En Côte d’Ivoire, la montée en puissance de la loge américaine Prince Hall met en évidence le désir de couper le cordon ombilical avec les obédiences françaises.
Deux des cinq militaires qui comparaissent pour enlèvement, séquestration, assassinat, ou complicité d’enlèvement et d’assassinat du colonel-major à la retraite Adama Dosso, ont avoué leur culpabilité mercredi 3 octobre, lors de la deuxième journée du premier grand procès lié à la crise ivoirienne de 2010-2011.
C’est l’histoire d’un milliardaire émirati, d’un ancien ministre togolais et d’un pétrolier français reconverti dans le conseil. C’est l’histoire d’une arnaque tellement grosse qu’on se dit que personne n’y croira. C’est l’histoire d’un scandale à 48 millions de dollars, qui, le 15 septembre, a ramené Loïk Le Floch-Prigent derrière les barreaux, à Lomé. Enquête.
Meurtres inexpliqués, francs CFA volatilisés, opérations militaires clandestines… En Côte d’Ivoire, la décennie qui a suivi le coup d’État de 2002 contre Laurent Gbagbo aura été riche en rebondissements et lourde de secrets.
Le commandant Anselme Séka, garde du corps de l’ancienne Première dame ivoirienne Simone Gbagbo, a été inculpé jeudi 13 septembre d’assassinat, selon des sources judiciaires. Les faits qui lui sont reprochés, ont été commis pendant la crise postélectorale de 2010-2011.
Arrêté depuis le 1er septembre, l’ancien ministre togolais Pascal Bodjona s’est vu signifier, mardi 11 septembre, son inculpation pour « complicité d’escroquerie » par la justice togolaise. Il est soupçonné d’avoir joué un rôle important dans une arnaque à la nigériane qui a couté 48 millions de dollars à un homme d’affaires émirati.
Mardi 11 septembre, la justice militaire ivoirienne a enfin ouvert une enquête sur l’assassinat, en 2002, de l’ex-chef de junte Robert Gueï, qui avait renversé Henri Konan Bédié en 1999 lors du fameux « putsch de Noël ». L’ancien régime de Laurent Gbagbo est soupçonné d’avoir commandité le crime.
Libérée de prison en 2011, quand d’autres pro-Gbagbo ont été inculpés de génocide en Côte d’Ivoire, Danièle Boni-Claverie se bat pour ses ex-camarades.
L’évocation de son seul nom faisait trembler de crainte les militants de l’ex-opposition. Le commandant Anselme Séka Yapo, plus connu sous le sobriquet de Séka Séka, n’était pas seulement l’aide de camp de Simone Gbagbo, ex-première dame de Côte d’Ivoire, il était également son bras armé. En fuite depuis la chute de Laurent Gbagbo, il a été arrêté samedi à Abidjan.
En 1999, en tant que journaliste au quotidien « Le Jour », Joachim Beugré est un témoin-clé des turbulences qui agitent son pays. Une période sur laquelle il revient dans son livre-enquête « Côte d’Ivoire : coup d’État de 1999. La vérité enfin ». Qui sont les « jeunes gens » responsables du putsch, quelles sont leurs motivations, leurs rapports avec le chef de la junte qu’ils portent au pouvoir, le général Robert Guéï ? Interview.
Laurent Gbagbo s’en méfie, mais ne peut pas s’en passer ; Alassane Ouattara le courtise, mais ne parvient pas à le retourner… Depuis le second tour de la présidentielle, le chef d’état-major des armées Philippe Mangou est un homme très demandé. Portrait.
Le parti fondé en 2001 par feu le général Robert Gueï, l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire, apparaît comme la quatrième force politique du pays malgré les défections. Dans la perspective de la présidentielle du 31 octobre, l’UDPCI et son candidat, Mabri Toikeusse, résistent aux assauts du parti au pouvoir.
L’ancien conseiller français des présidents Robert Gueï et François Bozizé a été nommé « ambassadeur plénipotentiaire » du Niger par le chef de la junte, Salou Djibo.
À quelques semaines – ou à quelques mois – d’une élection présidentielle dont la date précise n’est pas encore fixée, le chef de l’État ivoirien a décidé d’entrer en campagne un peu comme on entre en guerre. C’est ce qui ressort de ce long entretien, réalisé le 12 décembre, au cours duquel cet homme tenace et pugnace ne ménage ni ses explications ni ses adversaires. Rencontre avec un président-militant.
Fabienne Pompey était journaliste à Abidjan en 1999. Aujourd’hui, elle nous raconte comment elle a vécu le coup d’Etat et la chute d’Henri Konan Bédié.
Après être passés à deux doigts de l’affrontement avec les mutins, les Français ne se sont finalement pas si mal sortis du guêpier ivoirien. Reste qu’entre Paris et Abidjan rien ne sera sans doute plus comme avant.
L’ancien chef d’état-major limogé par Bédié en 1995 prend une éclatante revanche. Même si ses relations avec Houphouët ne furent pas toujours sans nuages, il s’efforce aujourd’hui d’apparaître comme son véritable héritier. Portrait.
Au départ, la révolte d’une poignée de soldats réclamant le paiement d’arriérés de soldes. À l’arrivée, le renversement de l’un des régimes réputés les plus stables du continent.
Le général Robert Gueï a été enterré vendredi dans son village natal de Kabacouma. Assassiné le 19 septembre 2002, il avait été accusé par le pouvoir d’être à l’origine des troubles qui ont plongé le pays dans la crise.
Laissées à elles-mêmes depuis plus de quarante ans, soumises aux mêmes contrecoups du conflit que le reste de la population, les casernes, en mal de ?reconnaissance et exposées aux appétits politiciens, sont aujourd’hui l’objet d’une attention toute par
Où se trouve l’ancien chef d’état-major général des armées ? En résidence surveillée ? Caché quelque part dans Abidjan par les forces françaises ou les soldats de l’ONU ? En fuite, en attendant de pouvoir quitter le pays ? Le malaise plane. Enquête sur un
À sa disparition, en décembre 1993, Félix Houphouët-Boigny laisse un pays relativement prospère et stable, que ses héritiers vont s’employer à plonger dans le chaos. Récit.
Les témoignages se multiplient sur les exactions et les atteintes aux droits de l’homme commises aussi bien du côté des rebelles qu’à l’ombre du pouvoir. Pressé pour sa part de faire la lumière sur les activités des forces paramilitaires qui sèment la ter