Via sa filiale Teralys, le fonds d’investissement s’apprête à racheter le fabricant italien de pâte à tartiner Nutkao, implanté en Europe, aux États-Unis et au Ghana. Une opération qui confirme son appétit pour l’agrobusiness.
Malgré un contexte économique globalement difficile, certains groupes marocains ont réalisé des opérations d’envergure au Maroc, en Europe et en Afrique subsaharienne. Tour d’horizon.
PDG et fondateur du champion sénégalais Patisen depuis plus de quarante ans, l’homme d’affaires passe le relais au holding royal marocain Al Mada. Une nouvelle page pour le groupe dont l’objectif est de s’imposer comme « leader de l’agroalimentaire de Dakar à Djibouti ».
Le holding royal marocain, via sa nouvelle filiale dédiée à l’agroalimentaire, doit devenir actionnaire majoritaire du champion sénégalais dirigé par Youssef Omaïs.
Fiscalité courageuse, investissements dans la production d’énergie, financements à un coût raisonnable… Les patrons africains ne manquent pas d’idées pour remporter la bataille de la production et de la transformation locales.
Certains groupes africains réalisent la majeure partie de leur chiffre d’affaires dans d’autres pays du continent. Quels sont les secrets de leur succès ?
En important du Sénégal les produits qu’elle vend au Nigeria, Patisen se dispense de payer les 20 % de taxes douanières habituelles, ces deux pays appartenant à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui favorise le libre-échange régional.
L’homme d’affaires sénégalais d’origine libanaise, Youssef Omaïs, 64 ans, a réussi à hisser Patisen, qu’il a fondé en 1981, au rang de leader de l’industrie alimentaire au pays de la Teranga.