Depuis mai 2023, la hausse des exportations marocaines, tirées par l’aéronautique et l’automobile, se poursuit et permet de réduire légèrement le déficit commercial du royaume.
Après une baisse de régime en 2023, le groupe minier poursuit ses projets d’envergure au Maroc et au Sud du Sahara pour concrétiser son ambition : devenir un champion régional diversifié.
Si Pretoria et Rabat sont les leaders incontestés de la production de véhicules neufs sur le continent, d’autres acteurs locaux cherchent à se placer sur ce marché à fort potentiel, dans une industrie en pleine mutation.
Fiat a inauguré, à Oran, sa première usine en Algérie. L’installation de cette chaîne d’assemblage fait suite à la fin des restrictions sur les importations de véhicules dans le pays.
Pour alimenter le marché des batteries pour véhicules électriques, le groupe minier prévoit de construire une usine de traitement du sulfate de cobalt à l’horizon 2025.
En trois ans, le royaume, sous l’impulsion de Mohammed VI, a lancé plusieurs projets ambitieux pour se positionner comme un hub incontournable dans la région. Tour d’horizon des plus emblématiques.
Annoncé par le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce Ryad Mezzour, le projet de création d’un constructeur automobile purement marocain suscite des interrogations parmi les acteurs du secteur.
Le royaume multiplie les projets pour profiter de l’essor des voitures « écologiques » en Europe, son principal marché. Au niveau local, les ventes de véhicules électriques connaissent un net bond, mais restent négligeables, faute d’infrastructures et d’incitations des autorités marocaines.
Grâce à des partenariats sud-africains et marocain, les autorités du pays veulent développer une zone dédiée à cette industrie autour du port de San-Pédro et viser la zone Cedeao.
Malgré l’impact du Covid-19 et la crise des semi-conducteurs, Renault maintient sa position de leader sur le marché marocain grâce à ses deux usines de Tanger et Casablanca. Marc Nassif, directeur général dans le royaume, détaille la stratégie et les ambitions continentales du constructeur.
Menacée par sa dépendance à OCP, qui a diversifié ses modes de transport des phosphates, la compagnie ferroviaire a su rebondir en se positionnant comme un acteur logistique indispensable à de nombreuses industries, automobile en tête.
Après l’important repli de 2020, les achats de véhicules neufs ont repris cette année. Jeune Afrique s’est penché en infographies sur les marques et les modèles à la pointe du redémarrage.
Perturbé par les mesures drastiques des autorités pour favoriser un essor industriel, le marché s’est réduit comme peau de chagrin, au grand dam des concessionnaires, des constructeurs et des consommateurs.
Le constructeur français espère un coup de boost pour ses usines marocaines grâce à la remise au goût du jour de deux de ses anciens succès commerciaux et au renforcement de son intégration locale.
Après plus d’un mois d’arrêt, les deux usines marocaines de Renault doivent reprendre progressivement leurs activités, tout en respectant un protocole sanitaire pour assurer la sécurité des employés.
Le Maroc a réussi à mettre en place des filières intégrées dans l’automobile et l’aéronautique. Au sud du Sahara, l’industrialisation progresse plus lentement.
En signant, coup sur coup, deux contrats d’une durée de trois ans et d’un montant total de quelque 17,6 millions d’euros avec les constructeurs automobiles français Renault et PSA, Suez confirme sa position de leader dans le pays.
Le conflit entre l’exécutif et le producteur automobile français a tourné à l’ultimatum, depuis que Renault a donné un mois à la ministre de l’Industrie pour relever le plafond de pièces importées qui lui est imposé.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? Les filières automobile et aéronautique restent les principales locomotives du secteur secondaire. Mais le royaume est loin d’avoir exploité tout son potentiel.
Carlos Ghosn, ex-grand patron de Renault-Nissan, leader de l’automobile sur le marché africain, a été libéré sous caution le 6 mars de la prison de Kosuge, à Tokyo, après 108 jours passés en détention sur des accusations de malversations financières.
Carlos Ghosn, en détention prolongée au Japon pour des soupçons de malversations financières, pourrait être libéré avec pour « seule condition » de signer des aveux rédigés en japonais, qu’il ne comprend pas, déclare le fils du PDG de Renault, Anthony Ghosn, dans un entretien à l’hebdomadaire français le Journal du dimanche (JDD).
Les dirigeants de Renault, Nissan et Mitsubishi ont confirmé le 29 novembre la poursuite de leur alliance automobile, à l’occasion de leur première réunion depuis l’arrestation de Carlos Ghosn. La coopération se poursuit notamment au sein de l’usine Renault de Tanger-Med, au Maroc.
Le président de Renault-Nissan a été arrêté et placé en détention le 19 novembre au Japon, rapportent les médias nippons. Cela fait suite aux soupçons de malversations révélés le même jour par Nissan, après une enquête interne de l’entreprise.
Après avoir lancé plusieurs projets, le constructeur allemand présente la stratégie qu’il compte mettre en œuvre sur le continent. Entretien avec son patron au sud du Sahara.
Après une année 2017 qui a vu le constructeur français passer devant Toyota sur le continent, le vice-président de Renault pour la région Afrique – Moyen-Orient – Inde détaille la stratégie et les nouvelles ambitions du groupe.
Pour accélérer leur pénétration sur les marchés africains, les marques de l’empire du Milieu, le Chine, multiplient les ouvertures d’usine. Des initiatives appuyées par Pékin. Celles qui réussiront feront émerger de sérieux rivaux pour les leaders, Renault et toyota.
PSA est en route pour ses premières voitures « Made in Morocco ». Pour sa part, Renault Maroc devrait battre un nouveau record de production cette année. Le gouvernement vise désormais pour ce secteur plus de 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires à l’export d’ici à 2025.
Nommée directrice des systèmes d’information de Renault Afrique-Moyen-Orient, cette Marocaine s’est formée en informatique et en intelligence artificielle à l’université Al-Akhawayn d’Ifrane. Avant d’intégrer le groupe Renault en 2010, elle a passé dix ans chez Dewhirst LadiesWear Maroc en tant que manager IT.
Lancée en 1988 sous le nom de Sotra-Nord pour commercialiser des camions Renault, l’entreprise s’est diversifiée et compte désormais parmi les poids lours du secteur du transport en Guinée.
Pour la deuxième année consécutive, le déficit commercial du Maroc s’est intensifié. Cette situation s’explique, notamment, par l’envolée de la facture énergétique, que ni les exportations de phosphate, ni celles de l’industrie automobile, n’ont pu couvrir.