Pierre angulaire du développement économique du royaume, certains établissements et entreprises publics enchaînent les performances. D’autres les pertes. Tour d’horizon.
LE MATCH – Après avoir cédé du terrain face à Pedro Sánchez, Emmanuel Macron s’est rattrapé en actant le soutien de Paris au plan d’autonomie marocain pour le Sahara. De quoi contrarier les ambitions de l’Espagne, qui lorgne de juteux marchés dans les infrastructures et dans l’énergie au Maroc.
Quand certains établissements et entreprises publics marocains enchaînent les années bénéficiaires, d’autres font grise mine, voire traînent l’image de « canards boiteux ».
Menacée par sa dépendance à OCP, qui a diversifié ses modes de transport des phosphates, la compagnie ferroviaire a su rebondir en se positionnant comme un acteur logistique indispensable à de nombreuses industries, automobile en tête.
Le Maroc, qui dispose déjà de l’un des principaux réseaux ferrés du continent, va encore creuser l’écart en 2018, avec l’inauguration de sa première ligne grande vitesse (LGV) sur 200 des 350 km reliant Tanger à Casablanca.
Les projets ferroviaires africains, bien qu’encore largement destinés au fret, s’intéressent de plus en plus au transport de passagers – même si le TGV marocain restera un cas isolé quelque temps encore.