Point de ralliement d’intervenants VIP tels qu’Edgar Morin, Rama Yade ou Rachid Guerraoui, l’université où le prince héritier Moulay El Hassan effectue ses études est en passe de devenir le MIT de l’Afrique.
Le groupe marocain dirigé par Mostafa Terrab conteste la décision de l’administration américaine, favorable à son concurrent Mosaic, de taxer ses importations d’engrais.
Toujours sous l’emprise des tensions monétaires et du yoyo des matières premières, l’activité des champions du continent a reculé pour la deuxième année consécutive. Les entreprises ouest-africaines s’en sortent plutôt mieux.
Dans cette seconde partie de l’interview accordée à Jeune Afrique, le PDG du géant marocain des engrais revient sur l’année 2020, des bouleversements entraînés par la pandémie de Covid à la plainte déposée contre son groupe par l’américain Mosaic.
Dans ce premier volet de l’interview exclusive accordée à Jeune Afrique, le PDG du géant marocain des engrais dessine la feuille de route de son groupe pour les dix années à venir.
Malgré des tensions politiques récurrentes entre Rabat et Alger, les échanges commerciaux n’ont jamais cessé. S’élevant à plus d’un demi-milliard de dollars par an, ils impliquent des poids lourds des deux économies.
Le groupe russe avance ses pions avec une stratégie commerciale offensive, tandis que le géant marocain, dominateur dans la région, poursuit sa stratégie collaborative avec les États.
L’administration Biden, suivant une procédure initiée sous la présidence Trump, a confirmé l’imposition de droits de douane sur les importations d’engrais venant du Maroc, un coup dur pour OCP.
Ancienne élève et enseignante de Sciences Po Paris, l’ex-ministre PS sous François Hollande va enseigner à l’Université Mohammed VI Polytechnique de Benguerir, près de Marrakech. Tout en restant directrice France de l’ONG ONE.
Pour le directeur des opérations du géant marocain des phosphates, la crise liée au coronavirus et le contexte actuel peuvent, paradoxalement, contribuer au développement de l’agriculture sur le continent.
En dépit d’un rating en recul de la part de l’agence américaine, le géant marocain des phosphates, qui maintient ses activités malgré le coronavirus, met en avant la résilience de son modèle et des perspectives de marché sur la pente ascendante.
Le leader marocain des engrais présente de bons résultats annuels et une rentabilité « supérieure à la moyenne du secteur », en dépit de conditions de marché moins favorables.
Ce projet, censé tripler la fourniture d’engrais au Nigeria par l’Office chérifien des phosphates, permettra aussi au groupe de contourner l’interdiction d’importer de l’engrais décidé par le président nigérian en mars dernier.
À la veille du grand remaniement annoncé dans l’administration, le rapport annuel de la Cour des comptes, présidée par l’ex-Premier ministre Driss Jettou, offre une première idée des chances des uns et des autres de conserver leurs postes.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Le royaume et ses entreprises sont notamment impliqués dans le financement et la réalisation de projets structurants majeurs pour le continent.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? L’exemple de l’OCP.
Le PDG du groupe OCP devient le premier dirigeant africain à présider l’association professionnelle. Aux manettes du géant des phosphates depuis 2006, ce Marocain diplômé de l’École nationale des Ponts et Chaussées a travaillé pour Bechtel Civil et Minerals ainsi qu’à la Banque mondiale.
Avec des indicateurs financiers en forte hausse pour l’année 2018, le géant chérifien de l’engrais accueille « très favorablement » les recommandations formulées par la Cour des comptes marocaine, malgré les insuffisances organisationnelles que souligne cette dernière.
La décision de la Banque centrale nigériane d’interdire l’importation des engrais NPK ravit les industriels locaux autant qu’elle menace les résultats de certains acteurs internationaux.
Les deux sociétés ont décidé de construire le premier Master Rebuild Center (MRC) dédié à l’Afrique du Nord et à l’Afrique de l’Ouest. L’unité reconstruira 100 moteurs par an à partir de 2021.
Le lancement de la méga-raffinerie de Lekki, prévu pour 2020, devrait permettre au groupe Dangote de voir son chiffre d’affaires passer de 5 à 28 milliards de dollars. De quoi impulser le développement du groupe nigérian au-delà même des frontières du continent.
Le chef du gouvernement marocain a assisté mardi 1er janvier à l’investiture du controversé président brésilien d’extrême droite, Jair Bolsonaro. Une présence qui traduit l’importance des relations entre Rabat et Brasilia, aussi bien sur le plan diplomatique que commercial.
En dix ans, l’Office chérifien des phosphates s’est métamorphosé en géant des engrais. Face aux Chinois, aux Américains et aux Saoudiens, il vise aujourd’hui la place de numéro un mondial, sans oublier d’appuyer la stratégie du royaume partout où il le peut. De la recherche scientifique au développement du Sahara.
En 2007, OCP capture 47 % des parts de marché mondial du phosphate, mais n’a pas encore réussi son entrée dans le secteur de l’engrais, du fait de la faiblesse de ses moyens financiers, par excès de prudence et sans doute aussi par manque de compétences techniques.
Les Printemps arabes sont au cœur de la dernière publication de l’OCP Policy Center. Le think tank lié à l’entreprise publique des phosphates du Maroc n’élude pas les récentes manifestations du Nord du pays.
Le groupe marocain OCP a pu récupérer une cargaison bloquée à Port Elizabeth depuis mai 2017 suite à une plainte du Polisario. Mais il a fallu à l’entreprise s’acquitter d’abord des frais judiciaires.