Grâce à sa bonne santé financière, le géant canadien est à l’affût d’opportunités dans les filières de l’or et du cuivre pour servir ses ambitions panafricaines.
Sénégal, Côte d’Ivoire, Zambie… Depuis qu’il a pris les rênes du deuxième producteur d’or de la planète, le Sud-Africain Mark Bristow est sur tous les fronts.
Multiplication du nombre d’opérateurs, entrée en exploitation de nouvelles mines, hausse de la production sur plusieurs sites… Le secteur aurifère malien se porte particulièrement bien.
Alors que la fusion entre Randgold et Barrick Gold est devenue effective le 2 janvier, l’ex-patron de Randgold et nouveau directeur général du groupe annonce d’importantes réductions d’effectifs au siège de la société et la cession de certaines mines jugées non-stratégiques.
Premier producteur mondial d’or, le canadien veut s’allier avec le groupe de Mark Bristow pour se renforcer sur le continent et améliorer son efficacité opérationnelle.
Dans un communiqué, la Société minière de Kilo-Moto SA (Sokimo), contrôlée par l’État, proteste contre la fusion sans concertation des deux géants du secteur, qui introduirait selon elle un nouveau partenaire dans la mine d’or de Kibali en lieu et place de Randgold Resources, actuellement actionnaire à 45 %.
Le numéro un mondial Barrick vient d’annoncer le rachat du deuxième producteur africain, Randgold Resources pour plus de 6 milliards de dollars en actions. Objectif : consolider sa position de leader en terme de production aurifère à l’échelle mondiale.
Arrivée d’opérateurs étrangers, entrée en exploitation de nouvelles mines, hausse de la production… Le métal jaune a le vent en poupe et contribue à maintenir le pays à flot.
La plus grande mine d’or de Côte d’Ivoire est menacée de fermeture d’ici cinq ans. Une perspective qui a déclenché un mouvement de grève, suspendu depuis qu’un accord a été conclu entre Randgold et les syndicats, alors que l’entreprise vient de révéler que la production du site a chuté de 25 % au cours des 4 premiers mois de 2018.
La semaine dernière, sept compagnies minières ont claqué la porte de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), présidée par Albert Yuma, sur fond de révision annoncée des partenariats de la Gécamines avec ces sociétés étrangères. Ce dernier leur reproche leur arrogance et leur « obstination à vouloir défendre leurs régimes préférentiels ».
La FEC, organisation patronale de la RDC, vient de perdre d’un seul coup sept adhérents : les principales sociétés minières du pays, qui estiment « ne pas être représentées de manière adéquate » par l’organisation présidée par Albert Yuma. Cette annonce intervient alors que ces sociétés se sont vues le mois dernier signifiées une prochaine renégociation de leurs partenariats avec la Gécamines, la société d’État dirigée par un certain… Albert Yuma.
Les professionnels du secteur minier africain se sont retrouvés au Cap, du 5 au 8 février, pour la conférence Mining Indaba, dans un contexte de hausse du prix des minerais. Un seul trouble-fête : la RDC, qui prévoit une réforme du code minier, rendu plus contraignant, et de renégocier les contrats de partenariats de la Gécamines au Katanga.
Grâce à la maîtrise de ses coûts, le premier producteur d’or d’Afrique francophone a poursuivi sa croissance. Mais il doit souvent batailler avec les gouvernements pour préserver ses intérêts.
L’État ivoirien accorde de nouveaux permis d’exploration, quatre gisements sont exploités, un cinquième le sera début 2018 : la filière est en pleine effervescence.
Newcrest Mining Ltd, l’un des principaux producteurs d’or dans le monde, multiplie les partenariats d’exploration en Cote d’Ivoire, frontière aurifère ouest-africaine sous-explorée, où la compagnie australienne cotée à Sydney opère déjà une mine (Bonikro).
Randgold Resources devrait atteindre ses objectifs 2016 en dépit des difficultés techniques rencontrées au premier semestre sur ses sites d’extraction aurifère ivoirien, Tongon, et congolais, Kibali.
Le groupe minier britannique a confirmé mercredi soir lors d’une conférence de presse qu’il avait accepté de régler 15 milliards de F CFA [22,9 millions d’euros] en prélude à une négociation avec l’administration, ainsi que l’annonçait Jeune Afrique le 11 octobre. En contentieux avec le Mali sur le paiement d’un arriéré de TVA, le siège de sa filiale a été fermée par les autorités de Bamako, tout comme ses comptes bancaires maliens.
Le groupe minier britannique a enregistré une nette progression de son résultat net durant le premier semestre 2016, grâce à une percée de sa production au Mali. En revanche, son premier gisement minier africain, Kibali en RD Congo, reste en-dessous de ses capacités.
Le groupe minier britannique prévoit une production de 260 000 à 280 000 onces d’or en 2016, dans sa mine de Tongon, en Côte d’Ivoire. Cette prévision est inférieure à l’objectif de 290 000 onces annoncé plus tôt dans l’année, mais elle reste supérieure aux 243 000 onces produites en 2015.
Si des discussions avaient déjà eu lieu entre le patron sud-africain Mark Bristow et l’homme d’affaires israélien controversé Dan Gertler, Randgold avait refusé de racheter la mine, jugeant alors le gisement insuffisamment porteur. Le groupe britannique a finalement trouvé un accord pour le rachat du projet minier.
En février, le groupe minier Randgold Resources envisage de passer son prix de référence de l’once de 1 000 à 900 dollars pour palier la chute continue des cours mondiaux de l’or, ainsi que l’a indiqué à « Jeune Afrique » Mark Bristow, le patron de Randgold de passage à Abidjan.
La compagnie minière britannique a annoncé la fin du projet de relance de la mine d’or d’Obuasi, l’une des plus vieilles du Ghana. Selon Randgold, il ne répond à ses critères d’investissements.
La compagnie minière Randgold annonce avoir remboursé 448 millions de dollars de prêts contractés auprès de ses actionnaires pour financer les travaux de sa mine d’or de Tongon dans le nord ivoirien.
Les deux groupes miniers ont conclu un accord afin de créer une coentreprise dans le pays, d’après un communiqué des deux sociétés. L’objectif est d’exploiter ensemble la mine d’or d’Obuasi, située à 320 kilomètres au nord-ouest d’Accra et dont la licence d’exploitation appartient à Anglogold.
La compagnie minière britannique qui exploite la mine d’or de Tongon, en Côte d’Ivoire, estime que les délestages ont entraîné un nette hausse de ses coûts et une réduction de sa production.
Cette ancienne spécialiste de la finance à la Banque mondiale pour l’Asie du Sud et ex-ministre ivoirienne de l’Énergie devient directeur non-exécutif de la firme minière, active notamment au Mali.