En pleine pandémie de Covid, le ministre tchadien de l’Économie défend les réformes engagées par le gouvernement et annonce un bond prochain du PIB du pays, suite à la mise à jour des statistiques nationales.
La reprise de la Nouvelle Société cotonnière du Togo par Olam est le dernier acte de l’offensive du géant singapourien dans le secteur de l’or blanc en zone francophone.
Si les leaders du négoce de produits agricoles en Afrique Louis-Deyfus et Olam bénéficient sans nul doute de la faillite de leur challenger, d’autres acteurs sont en embuscade.
Pressée par la Côte d’Ivoire, le Ghana et les consommateurs, la filière cacao investit dans la traçabilité des fèves et la lutte contre la déforestation.
Le Gabon a misé fin 2019 sur un partenariat public-privé entre Arise (groupe Olam) et le fonds français Meridiam pour reconstruire plus de 700 km de routes endommagées entre Libreville et Franceville.
Olam, Cargill, Sucden, figurent parmi les grands gagnants de la nouvelle campagne de récolte de cacao en Côte d’Ivoire, au détriment des exportateurs locaux.
Concurrence accrue, concentration des acteurs, diversification des activités : les tendances du secteur de la meunerie observées il y a un an se confirment.
Après trois ans de bras de fer, les relations d’affaires entre Libreville et Paris s’apaisent et reprennent sur de meilleures bases, avec l’arrivée de nouveaux investisseurs.
Retour de la croissance après deux années d’atonie, hausse des recettes supérieure aux objectifs… La relance est timide mais réelle. Et l’État semble décidé à mener les réformes qu’exige une situation encore précaire.
Le chef du gouvernement gabonais défend les réformes menées depuis le début de la convalescence du président Ali Bongo Ondimba, ainsi que l’unité de son équipe, malgré les nombreux bouleversements opérés au sein de l’exécutif. Interview exclusive.
Après l’instauration d’un prix plancher en faveur des cacaoculteurs ivoiriens et ghanéens à la fin de l’été, les ventes de fèves ont démarré lentement, mais la filière assiste à une reprise progressive des ventes. Au Ghana, le secteur se voit encouragé par un prêt de 600 millions de dollars de la BAD et de Credit Suisse.
Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais la société d’investissement française prend place au sein du capital de GSEZ Ports, aux côtés du singapourien Olam, de l’État gabonais, et de l’African Finance Corporation.
Il y a près de dix-huit mois, l’État cédait 60 % de la société cotonnière nationale au géant singapourien. Depuis, la nouvelle direction a apuré les dettes de l’entreprise et a mis fin à la sinistrose des producteurs.
L’agro-industriel Olam a lancé une offre de rachat en direction de Dangote Flour Mills, filiale de l’empire commercial d’Aliko Dangote. Elle propose 319 millions d’euros pour acquérir l’ensemble du capital de la filiale nigériane, sur une base sans dette ni liquidité.
Face à la résistance de la concurrence, le singapourien Olam infléchit sa « stratégie de l’asphyxie ». Une pause dans son offensive ou une volonté durable de figer les positions ?
Si l’interdiction d’exporter des grumes en 2009 a permis d’attirer les investisseurs, les retombées économiques issues de leur transformation sont encore limitées.
La multiplication du nombre d’acteurs a redistribué les cartes dans le secteur des minotiers, obligeant les indépendants à se réinventer. D’autant que la rentabilité de l’activité, malgré la croissance de la consommation, est désormais sujette à caution.
Un conflit social sur la principale plantation gabonaise de palmiers à huile du géant singapourien a pris ces derniers jours une tournure violente. Plusieurs salariés ont été interpellés.
La réussite éclatante de la filiale du groupe singapourien Olam est celle de son directeur général. Grand architecte logistique du pays, il suscite l’admiration autant que la jalousie et les critiques.
L’accord conclu entre l’ancien ministre ivoirien Adama Bictogo et Gagan Gupta a permis à Olam Gabon d’obtenir la construction et la gestion du terminal industriel polyvalent de San Pedro en Côte d’Ivoire.
Pour la première fois, un jury d’experts réuni par Jeune Afrique et Africa CEO Forum a sélectionné les réalisations les plus novatrices et les plus structurantes dans le domaine des transports. Se distinguent le Corridor logistique de Nacala (Mozmabique-Malawi), le projet aéroportuaire malgache Ravinala Airports et les terminaux portuaires d’Owendo, au Gabon.
La dynamique de croissance du géant singapourien s’explique, selon le directeur exécutif et directeur de l’exploitation d’Olam, par sa volonté constante de diversification.
Cédric Sinarinzi, avocat à la cour et Thomas Léonard du cabinet de conseil Okan sont partisans des partenariats publics-privés. Devant la hausse du nombre de divorce, ils offrent leurs conseils pour que ces unions soient durables.
L’accord que N’Djamena a conclu avec Glencore en février pour restructurer sa dette doit permettre à l’économie tchadienne de reprendre du souffle. Privatisations, restructuration et diversification : le ministre de l’Économie Issa Doubragne présente son plan d’action.
L’État a décidé de régler sa dette aux entreprises privées. De quoi regagner leur confiance et, surtout, leur donner les moyens de relancer la croissance et de créer des emplois.