La question a été au cœur des débats de la 50e assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa) : alors que le continent est appelé à voir son trafic aérien doubler d’ici quinze ans, les coûts d’opération y sont encore quatre fois plus importants qu’en Amérique du Nord.
Avec l’ouverture du ciel marocain, la compagnie à bas coût émiratie concurrence Royal Air Maroc sur les liaisons vers l’Europe. Et conquiert le marché intérieur.
Des passagers américains conduits à l’hôtel tandis que leurs homologues libériens restaient cantonnés à l’aéroport : la vidéo montrant la colère d’un ministre libérien suite à l’annulation de son vol par la RAM a fait le tour du web. Mais la compagnie réfute toute allégation de traitement discriminatoire.
L’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL) dément avoir signé un accord avec la direction de Royal Air Maroc, et assure vouloir organiser un référendum auprès de ses membres avant de se prononcer sur les propositions de la compagnie marocaine.
Difficile de s’envoler pour le Maghreb ces derniers jours… Après la Royal Air Maroc, c’est au tour d’Air Algérie de faire face aux revendications de ses employés. En Tunisie, l’Office de l’aviation civile et des aéroports menaçait elle aussi d’une grève générale, avant de se raviser au dernier moment.
Après sept jours de tensions sociales entre la RAM et ses pilotes, plus de 65 vols ont été annulés pour plus de 11 000 billets à rembourser. Un nouveau round de négociations a été enclenché.
Dix vols de la Royal Air Maroc (RAM) ont été annulés vendredi et d’autres pourraient connaître des perturbations, a annoncé la compagnie, en proie à de vives tensions sociales avec ses pilotes.
La compagnie va présenter un plan pour faire jeu égal avec les géants Ethiopian Airlines et Turkish Airlines. Mais l’État lui donnera-t-il les moyens de ses ambitions ?
Sa nomination le 6 février 2016 à la tête de Royal Air Maroc avait pris tout le monde de court. Abdelhamid Addou, jeune quadra, est venu remplacer Driss Benhima, éjecté lors d’un déplacement royal à Laâyoune, après dix ans aux commandes de la compagnie nationale.
L’emblématique compagnie marocaine va-t-elle diversifier sa flotte, pour l’instant majoritairement composée de Boeing ? Ce n’est pas impossible, même si les rapports entre la RAM et Airbus ne sont pas des plus simples.
Tandis qu’Air Arabia, la compagnie émiratie à bas coûts, poursuit son développement opérationnel au Maroc, la RAM a pu aussi se sentir menacée par l’arrivée d’un nouvel acteur sur la ligne Casablanca-Dakar : Air Sénégal.