Usine numérique locale, centre de compétences pour faire émerger les talents africains, investissements sociaux… Rappelant qu’Orange mise de longue date sur le « made in Africa », son responsable Afrique et Moyen-Orient souligne que cette stratégie permet au groupe d’être épargné par les remous politiques dans la région.
Le régulateur éthiopien vise juin pour l’ouverture des candidatures à une deuxième licence d’opérateur privé et la cession d’une partie d’Ethio Telecom. Dans ce contexte porteur, les émissaires des principaux opérateurs actifs dans la région se succèdent à Addis-Abeba. JA lève le voile sur ces tractations.
Directeur général d’Orange Afrique et Moyen-Orient depuis juillet 2022, Jérôme Hénique détaille en exclusivité pour Jeune Afrique les nouvelles ambitions du groupe de télécommunications présent dans 18 pays du continent.
Malgré des années de consolidation, le marché africain des télécoms regorge toujours d’opportunités d’expansion. Tour d’horizon des principaux deals en cours.
Nommée il y a six mois à la tête d’Orange, Christel Heydemann a effectué avec son état-major son premier voyage sur le continent, précisément en Côte d’Ivoire, premier marché africain de l’opérateur. L’Afrique est devenue au cours de la dernière décennie la région du monde la plus dynamique pour le géant des télécoms français.
Les entreprises et dirigeants dont les performances ont le plus contribué à la croissance du continent africain ont été distingués dans cinq catégories lors des Africa CEO Forum Awards, organisés en partenariat avec Mazars.
Celui qui quittera Orange à la fin de janvier 2022 en a fait un groupe solidement implanté en Europe et en Afrique. En onze ans de règne, Stéphane Richard a été le témoin de l’essor de la téléphonie mobile et du digital sur le continent.
Tandis que MTN, Airtel et Vodacom s’engagent sur de nouveaux terrains, le groupe français poursuit une stratégie basée sur les télécoms traditionnelles. Un choix dangereux ?
L’opérateur sud-africain pourrait être de nouveau candidat à l’obtention d’une licence en Éthiopie lors d’une seconde attribution qui interviendra dans quelques mois.
Poids lourds, outsiders et parfaits inconnus : douze candidats sont lancés dans une bataille inégale pour décrocher l’une des deux licences mises en vente par Addis-Abeba.
Toujours intéressé par l’Éthiopie, Stéphane Richard envisage également une acquisition stratégique dans les grandes économies du continent. Quitte à opérer un rapprochement avec MTN ?
À la tête d’Orange Moyen-Orient et Afrique depuis bientôt deux ans, le Sénégalais, premier Africain à diriger l’une des filiales de l’opérateur français, fait le point sur la crise actuelle à l’échelle du secteur des télécoms, dont la centralité ne s’est jamais affirmée avec autant d’évidence qu’en ces temps de confinement et d’hyperconnexion.
Avec une croissance du chiffre d’affaires de 6,2 % en 2019, la région Afrique et Moyen Orient est de loin le marché le plus dynamique du groupe qui y intensifie ses investissements. Selon ses objectifs, elle doit représenter 20 % de ses revenus en 2025.
L’opérateur français de télécoms ne disposait pas de siège opérationnel en Afrique. Il est désormais installé dans le nouveau quartier Casablanca Finance City.
Devant les investisseurs et la presse réunis mercredi, le PDG d’Orange s’est montré très prudent quant à la capacité de l’Éthiopie à privatiser rapidement son secteur des télécoms.
Implanté au Maroc, en Tunisie et en Égypte, le groupe français ne parvient pas à inquiéter les leaders de ces marchés, et sa transformation en opérateur de services piétine… en attendant l’arrivée en 2020 d’Orange Money dans le royaume chérifien.
L’opérateur français Orange et Liquid Telecom, la filiale du zimbabwéen Econet Wireless, ont chacun annoncé la mise en place de nouveaux réseaux de fibre optique terrestre lors du forum AfricaCom qui s’est tenu cette semaine en Afrique du Sud.
L’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun a infligé une amende globale de 3,5 milliards de francs CFA aux opérateurs MTN, Orange et Nexttel, notamment accusés d’avoir violé la réglementation sur l’identification des abonnés.
Après avoir relancé Orange Money au Sénégal, la polytechnicienne pilote la transformation numérique des filiales de l’opérateur français sur le continent.
Avec 5,1 % de croissance en 2018, l’Afrique est le marché le plus dynamique de l’opérateur téléphonique français Orange, qui y réalise environ 12,6 % de son chiffre d’affaires, a indiqué le groupe à Londres, le 21 juin.
Dans son ouvrage « Booming Africa », Bruno Mettling, président d’Orange Middle East and Africa, défend la vision d’une Afrique émergente tirée par les nouvelles technologies. Il revient pour Jeune Afrique sur ses principales conclusions.
La plateforme panafricaine Jumia devrait battre de nouveaux records cette année. Mais elle n’est toujours pas rentable et reste à la recherche du modèle qui a permis aux géants Alibaba et Amazon de prospérer.
C’est à un Africain que l’opérateur français a confié, en mai, la direction de sa zone Afrique et Moyen-Orient. Et c’est à Jeune Afrique que le Sénégalais a choisi de donner sa première interview.
L’opérateur français est parvenu, au forceps, à conquérir la place de numéro un dans le pays. Sur un marché très concurrentiel, il vise les 10 millions de clients d’ici à 2020.
Nommée à la tête d’Orange Sierra Leone, cette Sénégalaise de 33 ans, diplômée de HEC Paris et du MIT, remplace Sékou Dramé, parti prendre la direction du groupe Sonatel. Celle qui a commencé sa carrière chez McKinsey en 2009, avant d’intégrer Orange en 2013, était jusqu’ici directrice marketing d’Orange Money.
Cet ingénieur de formation, diplômé en logistique de l’INP-HB de Yamoussoukro, a collectionné les postes en supply chain ou en tant qu’acheteur au sein de multinationales comme Unilever et Nestlé, avant d’intégrer en 2008 le secteur des télécoms. Passé par MTN et Airtel, il vient d’être nommé PDG d’Orange en RD Congo.
L’opérateur, Orange nomme le Sénégalais Alioune Ndiaye directeur général des filiales réunies au sein d’Orange Middle East and Africa (OMEA). Quatre autres Africains vont siéger au comité de direction de ce holding.