Le projet de fusionner l’Office national des chemins de fer (ONCF) et Autoroutes du Maroc (ADM) vise à régler leurs problèmes d’endettement. Mais il ne sera pas effectif avant plusieurs mois.
La mise en service de la ligne à grande vitesse n’a offert qu’un court moment de répit au patron de l’Office national des chemins de fer (ONCF). Face à ses trains, Mohamed Rabie Khlie voit se profiler un concurrent aussi féroce qu’inattendu : Air Arabia.
Il dirige l’Office national des chemins de fer (ONCF) du Maroc depuis 2004 et a survécu à toutes les crises qu’a connues l’entreprise. Itinéraire d’un homme aux nerfs d’acier.
Porté comme le projet phare de la relation historique qui lie le Maroc à la France, la Ligne à grande vitesse qui relie Tanger à Casablanca a été inaugurée le 15 novembre. Le président français Emmanuel Macron était présent aux côtés du souverain marocain pour cette cérémonie.
Le légendaire palace La Mamounia, qui accueille depuis 1922 des stars du monde entier au cœur de Marrakech (sud), la capitale touristique du Maroc, a été inscrit le 8 novembre sur une liste officielle d’entreprises publiques privatisables à partir de 2019.
Erreur humaine ou responsabilité de l’Office national des chemins de fer (ONCF) ? La question est sur toutes les lèvres au Maroc, alors que l’enquête se poursuit sur les causes du déraillement du train circulant entre Rabat et Kénitra, qui a fait sept morts et 125 blessés, mardi 16 octobre.
La ligne à grande vitesse marocaine devrait permettre de relier la capitale économique Casablanca, la capitale administrative Rabat et le pôle maritime de Tanger en un peu plus de deux heures, contre presque cinq heures actuellement. La mise en exploitation devrait intervenir à l’été 2018.