Le spécialiste américain des paiements et le groupe français de télécommunications annoncent un partenariat financier qui confirme Orange Money, l’un des principaux leviers de croissance d’Orange, dans sa position. Et fait de Mastercard un acteur central du secteur en Afrique.
Jusqu’ici présente uniquement en Côte d’Ivoire, la filière bancaire africaine du groupe français a obtenu le feu vert de la commission bancaire de l’UMOA pour se lancer au pays de la Teranga. Elle visait initialement un lancement en 2021.
Huit start-up innovantes ont été sélectionnées dans le cadre de l’Ecobank Challenge Fintech 2023 sur quelque 1 490 candidatures. Un concours qu’organise chaque année le groupe dirigé par Jeremy Awori.
L’internet mobile, principal canal de communication du pays, est coupé depuis ce 31 juillet. Mais les Sénégalais peuvent encore se connecter et transférer de l’argent. Voici comment.
Nouvelle patronne du mobile money chez Orange, cette dirigeante au carnet d’adresses bien fourni a pour mission de transformer Orange Money en plateforme multiservices.
Voilà cinq ans que la société au pingouin est venue bouleverser les équilibres du mobile money en Afrique de l’Ouest. L’occasion pour sa directrice générale de faire un point sur les ambitions de la start-up aux 2 000 employés.
La filière bancaire africaine du groupe de télécommunications ne devrait pas être impactée par les négociations exclusives pour les activités de sa consœur en France et en Espagne avec la banque commerciale française.
Les différents secteurs de l’économie sont ébranlés par l’insécurité qui secoue le pays depuis la condamnation d’Ousmane Sonko. Si la situation perdurait, la perception du pays à l’international pourrait en pâtir.
Grâce à des partenariats dans la grande distribution et les transports, la start-up d’origine américaine, par ailleurs en discussion avec des assureurs, élargit son offre. Ce qui confirme la compétition à l’œuvre avec les opérateurs télécoms et les banques.
Au cours d’une table ronde organisée lors de la grand-messe mondiale des télécoms, les opérateurs traditionnels ont pointé du doigt la non-viabilité du modèle économique de Wave. Et reposé la question de la rémunérations des agents.
Face à la multiplication des arnaques et à leur sophistication, les plateformes de transfert d’argent sont tenues de déployer des stratégies de défense complexes pour répondre à un fléau aussi sensible que coûteux.
Directeur général d’Orange Afrique et Moyen-Orient depuis juillet 2022, Jérôme Hénique détaille en exclusivité pour Jeune Afrique les nouvelles ambitions du groupe de télécommunications présent dans 18 pays du continent.
Le patronat des télécoms pointe la responsabilité de Wave dans la déstabilisation du marché du mobile money après une semaine de grève menée par les propriétaires de points de vente. Ces derniers appliquent désormais des frais supplémentaires lors des transactions.
L’adoption de la cryptomonnaie, qui repose sur la technologie blockchain, menace une partie des transactions en mobile money. Peuvent-elles coexister ?
Alors qu’Orange Bank Africa ne dispose toujours pas des agréments l’autorisant à se lancer au Sénégal, au Mali et au Burkina Faso, son directeur général expose les avancées de la banque digitale africaine d’Orange en Côte d’Ivoire, où elle a déjà séduit 800 000 clients.
Ingénieure formée en France, la directrice régionale de la start-up américaine pour la zone Uemoa incarne la réussite du Sénégal sur la scène tech panafricaine.
Les trois opérateurs ont choisi de séparer leur activité mobile money pour attirer des investisseurs extérieurs. Mais selon certains spécialistes, le modèle low-cost de Wave pourrait mettre à mal leurs objectifs de valorisation.
Pour le patron Afrique de l’opérateur français, l’offensive tarifaire déclenchée par la start-up américaine est destructrice de valeur. La directrice de cette dernière pour la zone Uemoa voit, au contraire, cette baisse de prix comme salutaire.
Pour Cheikh Tidiane Sarr, DG d’Orange Finances Mobiles au Sénégal, l’arrivée de la start-up américaine a bousculé l’équilibre de l’écosystème construit par Sonatel depuis douze ans. Selon lui, tout le monde est perdant dans cette course aux prix bas.
Tandis que MTN, Airtel et Vodacom s’engagent sur de nouveaux terrains, le groupe français poursuit une stratégie basée sur les télécoms traditionnelles. Un choix dangereux ?
Créée par deux Américains pour baisser les frais des transactions en mobile money, la start-up est sous le feu des projecteurs depuis qu’Orange tente de freiner son développement au Sénégal.
Devenu le principal canal de l’aide financière contre les effets de la pandémie, le mobile money a consolidé son modèle en 2020 et obtenu des progrès réglementaires substantiels.
Suppression des commissions et des frais sur les transactions… Les mesures adoptées pour répondre à la pandémie représentent un « sacrifice » de plusieurs milliards de dollars.
Bien implanté au sud du Sahara, l’opérateur de télécoms veut séduire les usagers du royaume avec le portefeuille virtuel fonctionnant en interopérabilité qu’il vient de lancer.
L’unification et la simplification des systèmes de paiement mobile ne concernent plus seulement les opérateurs de télécoms, mais aussi les banques et les commerçants du continent.
Avec une croissance du chiffre d’affaires de 6,2 % en 2019, la région Afrique et Moyen Orient est de loin le marché le plus dynamique du groupe qui y intensifie ses investissements. Selon ses objectifs, elle doit représenter 20 % de ses revenus en 2025.
Verser les salaires des fonctionnaires ou percevoir les impôts par téléphone : telle est depuis le début du mois de janvier la nouvelle stratégie de la Centrafrique pour lutter contre la corruption et le brigandage. Mais cette numérisation des flux financiers n’en est encore qu’à ses prémices.
Implanté au Maroc, en Tunisie et en Égypte, le groupe français ne parvient pas à inquiéter les leaders de ces marchés, et sa transformation en opérateur de services piétine… en attendant l’arrivée en 2020 d’Orange Money dans le royaume chérifien.