S’appuyant jusqu’à présent sur la diplomatie et le soft power pour peser sur le continent, l’Arabie saoudite entend désormais y prendre des positions économiques. Autant pour défendre sa place sur la scène internationale qu’assurer son avenir dans l’après-pétrole.
L’INTERVIEW ÉCO – Basé à Abidjan, le directeur régional de la filiale du groupe singapourien dévolue aux activités agro-industrielles revient sur la cession de 35 % d’Olam Agri à un groupe saoudien. Une transaction qui, selon lui, permet à cette entité de se développer plus vite.
L’alliance avec un grand transformateur malaisien doit permettre au CCC, le régulateur du secteur du cacao en Côte d’Ivoire, de monter en puissance sur la transformation des fèves. Un partenariat stratégique qui interpelle dans le monde de l’or brun.
Grâce à des finances publiques à l’équilibre, l’heure est aux grands travaux et à la diversification. L’exécutif tchadien semble avoir toutes les cartes en main pour que le rythme de croissance économique s’accélère. Et celui du développement humain aussi.
Après avoir cédé aux Saoudiens plus de 35 % des parts de sa division « Olam Agri » en 2022, Olam Group envisage désormais de leur vendre la totalité de cette entreprise valorisée à 3,5 milliards de dollars.
Mises en vente en avril 2023, les quatre filiales africaines de l’activité minotière du groupe Castel n’ont toujours pas été cédées. L’opération se révèle plus compliquée que prévu, notamment, en raison de l’activisme des États concernés.
Le leader singapourien, qui a promis de révolutionner le secteur du coton, peine à atteindre ses ambitions. De quoi frustrer les producteurs qui réclament désormais son départ.
Si les derniers résultats annuels du groupe singapourien demeurent solides, il rencontre des difficultés à finaliser sa réorganisation, butant sur les introductions en bourse annoncées.
Le groupe est revenu, le 19 février, sur les accusations de fraude dont il fait l’objet. D’après une enquête interne, aucun employé dans le pays n’avait pris part aux faits reprochés.
L’arrivée mi-décembre au port de Douala de 50 000 tonnes de blé russe données à la Centrafrique provoque des tensions chez les meuniers camerounais et alimente des soupçons de fraude.
Récolte en berne, tensions sur les achats de fèves et incertitudes autour de l’entrée en vigueur de nouvelles règles européennes de durabilité. Le tandem Côte d’Ivoire – Ghana, leader mondial de la production d’or brun, est sous pression.
Pariant sur la Côte d’Ivoire, poids lourd africain de l’hévéa, et sur le Ghana, potentiel futur champion, le directeur du pôle caoutchouc du groupe agro-industriel Sifca met en avant les efforts de la filière pour concilier hausse de la production et traçabilité.
La montée des cours de l’or brun met sous pression le premier producteur mondial de fèves, engagé dans un bras de fer avec les industriels autant que dans une course à la traçabilité.
Critiqués pour leurs liens avec l’ancien président, les deux groupes agro-industriels ont lancé une vaste campagne de communication en vue de résonner jusqu’au sommet de l’État.
Le négociant asiatique, très actif sur le continent, est mis à mal par des accusations de fraude sur des opérations de change au Nigeria, l’un de ses marchés clés. Olam rejette toutes les allégations.
Révélée par Africa Business + et Jeune Afrique en avril, la cession des moulins de Somdiaa, filiale du géant que dirige Pierre Castel, s’annonce comme une opération majeure. Qui sont les repreneurs en lice ?
Premier exportateur de bétail d’Afrique centrale, à travers laquelle ses bêtes sont acheminées sur pied, le Tchad entend changer de braquet en pariant sur la viande. Une stratégie difficile à mettre en œuvre, malgré le plan engagé par le groupe Arise.
Si l’équilibre budgétaire a été rétabli, la situation sécuritaire régionale, la guerre en Ukraine et les intempéries ont ralenti l’essor de l’économie tchadienne. Toutefois, les efforts de modernisation et de diversification pour réduire la dépendance au pétrole commencent à porter leurs fruits.
Traçabilité, transformation locale, revenu des planteurs… Pour relever tous ces défis, le fondateur du négociant ivoirien de fèves durables assure que les acteurs locaux ont leur rôle à jouer aux côtés des géants du secteur et de l’État.
Malgré deux campagnes difficiles, la production d’or blanc tchadien a été multipliée par huit en cinq ans, depuis que le géant singapourien est entré au capital de la compagnie cotonnière nationale. Et celle-ci poursuit son essor, avec l’ouverture de nouvelles usines.
Port d’Owendo, Transgabonaise, barrage de Kinguélé-Aval, Setrag… Le fonds français Meridiam détient des actifs dans les plus importants projets de développement du Gabon. Un pari sur le long terme qui devrait se révéler gagnant pour l’entreprise et pour le pays.
Si l’Afrique de l’Ouest met l’accent sur la production de riz, plusieurs autres produits apparaissent indispensables pour garantir l’alimentation de la population et l’essor de l’agro-industrie.
Alors que commence la campagne intermédiaire de commercialisation 2022-2023, le volume de fèves disponibles et les prévisions de récolte sont en baisse. Les conséquences pourraient être graves pour certains exportateurs ivoiriens s’ils ne parvenaient pas à honorer leurs engagements auprès des acheteurs internationaux.
Alors que les maliens Toguna et DPA aspirent à un destin régional en Afrique de l’Ouest, plusieurs autres acteurs des engrais tirent leur épingle du jeu. Tour d’horizon.
Avant les disruptions déclenchées par la guerre en Ukraine et la tempête sur les prix alimentaires, le secteur agroalimentaire se portait plutôt bien en sortie de crise Covid.
Un rapport de la Cour des comptes étrille la gestion des deniers publics alloués à la lutte contre la pandémie en 2020. De son côté, le gouvernement se défend de toute irrégularité.
Israël et son secteur privé cherchent à se faire une place dans la finance, l’agriculture ou encore la santé. Rencontre avec les fondateurs de trois start-up qui sont en passe d’y parvenir.
Dans un contexte de tensions sur la sécurité alimentaire, le groupe de Sunny Verghese table sur ses bonnes performances financières pour réussir l’introduction en bourse de ses deux nouvelles filiales agribusiness.
Banquier puis conseiller du président Faure Essozimna Gnassingbé, le Béninois est associé de la société Atif et dirige la start-up MAuto. Rencontre avec un investisseur qui se projette comme un fournisseur d’énergie.
Malgré six années passées en détention, l’ancien député du parti au pouvoir passé à l’opposition n’a pas abandonné ses ambitions politiques. Jeune Afrique l’a rencontré.