Finance, télécoms, distribution… L’entrepreneur burkinabè, ancien associé du tycoon ivoirien Bernard Koné Dossongui et du Béninois Séverin Adjovi au sein de Telecel Faso, a bâti le groupe Planor Afrique. Ce holding pèse plusieurs centaines de milliards de francs CFA.
Dans l’agroalimentaire, les mines ou encore la banque, plusieurs opérations stratégiques ont eu lieu en 2022 dans le royaume, menées par les champions nationaux dont Managem, Akwa et Holmarcom.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Association avec le leader mondial du courtage Marsh, acquisition de 80 % d’Axa Assistance Maroc… En quelques années, Mehdi Tazi a réussi à construire un groupe de référence dans le courtage et l’assistance. Désormais, l’ancien PDG de Saham Assurance se donne pour objectif de devenir le leader panafricain dans cinq ans.
Méconnu à l’échelle continentale, le leader des assurances à la Bourse de Maurice grignote méthodiquement des parts de marché dans l’est du continent et lorgne l’Afrique francophone.
Deux ans après avoir jeté son dévolu sur le marocain Saham Finances, le géant sud-africain Sanlam tarde à tirer le meilleur parti de cette acquisition. Mais sa direction reste optimiste.
Le Gabonais César Ekomie-Afene dispute au Camerounais Théophile Gérard Moulong la présidence de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines. Entre l’assurance-vie pour l’un, et la micro-assurance et la digitalisation pour l’autre, leur rivalité renvoie aussi à celle entre leurs deux pays au sein de l’Afrique centrale.
Alors que les leaders marocains Wafa Assurance et Saham Assurance affichent des chiffres en baisse en 2018, Atlanta Assurances a réalisé un chiffre d’affaires de 4,47 milliards de dirhams (408 millions d’euros), en hausse de 6,7 % par rapport à l’exercice précédent.
Si le Maroc est le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest, et le deuxième à l’échelle du continent, lui-même n’attire pas – ou peu – les capitaux africains. Une session a été organisée au CEO Forum pour mieux vendre la destination Maroc aux investisseurs du continent.
Le relèvement du capital minimum va redistribuer les cartes du secteur en Afrique subsaharienne francophone. JA passe au crible les forces en présence.
À la bourse de Casablanca, les profit-warnings s’enchaînent et touchent même les plus grosses capitalisations, au premier rang desquelles les entreprises ciblées par le boycott en 2018.
Lors de leur première présentation de résultats depuis le rachat de l’entreprise par Sanlam, les nouveaux visages de Saham Assurance Maroc, Christophe Buso et Mohamed Afifi, ont insisté sur les changements qui attendent encore l’assureur marocain.
Bientôt opérationnel, ce produit « charia-compatible » attendu de longue date va permettre aux compagnies d’accroître leur taux de pénétration dans le royaume.
Pour renflouer les caisses de l’État, la Direction générale des impôts marocaine (DGI) a multiplié le nombre des contrôles fiscaux auprès des plus grands groupes marocains.
Il n’avait que cinq ans quand son père, Moulay Hafid Elalamy (MHE), a créé le groupe Saham. Mais, à 28 ans, Moulay M’hamed endosse bien son costume de successeur. « Il a hérité du charme et du sens de la diplomatie de son père, mais aussi de cette capacité à rester bien entouré », nous confie un proche du groupe.
En six jours, l’action de Saham Assurance a perdu 14 % de sa valeur. L’annonce de la vente de son pôle Saham Finances au sud-africain Sanlam, le 8 mars dernier, ne lui a pas fait que du bien. Analyse.
La branche assurance du groupe marocain est cédée au sud-africain Sanlam pour 1 milliard de dollars. Une manne qui sera réinjectée dans un fonds d’investissement au sein duquel le fils du fondateur, Moulay M’hamed Elalamy, jouera les premiers rôles.
Intronisé à la tête de Saham Assurance l’année dernière, l’aîné de la fratrie est resté discret avant de refaire surface et de confirmer son statut de favori pour prendre à terme la succession de son père aux commandes du groupe.
Parmi les proches de Moulay M’hamed Elalamy (MME) au sein de Saham figurent Hicham Badreddine, en charge de le transformation digitale, et Aïda Ksikes El Bouanani, directrice communication et marketing de l’entreprise.