À la veille du grand remaniement annoncé dans l’administration, le rapport annuel de la Cour des comptes, présidée par l’ex-Premier ministre Driss Jettou, offre une première idée des chances des uns et des autres de conserver leurs postes.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Le royaume et ses entreprises sont notamment impliqués dans le financement et la réalisation de projets structurants majeurs pour le continent.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? L’exemple de l’OCP.
Le PDG du groupe OCP devient le premier dirigeant africain à présider l’association professionnelle. Aux manettes du géant des phosphates depuis 2006, ce Marocain diplômé de l’École nationale des Ponts et Chaussées a travaillé pour Bechtel Civil et Minerals ainsi qu’à la Banque mondiale.
Avec des indicateurs financiers en forte hausse pour l’année 2018, le géant chérifien de l’engrais accueille « très favorablement » les recommandations formulées par la Cour des comptes marocaine, malgré les insuffisances organisationnelles que souligne cette dernière.
La décision de la Banque centrale nigériane d’interdire l’importation des engrais NPK ravit les industriels locaux autant qu’elle menace les résultats de certains acteurs internationaux.
Les deux sociétés ont décidé de construire le premier Master Rebuild Center (MRC) dédié à l’Afrique du Nord et à l’Afrique de l’Ouest. L’unité reconstruira 100 moteurs par an à partir de 2021.
Le lancement de la méga-raffinerie de Lekki, prévu pour 2020, devrait permettre au groupe Dangote de voir son chiffre d’affaires passer de 5 à 28 milliards de dollars. De quoi impulser le développement du groupe nigérian au-delà même des frontières du continent.
Le chef du gouvernement marocain a assisté mardi 1er janvier à l’investiture du controversé président brésilien d’extrême droite, Jair Bolsonaro. Une présence qui traduit l’importance des relations entre Rabat et Brasilia, aussi bien sur le plan diplomatique que commercial.
En dix ans, l’Office chérifien des phosphates s’est métamorphosé en géant des engrais. Face aux Chinois, aux Américains et aux Saoudiens, il vise aujourd’hui la place de numéro un mondial, sans oublier d’appuyer la stratégie du royaume partout où il le peut. De la recherche scientifique au développement du Sahara.
En 2007, OCP capture 47 % des parts de marché mondial du phosphate, mais n’a pas encore réussi son entrée dans le secteur de l’engrais, du fait de la faiblesse de ses moyens financiers, par excès de prudence et sans doute aussi par manque de compétences techniques.
Les Printemps arabes sont au cœur de la dernière publication de l’OCP Policy Center. Le think tank lié à l’entreprise publique des phosphates du Maroc n’élude pas les récentes manifestations du Nord du pays.
Le groupe marocain OCP a pu récupérer une cargaison bloquée à Port Elizabeth depuis mai 2017 suite à une plainte du Polisario. Mais il a fallu à l’entreprise s’acquitter d’abord des frais judiciaires.
L’Office chérifien des phosphates (OCP) a annoncé mardi 8 mai avoir « récupéré pour un dollar symbolique » une cargaison de 55 000 tonnes mise aux enchères en Afrique du Sud après sa saisie sur plainte du Front Polisario.
Dirigeants, chefs d’entreprise et start-up prometteuses étaient en lice des Awards, les récompenses attribuées chaque année par le jury de l’Africa CEO Forum. La remise des prix de cette 6e édition a eu lieu lundi soir à Abidjan. Tour d’horizon des récipiendaires.
La Cour de justice l’Union européenne (CJUE) a validé l’accord de pêche entre l’UE et le Maroc, tout en rappelant que ce dernier n’est pas applicable au Sahara occidental et aux eaux adjacentes.
Le continent africain aiguise les appétits des industriels des engrais, tant les marges de croissance possibles sont importantes. Yara International, leader mondial dans le domaine, et l’Office chérifien des phosphates (OCP), qui furent un temps partenaires, s’y livrent désormais une âpre bataille.
Le cabinet Konfidants, partenaire de l’Initiative AfroChampions, a réalisé son tout premier index des « African Globalizers », les entreprises africaines qui ont dépassé les frontières du continent pour conquérir de nouveaux marchés. Un classement que Jeune Afrique publie, analyse et décrypte en exclusivité.
Entre 2013 et 2017, le politologue Mohamed Tozy, figure majeure de la vie intellectuelle et universitaire marocaine, a dirigé l’École de gouvernance et d’économie (EGE) de Rabat. Il a participé à la création, en 2014, de la chaire d’études africaines comparées, dirigée par Jean-François Bayart, cofondateur et ex-directeur de la revue « Politique africaine ».
Confrontée à un recul de la demande en Europe et aux États-Unis, la multinationale cotée à Oslo part à la conquête des marchés africains. En fournissant les gros producteurs, mais pas seulement…
Les attendus du jugement de 33 pages de la Haute Cour de justice d’Afrique du Sud, rendu le 15 juin à Port Elizabeth et concernant la demande de saisie d’une cargaison de phosphate de la mine marocaine de Bou Craa à destination de la Nouvelle-Zélande, ont laissé pantois son propriétaire, l’Office chérifien des phosphates (OCP).
Jeudi, la justice sud-africaine a confirmé l’immobilisation d’une cargaison de 50 000 tonnes de phosphate produites par l’Office chérifien des phosphates (OCP) au Sahara occidental et destiné à la Nouvelle-Zélande. La cargaison demeure immobilisée à Algoa Bay, en attendant un jugement sur le fond, suscitant une vive réaction du groupe marocain.
Le Polisario, qui avait tenté de faire saisir, au Panama, un navire transportant du phosphate extrait par l’Office chérifien des phosphates, a vu sa demande rejetée par un tribunal panaméen, rapporte Reuters ce vendredi.
Principaux investisseurs du royaume, les sociétés d’État souffrent encore de carences organisationnelles et réglementaires. Les pouvoirs publics travaillent sur un dispositif visant à les rendre plus performantes.
Spécialiste de l’agroalimentaire au sein du Boston Consulting Group (BCG) à Casablanca, Younes Zrikem a présenté à l’Africa CEO Forum, dont la 5e édition se tient à Genève lundi 20 et mardi 21 mars, sa vision des principales évolutions qui toucheront ce secteur crucial pour l’économie et la sécurité alimentaire africaine.
L’une des priorités du gouvernement est de redynamiser les filières agricoles, qui, contrairement à celles des mines, redistribuent énormément et font vivre 80 % de la population du pays.