Le Rwanda et le Paris Saint-Germain ont annoncé mercredi 4 décembre la signature d’un partenariat commercial. En se rapprochant du club français, propriété de l’émir du Qatar, Kigali marque une nouvelle étape dans sa proximité avec l’État du Golfe.
Si le constructeur canadien est sorti du secteur des avions commerciaux, ses appareils connaissent sur le continent une seconde jeunesse, portés par Airbus et De Havilland.
La capitale rwandaise figure désormais dans le top 3 des villes africaines pour l’accueil de congrès et l’hôtellerie haut de gamme. Un levier de croissance bientôt renforcé avec la livraison du nouvel aéroport, en 2020.
La compagnie nationale rwandaise a signé le 20 mars à Kinshasa un accord pour ouvrir une ligne directe entre Kigali et la capitale de la RDC. La liaison devrait être effective d’ici un mois.
Les lignes africaines seront parmi les premières à bénéficier du programme mondial de modernisation de la compagnie française. Objectif : répondre aux critiques persistantes et séduire une clientèle d’affaires exigeante et de plus en plus courtisée…
La compagnie entend doubler sa flotte d’ici à cinq ans et multiplie les ouvertures de lignes intercontinentales. Sans condition de profitabilité pour le moment.
Chance Ndagano, directeur général de Rwandair depuis avril 2017, arrive au milieu d’une situation complexe et doit redresser la compagnie pour s’imposer en 2018.
Dans un secteur où la concurrence s’est accrue ces dernières années, l’avionneur canadien Bombardier ambitionne d’équiper un maximum de compagnies aériennes au sud du Sahara. Et regarde vers le Maghreb. Jean-Paul Boutibou, vice-président des ventes Afrique et Moyen-Orient, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Depuis le 30 août dernier, RwandAir desservait déjà depuis Cotonou trois villes : Libreville, Brazzaville et Abidjan. Mais à partir de ce mardi 3 octobre, elle franchit une étape supplémentaire.