Quand certains établissements et entreprises publics marocains enchaînent les années bénéficiaires, d’autres font grise mine, voire traînent l’image de « canards boiteux ».
Menacée par sa dépendance à OCP, qui a diversifié ses modes de transport des phosphates, la compagnie ferroviaire a su rebondir en se positionnant comme un acteur logistique indispensable à de nombreuses industries, automobile en tête.
Le Maroc, qui dispose déjà de l’un des principaux réseaux ferrés du continent, va encore creuser l’écart en 2018, avec l’inauguration de sa première ligne grande vitesse (LGV) sur 200 des 350 km reliant Tanger à Casablanca.
Les projets ferroviaires africains, bien qu’encore largement destinés au fret, s’intéressent de plus en plus au transport de passagers – même si le TGV marocain restera un cas isolé quelque temps encore.