L’INTERVIEW ÉCO – Nouveaux projets, mode opératoire contesté, incidents opérationnels, relations avec les autorités… Le directeur général du pétrolier franco-britannique livre ses quatre vérités.
Côté face, le pétrolier franco-britannique investit à tour de bras au Gabon, au Cameroun, en RDC ou encore au Congo. Côté pile, son modus operandi est empêtré dans la controverse. Décryptage.
LE PORTRAIT ÉCO – Le DG de la Gabon Oil Company (GOC) a été à la manœuvre pour acter le rachat des actifs pétroliers de Carlyle au Gabon. Une transaction pas si simple à finaliser.
La déclaration finale du forum Investing in African Energy 2024 (IAE), qui s’est tenu à Paris les 14 et 15 mai, souligne que l’Afrique doit faire partie du débat mondial sur la transition énergétique et la justice climatique.
Après l’acquisition d’Assala Energy, Brice Clotaire Oligui Nguema confirme son ambition de voir Libreville peser davantage dans le secteur des hydrocarbures en acquérant les parts que Vivo Energy détenait dans la SGEPP.
L’État gabonais et l’américain Carlyle ont finalisé l’accord de cession des actions d’Assala Energy à l’opérateur national. Et ce, au grand dam du français Maurel et Prom.
Déterminé à marquer la souveraineté du Gabon dans le secteur pétrolier, Brice Clotaire Oligui Nguema ignore à ce jour les revendications du principal syndicat pétrolier dans le dossier Perenco. La piste de la grève illimitée n’est plus à exclure.
Soulagé par la réduction « conséquente » de son endettement, le groupe français se dit prêt à (re)négocier avec Brice Clotaire Oligui Nguema le rachat du deuxième producteur pétrolier gabonais, auquel s’est opposé le chef de la junte.
Entre les engagements à sécuriser les opérations et les incitations aux investissements, le président de la transition gabonaise veut relancer une manne pétrolière en déclin.
Si la société Savannah Energy cristallise la brouille diplomatico-pétrolière entre Mahamat Idriss Déby Itno et Paul Biya, une autre entreprise joue un rôle dans ce dossier : la franco-britannique Perenco. Révélations.
Les États africains, dont la Côte d’Ivoire et le Sénégal, ainsi que les compagnies ont promu les ressources gazières pour l’électricité et discuté de la compensation carbone. De grands absents ont été toutefois remarqués. Récit.
Le directeur général délégué pour la coordination des campus de l’Icam revient sur une implantation de vingt ans au Cameroun et au Congo et livre les axes de la stratégie de l’école pour les cinq prochaines années.
Dans une interview exclusive à JA, le directeur général Benoît de la Fouchardière vante les performances de Perenco, notamment en RDC, en Tunisie et au Gabon, et défend le dialogue instauré avec les gouvernements ainsi que le bilan environnemental du groupe franco-britannique.
Des organisations de la société civile ont demandé le 15 janvier au tribunal de Port-Gentil la cessation des activités du groupe pétrolier franco-britannique ainsi qu’une expertise environnementale.
Sinopec, BW Offshore et même Total pourraient emboîter le pas à Shell et réduire drastiquement leur activité au Gabon, ou même quitter le pays, faute de soutien de l’État face à la Cemac et à l’Opep.
Non coté, le discret groupe pétrolier n’est pas soumis aux mêmes règles de transparence que la plupart de ses concurrents. Mais s’attire de plus en plus de critiques.
La filiale de la major française à Libreville a annoncé la cession de plusieurs de ses participations à Perenco, qui opérera désormais le terminal pétrolier du Cap Lopez.
Alors que le cours du baril s’effondre, rien en dehors de dispositions sanitaires drastiques n’a changé pour les compagnies actives sur le continent. En revanche, si la situation devait perdurer, certains groupes parmi les plus fragiles n’y survivraient pas.
La major franco-britannique Perenco et Libreville ont signé vendredi trois nouveaux contrats d’exploration et de partage de production (CEPP), suite à des consultations directes entre les deux parties.
Campagnes de promotion des blocs, révision des codes… Les pays producteurs de la région multiplient les initiatives pour attirer de nouveau les compagnies. Avec un résultat jusqu’à présent mitigé.
Deux compagnies congolaises ont annoncé, la semaine dernière, la découverte à Oyo d’un gisement de pétrole, estimé à 359 millions de barils. Mais il faut rester prudent quant aux chiffres avancés, prévient le chercheur Francis Perrin. Cette découverte, si elle se confirme, attirera les grands groupes et représente un défi pour Brazzaville.
Le Gabon fait les yeux doux aux investisseurs : il vient de se doter d’un nouveau code des hydrocarbures, et ambitionne de remonter la pente d’un secteur pétrolier en berne depuis la chute des prix du baril en 2014. Interview avec le ministre du Pétrole, Noël Mboumba.
Le nouveau code pétrolier gabonais entre en vigueur : il se veut plus attractif pour les entreprises avec, en contrepartie, moins de bénéfices pour l’État. Mais, alors que le pays souhaite recouvrer des rentes pétrolières similaires à celles d’avant la crise de 2014-2015, les opérateurs restent pour le moment réservés.