En rachetant les participations du gestionnaire panafricain de fonds Emerging Capital Partners dans Oragroup, Simon Tiemtoré relance un processus laissé au point mort. Ce nouveau rebond sera-t-il le dernier ?
Le capital-investisseur franco-camerounais cède son fauteuil de président du conseil d’administration du groupe bancaire, aujourd’hui présent dans douze pays d’Afrique, au Sénégalais Ibrahima Diouf. Il laisse derrière lui une transaction inachevée et une série de questions.
Pour la deuxième année consécutive, le trio de tête du secteur bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine reste inchangé, selon le gendarme du secteur. Décryptage dans un contexte de grande mue du marché régional.
En Afrique de l’Ouest, de manière contrainte ou volontaire, les États réinvestissent de plus belle dans la finance, en rachetant tous azimuts des banques. Un enjeu risqué ?
Annoncé de longue date, le rachat du groupe bancaire basé à Lomé se fait attendre. Le dossier est toujours sur la table du régulateur bancaire, ultime étape qu’il doit franchir avant d’obtenir son feu vert. Explications.
En décidant de doubler le capital social minimum des établissements, à 20 milliards de F CFA, les autorités monétaires ouest-africaines cherchent à pérenniser leur business model. Mais pour préserver sa solidité, le secteur devra sans doute passer par des fusions-acquisitions.
Attirées par des avantages fiscaux et séduites par le volontarisme du Togo de Faure Essozimna Gnassingbé, plusieurs institutions financières ont implanté leur siège dans la capitale. Suffisant pour en faire un hub financier ? Eléments de réponse.
Entre le putsch contre le président Mohamed Bazoum et les sanctions consécutives de la Cedeao, Niamey traverse une période de turbulences financières qui a déclenché un effet domino dans les pays voisins, estime l’agence de notation Moody’s.
En attendant de boucler définitivement le rachat du groupe bancaire panafricain dans le courant de 2024, l’avocat d’affaires et banquier réorganise son holding bancaire. Explications.
Les filiales burkinabè et mozambicaine de la banque française seront reprises par le groupe piloté par le banquier américano-burkinabè Simon Tiemtoré, sous réserve d’une validation de l’accord par les autorités réglementaires.
Acquisition des filiales de BNP Paribas au Burkina et en Guinée et maintenant du réseau Oragroup, négociations avec Société générale… Le banquier s’emploie à disrupter le secteur financier ouest-africain avec Vista Bank. Son objectif : bâtir un groupe panafricain. Jeune Afrique vous en livre les dessous.
Le fonds d’investissement panafricain Emerging Capital Partners (ECP) annonce, ce jeudi 10 août, la signature d’un accord en vue de la cession totale de ses parts dans Oragroup au groupe Vista.
Marqué par un ultra dynamisme ces douze derniers mois, le marché de l’Union économique et monétaire souffre néanmoins de sorties décevantes en valeur. Quel mécanisme régit ce marché spécifique, qui en sont les acteurs, pourquoi un tel engouement ? Les explications de Jeune Afrique.
Cession, inclusion financière, start-up, croissance… Le financier camerounais, qui a pris les rênes d’Oragroup en 2019, balaie pour Jeune Afrique les dernières tendances du secteur bancaire en Afrique et les orientations stratégiques du groupe.
La deuxième édition de l’Africa Financial Industry Summit réunit plus de 600 dirigeants de la finance continentale, dans un contexte de bouleversements sectoriels majeurs. Objectif : élaborer des solutions et s’armer collectivement face aux crises.
La cession du holding se confirme, selon nos informations, permettant au groupe bancaire de clore un long suspens et à Simon Tiemtoré de concrétiser sa stratégie de bâtir un groupe panafricain, à l’instar de Coris Bank.
Processus au long cours, la cession de l’un des fleurons du continent agite l’ensemble du secteur financier africain. Décryptage d’une saga à rebondissements.
Près de deux ans après avoir été retoquée, la cession de l’un des principaux groupes bancaires africains est à nouveau au cœur de l’actualité financière. Le décryptage de Jeune Afrique.
Afrique de l’Ouest, fonds souverains, prévoyance… Le financier ivoirien dévoile pour Jeune Afrique les détails de sa coentreprise avec SouthBridge Investments, lancée le 1er mars.
Qualité des prêts, rentabilité, liquidité en devises : l’agence de notation s’inquiète pour les banques du continent en 2021. Mais certains établissements sont mieux armés que d’autres selon les analystes.
Le conglomérat malgache et la banque panafricaine s’allient pour lancer un service de banque mobile affranchi des atouts des télécoms. Un pari que peu ont réussi jusqu’ici.
Manque de transparence, incertitudes politiques et contraintes réglementaires redoublées ont conduit au rejet d’une transaction historique dans la finance ouest-africaine. L’analyse de Jeune Afrique.
Approuvé par l’exécutif, le rachat du groupe par la caisse ivoirienne de retraite diversifie le portefeuille de celle-ci et repositionne l’État sur un segment où il était peu présent.
La caisse générale de retraite des agents de l’État de Côte d’Ivoire devient l’actionnaire majoritaire de la banque Oragroup. Elle succède ainsi au fonds d’investissement panafricain Emerging Capital Partners, qui était entré au capital du groupe en 2008.
Les principales places boursières du continent affichent des performances médiocres depuis le début de l’année. Mais l’amélioration de la conjoncture devrait ranimer l’intérêt des investisseurs.
Oragroup annonce des résultats en forte progression pour l’année 2018, à l’heure de l’arrivée de Ferdinand Ngon Kemoum pour succéder à Binta Touré Ndoye à la direction générale.
L’entrée d’Orabank à la Bourse régionale des valeurs mobilières a permis à Oragroup de lever 56,9 milliards de francs CFA, dont environ la moitié sera consacrée à la croissance et au renforcement de ses filiales. Binta Touré Ndoye, directrice générale du groupe, détaille la stratégie de l’entreprise.