Pierre angulaire du développement économique du royaume, certains établissements et entreprises publics enchaînent les performances. D’autres les pertes. Tour d’horizon.
Plans d’expansion reportés, capacités entravées, maintien d’une flotte vieillissante… Pour les compagnies africaines, la crise que traverse l’avionneur américain est loin d’être indolore.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Sous son mandat à la tête de l’ONMT, le tourisme au Maroc a connu sa pire crise mais aussi sa période la plus faste. Nommé le 1er juin dernier à la tête de l’Office national des aéroports par Mohammed VI, l’ancien haut cadre de Coca-Cola hérite de missions aussi sensibles que stratégiques.
Trop nombreux sur de trop petits marchés, les transporteurs du continent sont à la peine. Mais les appels à la consolidation et au développement de synergies ont également de la difficulté à être entendus.
Afin de renforcer sa présence à l’international, la RAM annonce la relance de sa ligne Casablanca-Pékin et l’ouverture de la liaison entre la capitale économique marocaine et Toronto.
Ouverture prochaine d’une ligne Casablanca-São Paulo, décision d’Airbus de produire un nombre croissant d’appareils dans le pays d’ici à 2026… Théâtre des exploits des pionniers Saint-Exupéry et Mermoz, fort d’une compagnie nationale puissante, le Maroc est depuis longtemps une terre d’aviation.
La mise à jour d’un antivirus de Microsoft a causé une panne mondiale. Elle a fait planter les systèmes de communication des clients de l’entreprise fondée par Bill Gates. Le dysfonctionnement en cours paralyse toute l’économie mondiale, en premier lieu le secteur aérien.
Faute de disponibilité de carburant au Mali, les opérateurs sont contraints d’annuler leurs vols, d’ajouter une escale technique à leurs trajets ou d’adapter leur capacité d’emport.
LE MATCH DE LA SEMAINE – Jusque-là absente du marché interne marocain, la compagnie low cost irlandaise vient de lancer onze lignes domestiques. De quoi contrarier les activités d’Air Arabia Maroc, contrôlé par la famille Bensalah et Othman Benjelloun.
Le pavillon éthiopien conserve son titre de « meilleure compagnie aérienne d’Afrique », même si les transporteurs africains restent loin des champions mondiaux. Le détail en tableaux.
Tout en essayant, aux États-Unis, de se sortir de la grave crise dans laquelle il est plongé, Boeing ne cesse de multiplier sa présence en Afrique. Ses cibles : les petits transporteurs aux commandes timides, dans lesquels il voit un « investissement à long terme ».
Pour Jeune Afrique, le PDG du pavillon marocain discute de la renaissance de Royal Air Maroc après le Covid-19, et de son avenir. Il balaie l’ensemble des défis actuels de son secteur, charnière pour l’économie du continent.
En embuscade alors que les relations entre les juntes militaires et Paris, mais aussi Alger, ne cessent de se détériorer, Rabat multiplie les initiatives afin de rafler la mise.
Après l’incident survenu sur un B737 MAX 9 d’Alaska Airlines, le milieu aérien est en émoi. Turkish Airlines, seule compagnie à déployer ce type d’appareil sur le continent, a cloué les siens au sol.
Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
L’aéroport international Blaise-Diagne de Dakar a franchi ce palier au cours des trois premiers trimestres de l’année 2023, d’après un rapport de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie. Cette dernière s’inquiète néanmoins d’un « dysfonctionnement » dans le respect des créneaux horaires, qui touche la quasi-totalité des vols au départ.
En visite aux Émirats arabes unis, le roi du Maroc est accompagné d’une délégation à forte composante économique, imprimant une couleur très « business » à ce déplacement royal.
Aussi bien pour le dirigeant de la compagnie nationale marocaine, Abdelhamid Addou, que pour son homologue algérien Yacine Benslimane, l’avenir passe par un positionnement d’Alger ou de Casablanca en hub entre l’Europe et l’Afrique. Pour y parvenir, chacun a sa stratégie.
Alors qu’il avait fermé ses portes en 2011 à la suite d’un vaste plan de restructuration, l’établissement, qui formait entre autres les pilotes de ligne, devrait bientôt rouvrir. Ses fonctions ne seront cependant plus les mêmes, du moins pour l’instant. Les détails.
Quand certains établissements et entreprises publics marocains enchaînent les années bénéficiaires, d’autres font grise mine, voire traînent l’image de « canards boiteux ».
Si Royal Air Maroc et Egyptair ont tous deux profité du salon aéronautique de Dubaï pour officialiser des commandes, le géant continental leur dame le pion avec la commande ferme de 31 appareils et la pose d’options sur 36 autres.
À l’occasion du 48e anniversaire de la Marche verte, le souverain marocain a réaffirmé sa volonté de faire du sud du royaume un hub économique consacré à l’Afrique.
Sous la houlette de l’Association des transporteurs aériens francophones (Ataf), les dirigeants des principales compagnies aériennes francophones opérant sur le continent ont débattu de partenariats « gagnant-gagnant » le 14 octobre, à Toulouse. Revue de détails.
Pour Mounir Houari, le directeur général du Centre régional d’investissement, la priorité accordée au développement de Dakhla et de ses environs est en train de porter ses fruits, même si des efforts restent à faire pour attirer des talents et densifier les liaisons aériennes.
Depuis une dizaine d’années, le Maroc a nettement accéléré le développement socio-économique de ses régions du Sud, lançant plusieurs chantiers de grande envergure. Le royaume entend tirer profit au maximum des spécificités qu’offre le Sahara.
En propre ou avec des partenaires comme la RAM, le pavillon sénégalais veut tourner la page des années difficiles et se penche sur l’extension de son réseau.
Les deux compagnies ont signé un accord de coopération qui va de l’augmentation des horaires et des connexions à la possibilité pour les passagers d’acheter leurs billets auprès de l’un ou l’autre transporteur.
Pour Rwandair, Air Sénégal ou encore la RAM, le plein de carburant dans les aéroports européens coûtera bientôt plus cher : les eurodéputés ont en effet validé, le 13 septembre, le principe de l’incorporation d’une part de carburants durables d’aviation (SAF) dans leur kérosène.
Comment l’État accompagnera la compagnie aérienne pour atteindre un chiffre d’affaires de plus de 8,5 milliards d’euros ? Son PDG, Hamid Addou, détaille en exclusivité pour Jeune Afrique son programme à l’horizon 2027.
Entre missions de consulting, sport et engagement politique, sept ans après son mystérieux départ, l’ancien PDG de la Royal Air Maroc mène une vie de retraité très actif.