En 2017, les ventes de véhicules Renault en Algérie et au Maroc ont progressé bien plus vite que le marché de l’automobile dans ces pays, augmentant considérablement la part de marché du constructeur français.
Mohammed VI a paraphé lundi 11 décembre 26 conventions de partenariats, notamment avec les groupes français Renault et PSA Peugeot Citroën, en vue de l’implantation d’autant d’usines de sous-traitants.
Les concessionnaires automobiles tunisiens se considèrent doublement lésés par les hausses des taxes sur les importations prévues dans le projet de loi de finances 2018 et par la circulaire de la Banque centrale sur les produits de consommation non essentiels. Ils préviennent qu’en l’état, le prix des voitures essence neuves de moyenne gamme devrait augmenter de 13 à 30%.
Plutôt à l’aise au Maghreb, le constructeur français a encore du mal à percer au sud du Sahara. Et compte sur de nouveaux modèles et de nouvelles implantations pour s’imposer.
Dans la compétition que se livrent les deux groupes automobiles français PSA (marques Peugeot, Citroën et DS) et Renault (marques Renault et Dacia), le constructeur au losange a toujours un temps d’avance selon les derniers chiffres de ventes qui viennent d’être publiés sur l’année 2016.
En soumettant l’importation de véhicules à un système de quotas, l’État veut inciter les groupes internationaux à produire davantage sur place. Car, pour l’instant, le secteur patine.
Le français Renault, au coude-à-coude sur le continent avec ses principaux concurrents, veut se renforcer sur les marchés à fort potentiel : Nigeria, Angola, Kenya… Avec quelles stratégies commerciales et industrielles ?
Le constructeur français Renault a signé le 08 avril des partenariats avec le Maroc prévoyant environ 10 milliards de dirhams (909 millions d’euros) d’investissements en vue de bâtir une « écosystème industriel » dans le royaume. Plusieurs pans de ce projet restent encore imprécis.
De plus en plus de groupes veulent produire des voitures au Maghreb et en Afrique de l’Ouest. Mais la transformation des lignes de montage en usines de fabrication bute souvent sur l’absence de leurs principaux fournisseurs.
Le groupe portugais Salvador Caetano se positionne pour devenir le principal partenaire de Renault au sud du Sahara, dans une dizaine de pays, a appris « Jeune Afrique ».
François Hollande et le roi Mohammed VI se sont employés à démontrer que la brouille franco-marocaine appartenait au passé lors d’une visite de deux jours du président français à Tanger.
Sur ce marché aussi florissant que concurrentiel, le constructeur français est déterminé à s’imposer. Reportage dans une concession de Luanda, où la marque au losange connaît un succès grandissant.
Abdelmalek Sellal, Carlos Ghosn, Laurent Fabius et Emmanuel Macron pourraient se retrouver à Oran pour l’inauguration de la nouvelle usine algérienne de Renault.
Chez Renault, l’Afrique sera dorénavant dirigée depuis Dubaï, et non plus depuis la France. La nouvelle région Afrique – Moyen-Orient – Inde (AMI) est pilotée par Bernard Cambier.
Après avoir participé au lancement de l’usine du constructeur français au Maroc, Paul Carvalho, l’ancien opérateur du site, en a pris les rênes en novembre dernier. Sous sa direction, la production va monter en puissance pour atteindre 200 000 véhicules en 2014.
Le constructeur français Renault a signé un contrat de distribution avec la filiale est-africaine du groupe portugais Caetano Formula. Le démarrage de la distribution au Kenya et au Mozambique est prévu pour mai 2014.
Le japonais Nissan a signé un accord avec le conglomérat ouest-africain Stallion Group pour l’assemblage de véhicules dans une usine appartenant au conglomérat, près de Lagos, au Nigeria. L’usine pourrait également produire des véhicules Renault.
Renault a inauguré le 8 octobre la deuxième phase de production de l’usine de Tanger, au Maroc. Un investissement qui s’élève à 400 millions de dollars.
Lors de la troisième édition de la conférence économique organisée le 21 mars à Casablanca par Attijariwafa bank, Jacques Prost, directeur général de Renault Maroc, est revenu sur la première année d’exploitation de l’usine de Tanger.
D’après le Figaro, le constructeur automobile français Renault profitera de la visite de François Hollande en Algérie pour signer l’accord définitif sur la création d’une usine près d’Oran.
À l’occasion du Women’s Forum de Deauville, Jeune Afrique a rencontré les équipes Afrique de Renault. L’occasion de faire le point sur la stratégie africaine du groupe français qui nourrit des projets en Afrique de l’Est mais aussi au Nigeria et en Algérie.
Depuis mars dernier, le constructeur français Renault a vendu 6 000 Dacia Lodgy, fabriquées au Maroc, sur le territoire français. Selon Renault, son usine de Tanger a donné du travail à la France.
Renault, qui négocie depuis plus de deux ans l’implantation d’une usine en Algérie, a signé avec les autorités de ce pays un protocole d’accord, mais les discussions continuent en vue d’un texte définitif, a indiqué vendredi le constructeur automobile.
Le Maroc souhaite profiter de l’élan donné par le démarrage de l’usine du constructeur français Renault. Mais, si l’emploi est au rendez-vous, les fournisseurs locaux restent encore peu sollicités. Enquête à Tanger et Casablanca.
L’inauguration de l’usine marocaine a provoqué des remous à Paris, où des politiciens ont crié à la « délocalisation ». Réponse du directeur de l’usine, Tunc Basegmez, qui détaille les prochaines étapes du projet.
Le constructeur automobile français inaugure ce jeudi 9 février sa première usine marocaine. Situé à Tanger, le site géant accueillera la production de véhicules low cost, pour la plupart destinés à l’export.
Le projet d’implantation d’une usine automobile est le plus avancé des trois dossiers économiques évoqués par Jean-Pierre Raffarin lors de sa visite à Alger, les 1er et 2 février.