Touché par la baisse des prix du pétrole, l’économie gabonaise semble frémir, sous l’impulsion d’un « changement de gouvernance » promis par les plus hautes autorités. Le défi à relever est cependant de taille.
Dirigeants, chefs d’entreprise et start-up prometteuses étaient en lice des Awards, les récompenses attribuées chaque année par le jury de l’Africa CEO Forum. La remise des prix de cette 6e édition a eu lieu lundi soir à Abidjan. Tour d’horizon des récipiendaires.
Une variété de blé dur qui résiste à des températures de plus de 40°C a été mise au point par un centre de recherche de Rabat et testée dans le bassin du fleuve Sénégal. Implantée à grande échelle, elle pourrait permettre d’atténuer la dépendance alimentaire de la région.
Séduit par le discours proentreprise de l’État de Kaduna, le géant singapourien a décidé d’investir dans des usines de production de poussins et d’aliments pour animaux.
Principal initiateur de la rénovation du port d’Owendo, Gagan Gupta, président d’Olam Gabon, revient pour Jeune Afrique sur la manière dont son groupe et le groupe Bolloré ont fini par trouver un accord dans le litige qui les opposaient. Il expose également ses attentes en termes de résultats pour ce nouvel outil.
Le port d’Owendo, inauguré ce samedi 14 octobre, offre une « nouvelle porte maritime » au Gabon et va « accélérer les échanges et générer une économie de plusieurs milliards par an », promet le chef de l’État. Opérationnel depuis juin, le port entièrement rénové a finalement été lancé après un bras de fer tendu entre l’État, Bolloré Transport & Logistics et Olam Gabon.
L’ONG Mighty Earth accuse les principaux négociants de cacao et les grands chocolatiers de complicité dans la déforestation ivoirienne : selon elle, ces derniers ferment les yeux sur les conditions de culture des fèves.
Annoncée fin 2007, la création de la coentreprise Nauvu, détenue à 50 % par Olam et à 50 % par Wilmar, devait servir de socle pour leur développement commun en Afrique.
Régulièrement accusé de favoriser la déforestation, le géant singapourien de l’agro-alimentaire Olam a annoncé avoir ouvert le mardi 11 avril au Gabon sa plus grande usine d’huile de palme en Afrique.
Après avoir cédé cette branche de sa filiale gabonaise à Olam, le groupe belge s’apprête à effectuer un retrait similaire avec son entité nigériane Presco. Objectif : s’engager davantage dans l’hévéa.
Une ONG américaine, Mighty, rend le géant singapourien de l’agroalimentaire responsable de la disparition de forêts primaires au Gabon pour le développement de ses palmiers à huile.
Du circuit d’approvisionnement aux rayons des supermarchés, la Sarci et Sania s’affrontent. Mais, pour mieux contrer leurs concurrents asiatiques, ils pourraient bientôt tenter un rapprochement…
Conseils techniques, financement, alphabétisation… Pour sécuriser ses approvisionnements en noix de cajou, le groupe singapourien soigne ses relations avec les paysans. Reportage en Côte d’Ivoire.
Montant de l’acquisition : 275 millions de dollars. Les capacités de production de farine au Nigeria du géant singapourien seront triplées à 6 140 tonnes par jour.
Le groupe américain Caterpillar a signé le 30 août à Libreville un contrat de 140 millions de dollars avec la Société de transformation agricole et rurale (Sotrader).
Lancé en 1989 au Nigeria, avec un capital de 100 000 dollars dans le but d’exporter des noix de cajou vers l’Inde, Olam est aujourd’hui un géant mondial de l’agro-industrie, présent dans 65 pays et réalisant un chiffre d’affaires de 19,42 milliards de dollars pour un Ebitda de 1,168 milliard de dollars.
Co-fondateur et PDG d’Olam (19,42 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2014), Sunny Verghese tire les enseignements d’un quart de siècle de croissance de son entreprise dans le secteur agricole et les activités connexes, dans vingt-cinq pays africains.
Le géant singapourien de l’agro-industrie Olam a inauguré une usine de transformation du cacao, à San Pedro. L’unité, qui a nécessité 75 millions de dollars d’investissement, dispose d’une capacité de 75 000 tonnes.
Après avoir cédé plusieurs de ses activités en Afrique, Olam poursuit sa stratégie de recentrage en faisant l’acquisition de l’activité cacao d’ADM. L’opération permet au groupe singapourien de se hisser parmi les trois premiers acteurs de la transformation du cacao à travers le monde, notamment en Côte d’Ivoire.
Après des années d’investissements soutenus, le grand négociant singapourien cède plusieurs de ses activités sur le continent. Sous la houlette du fonds Temasek, actionnaire majoritaire, il se recentre et cherche des partenaires pour limiter les risques.
Négociant d’anacarde au Nigeria hier, cultivateur de palmiers au Gabon aujourd’hui, fabricant de sauce tomate au Ghana demain… Et la liste est loin d’être exhaustive ! Présent dans 25 pays africains, le groupe singapourien Olam poursuit sa diversification.
Dans le cadre de la restructuration de ses activités dans les produits laitiers, le groupe singapourien Olam cède son usine laitière d’Abidjan au groupe néerlandais Royal FrieslandCampina. Un signe supplémentaire de l’intérêt des leaders mondiaux du secteur pour l’Afrique.
Le groupe singapourien Olam, spécialisé dans le négoce et le courtage de denrées alimentaires, est devenu un acteur incontournable au Gabon. Et représente le tropisme asiatique des nouvelles élites gabonaises.
Arrivé en Afrique en 1989, le groupe singapourien Olam fête ses 25 ans de présence sur le continent, où il réalise près de 23 % de son chiffre d’affaires. Venkatramani Srivathsan, le patron Afrique et Moyen-Orient, présent au Africa CEO Forum, a accepté de répondre aux questions de « Jeune Afrique ».
Le fonds souverain singapourien Temasek et les managers d’Olam entendent contrôler le groupe agro-industriel à 100%. Leur offre le valorise à 4,3 milliards de dollars
Le groupe singapourien Olam va vendre une partie de ses actifs forestiers au Gabon à un groupe d’investisseurs chinois. La transaction, d’un montant de 18 millions de dollars, devrait être finalisée au quatrième trimestre 2014.
Endetté, le singapourien Olam a décidé de réduire de moitié ses dépenses d’investissement d’ici à 2016 et de réduire sa participation dans l’usine d’engrais du Gabon.
À l’occasion de la publication de ses résultats annuels, Olam souligne son intention de se développer dans la farine au Sénégal et au Cameroun. Ainsi que, de manière plus générale, dans tous les produits alimentaires industriels en Afrique de l’Ouest.