Propulsé à la tête de la Société des pétroles du Sénégal, cet expert-comptable de formation, inconnu du grand public, aura la lourde tâche de chapeauter l’audit et de renégocier les contrats pétroliers.
Après des mois de retard, une unité flottante indispensable à la mise en route du projet de production de gaz naturel en mer entre la Mauritanie et le Sénégal est arrivée le 11 mai à bon port.
La culture du secret dans le secteur et les clauses de stabilité qui garantissent et sécurisent les investissements des compagnies étrangères sont autant d’obstacles à une renégociation en profondeur des accords signés entre Dakar et les pétroliers.
Vainqueur du scrutin présidentiel au terme d’une campagne éclair, le candidat antisystème a fait de la renégociation des contrats avec les pétroliers une priorité. Mais comment compte-t-il s’y prendre ?
Le président du Club des investisseurs sénégalais (CIS) revient, pour Jeune Afrique, sur rôle que devra jouer le secteur privé local au cours du prochain quinquennat.
Les deux groupes pétroliers britanniques ont signé un contrat de plusieurs millions de dollars pour la gestion et la maintenance des infrastructures du projet Grand-Tortue Ahmeyim (GTA).
Épinglés par l’autorité fiscale sénégalaise, autour de la transaction de 2020 concernant le gisement pétrolier, Woodside Energy reste silencieux tandis que Capricorn Energy promet de se défendre.
À la tête d’une filiale de Petrosen Trading & Services, l’ingénieur géologue de 36 ans doit piloter la construction d’une usine d’urée qui devrait transformer le quotidien des agriculteurs et peser sur la balance commerciale du pays.
Malgré les difficultés de la mise en service de GTA et de Sangomar, Dakar croit toujours en son sous-sol et mise plus que jamais sur ses ressources pétrogazières pour dynamiser son développement.
Après Sangomar, l’entrée en production du Grand Tortue Ahmeyim est elle aussi décalée à 2024, alors que Dakar mise sur les énergies fossiles pour dynamiser son économie.
Candidat à l’élection présidentielle de 2024, à laquelle le chef de l’État ne se présentera finalement pas, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur souhaite que tous, y compris Ousmane Sonko, puissent concourir.
À quelques mois de l’entrée en production des champs GTA et Sangomar, Manar Sall, le directeur général de la filiale « aval » de la Société des pétroles du Sénégal, décrit à Jeune Afrique son ambitieuse feuille de route.
Épinglé par la Cour des comptes, critiqué pour son action en tant que ministre des Transports, le beau-frère de Macky Sall ne dispose que d’une étroite marge de manœuvre. Sa proximité avec le président en fait en tout cas une cible facile pour l’opposition.
La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) poursuit sa mue dans l’optique de transformer le pays en économie gazière. Son directeur général décrit à JA la stratégie de l’entreprise, détenue à 99% par l’État.
Il n’y a pas un mais des pétroles africains. Lorsqu’il est peu pourvu en soufre – moins de 0,5 % de son poids total- et de faible densité, le brut est considéré comme de bonne qualité. Et des hydrocarbures de ce type, le continent n’en manque pas.
Le britannique Cairn Energy cède ses intérêts au russe Lukoil, moyennant 400 millions de dollars. Un deal qui doit encore être validé par les autorités.
Afin d’optimiser son entrée dans le club des producteurs africains d’hydrocarbures, l’État, qui nourrit aussi de grandes ambitions dans l’aval, a totalement réorganisé l’entreprise publique.
La chute des prix du gaz et la révision drastique par plusieurs majors de leurs plans d’investissements en cette période de crise pourrait menacer le plan de Dakar de rejoindre le club des grands producteurs africains d’hydrocarbures.
L’exploitation du bloc pétrolier offshore de Sangomar, au large du Sénégal, ne commencera qu’en 2023 et non en 2022 comme cela était initialement prévu.
Entré dans le capital de la Société africaine de raffinage en 2017, Khadim Bâ, patron du spécialiste du crédit-bail, est aujourd’hui en passe d’en prendre le contrôle.
La complexe affaire Aliou Sall-Franck Timis, qui a vivement rebondi au Sénégal après la diffusion d’un reportage de la BBC, n’en finit pas d’alimenter le débat politique. L’opposition, à l’offensive, accuse le clan présidentiel d’avoir voulu étouffer un rapport gênant de l’Inspection générale d’État. Le ministère de la Justice a saisi le procureur.
Les dossiers portant sur le pétrole et le gaz déchaînent les passions au Sénégal. Au lendemain d’une concertation nationale organisée sur le sujet par le président Macky Sall, boycottée par l’opposition, le géologue Fary Ndao livre son analyse à Jeune Afrique.
La cession des parts que Timis Corp. détenait dans un important gisement de gaz au large du Sénégal au britannique BP ? « Business as usual », pour Frank Timis. L’homme d’affaires australo-roumain maintient néanmoins sa plainte contre certaines personnalités de la société civile et de l’opposition qui lui reprochent d’avoir bénéficié de passe-droits dans l’obtention de deux contrats d’exploration.