À l’heure où l’image du pays se ternit en raison des violences contre les migrants africains, Tunis ambitionne d’augmenter le volume des échanges commerciaux avec l’Afrique subsaharienne à l’horizon 2025.
Avec des équipements de pointe, une gamme variée de produits et de solides relais sur le continent, Jadida poursuit son opération séduction sur les marchés africains.
Sidérurgie, mines et même outsourcing ont permis aux groupes nord-africains d’enregistrer de belles performances dans notre classement régional des 500 Champions africains 2023.
Beurre, couscous, dattes… Depuis les propos du président Kaïs Saïed sur les migrants, les produits tunisiens sont en perte de vitesse en Afrique subsaharienne. Explications.
Malgré un chiffre d’affaires record en 2022, le conglomérat tunisien voit le cours de son action dévisser depuis plusieurs mois. En cause, une audacieuse mais coûteuse stratégie, plombée par une conjoncture difficile.
Fondé il y a cinquante-cinq ans, le holding tunisien attire plus que jamais les jeunes diplômés férus de technologie. De simple volailler, il est devenu un mastodonte diversifié grâce à une gouvernance originale et efficace.
Poids écrasant de la dette, déficits qui se creusent, investissement privé en berne, infrastructures insuffisantes… Faute d’une vision ambitieuse, les promesses du Printemps tunisien sont restées lettre morte, et les opérateurs étrangers s’impatientent.
Après le décès du président et fondateur de l’emblématique groupe tunisien, le 4 avril, le conseil d’administration de Poulina s’est réuni ce 10 avril. Le but de cette réunion : entériner la nomination de Khaled Bouricha à la tête du groupe, même si l’information ne sera officialisée que via une publication du journal officiel.
Le PDG et fondateur de Poulina Group Holding (PGH), Abdelwahab Ben Ayed, est décédé le 4 avril. Son rigorisme aura permis à la poulaillerie d’origine de devenir un empire aux milles ramifications.
Diplômé des Écoles nationales d’administration de Tunis et de Paris, ce Tunisien de 42 ans a été chef du cabinet du ministre du Transport, au ministère de la Fonction publique, PDG de la Société du réseau ferroviaire rapide et de la Pharmacie centrale. Il est nommé DG du premier groupe privé du pays.
Généralisation de la 4G, arrivée de câbles internationaux, explosion du mobile banking, la révolution digitale a déjà éclaté en Afrique et ne compte pas s’arrêter. En 2050, un quart des données informatiques mondiales seront africaines. Tout va plus vite, plus fort, plus loin. Mais nos infrastructures technologiques et nos ressources en matière de gestion de l’information permettent-elles vraiment d’accompagner l’envol de champions africains ? Sommes-nous technologiquement prêts pour l’émergence ?
Les revenus du premier groupe privé de Tunisie sont en hausse. Mais ses investissements massifs, réalisés alors que le pays stagnait et que la Libye s’effondrait, l’ont placé dans une situation financière délicate.
Déjà présent au Sénégal à travers une usine de margarine, le groupe tunisien lorgne la Côte d’Ivoire et le Ghana pour y installer des unités de production. À domicile, Poulina continue d’investir dans le secteur avicole. Son directeur général adjoint a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Le géant tunisien de l’agro-alimentaire compte investir plusieurs dizaines de millions d’euros dans l’extension de ses activités en Afrique de l’Ouest. Découvrez en exclusivités les détails de ce programme.
Après une année 2014 morose, marquée par une faible hausse de ses revenus, le groupe diversifié tunisien Poulina Holding parie sur une croissance de 7,7 % cette année et compte investir jusqu’à 180 millions de dinars (82,5 millions d’euros).
L’État tunisien a cédé 60% du capital du concessionnaire tunisien Ennakl, coté à Tunis et Casablanca, à un consortium formé des groupes Poulina et Amen. Pour 114 millions d’euros.
Héritier annoncé du fondateur de Poulina, le directeur central du groupe tunisien prend de l’envergure et gagne en visibilité. Pour Jeune Afrique, il revient sur son parcours et sur la stratégie du holding.
Le premier groupe privé tunisien n’aura pas atteint tous ses objectifs en 2008. Poulina présente un résultat d’exploitation de 85,37 millions de dinars tunisiens (DT, soit 46,5 millions d’euros) qui, bien qu’en hausse de 18,73 % par rapport à 2007, se situe en deçà des 97 millions envisagés initialement.