Implanté au Maroc, en Tunisie et en Égypte, le groupe français ne parvient pas à inquiéter les leaders de ces marchés, et sa transformation en opérateur de services piétine… en attendant l’arrivée en 2020 d’Orange Money dans le royaume chérifien.
Le groupe de télécoms français Orange va vendre sa filiale en difficulté au Niger, a annoncé le gouvernement nigérien. L’actionnaire minoritaire, la société Zamani Com S.A.S, de l’homme d’affaires nigérien Mohamed Rhissa, associé au Malien Moctar Thiam, en prend le contrôle.
Les employés d’Orange au Niger ont entamé mardi 20 août une grève de deux jours. Objectif : obtenir des négociations salariales et débattre de l’avenir de la filiale nigérienne de l’entreprise française, en négociation avec des actionnaires minoritaires d’Orange Niger concernant sa cession.
Après de nombreuses difficultés avec les autorités et faute d’accord avec ses créanciers, Orange reconnaît avoir été contacté par des repreneurs intéressés par sa filiale nigérienne. Pour autant, le groupe ne fait aucun commentaire sur un possible accord avec Niel Telecom.
Confrontée à « d’importantes difficultés économiques », conséquence notamment de son bras de fer avec le gouvernement nigérien, la filiale de l’opérateur français vient de solliciter l’ouverture d’une procédure de règlement préventif auprès du tribunal de commerce de Niamey, censée lui éviter de se trouver en cessation de paiement.