hydrogène vert. Si les intentions sont diverses, le déploiement des projets de production demeure une priorité.
Le binôme Chakib Alj-Mehdi Tazi est, une nouvelle fois, le seul à se présenter à sa propre succession à la tête de la CGEM. Pourquoi ce poste, autrefois si convoité, ne séduit plus ?
Le leader mondial des phosphates vient de décrocher un important prêt de la Société financière internationale (IFC) pour la construction de quatre centrales solaires.
Porté par une performance opérationnelle sans précédent, le groupe piloté par Mostafa Terrab a surfé sur l’envolée des prix de ses produits pour enregistrer des résultats financiers « exceptionnels ».
Qu’elle soit préparée en amont ou réalisée discrètement à la mort du chef de famille, la succession à la tête de certains groupes a lieu, la plupart du temps, sans anicroche. Plongée dans les coulisses des cas les plus emblématiques du royaume : Akwa Group, Holmarcom, Safari et Diana Holding.
Sidérurgie, mines et même outsourcing ont permis aux groupes nord-africains d’enregistrer de belles performances dans notre classement régional des 500 Champions africains 2023.
Après la crise liée au Covid, la reprise d’activité des 500 champions africains est quasi générale. Porté par la croissance et la hausse du cours des matières premières, le total de leur chiffre d’affaires a bondi de près de 12 % en 2021.
Tandis que le royaume tarde à lever tous les freins au bon développement de l’économie numérique, le secteur affiche un certain dynamisme, spécifiquement en ce début d’année 2023.
Depuis son rapprochement avec les États-Unis et la normalisation de ses relations avec Israël, le royaume a rejoint la liste des cibles potentielles des hackers iraniens. Et vient de participer, avec les autres pays signataires des Accords d’Abraham, à une réunion de mise à niveau concertée de leur moyens de cyberdéfense.
En Afrique orientale, le groupe marocain dirigé par Mostafa Terrab, leader sur le continent, fait face à une concurrence croissante du géant saoudien des engrais et des mines. Explications.
Après deux années en or, le géant marocain des phosphates dispose des moyens financiers de réussir l’ambitieuse transition verte qu’il promet. Mais le plus dur reste à faire.
Artisan de la modernisation du secteur marocain des télécoms, puis de l’expansion de l’opérateur historique dans le royaume et en Afrique, l’ex-ministre, devenu l’un des dirigeants d’entreprise les plus influents du pays, traverse une zone de turbulences sans précédent.
De Casablanca Finance City à la CGEM, en passant par des cabinets de conseil renommés, le très réservé PDG de la Banque centrale populaire étoffe son réseau sans faire de bruit.
Produisant peu d’engrais sur son sol, le continent demeure dépendant des importations venant notamment de Russie et d’Ukraine. Avec la guerre qui a éclaté entre les deux pays, l’approvisionnement de nombreux pays africains tourne au casse-tête. Décryptage en infographies.
Avec l’inflation des produits alimentaires, c’est l’autre répercussion de la guerre en Ukraine : une explosion du coût des engrais, qui frappe durement le continent africain.
Mobilisation financière, investissement dans l’énergie et les transports et prise en compte des besoins du marché national sont cruciaux pour créer de la valeur ajoutée localement dans les domaines minier et agricole, souligne Yves Jégourel, professeur en économie.
Alors que la Russie fait l’objet de sanctions internationales et que la Chine a donné un coup de frein à ses exportations d’engrais, le géant marocain du phosphate enchaîne les performances grâce à l’envolée des prix et prévoit d’augmenter sa production pour répondre à la demande.
Une coentreprise avec la Chine, des investissements… L’Algérie multiplie les initiatives pour relancer la filière phosphate largement dominée par le marocain OCP.
Le géant des phosphates annonce la création d’une coentreprise avec une filiale de l’un des plus puissants groupes industriels américains. Objectif : développer la production d’engrais du complexe du port de Jorf Lasfar.
En esquivant le Maroc pour approvisionner l’Espagne, l’Algérie peut affecter durement la production électrique du royaume. Mais pour Alger, le casse-tête logistico-financier est significatif. Et Madrid pourrait s’imposer en arbitre.
Doté de ressources considérables en énergies renouvelables, le royaume parie sur ce « carburant du futur » à travers plusieurs projets à visée industrielle, mais s’interroge sur l’opportunité de tout miser sur l’export.