Réclamant au royaume 2,5 milliards d’euros de dédommagement, le milliardaire saoudien a affirmé avoir été écarté du marché de la distribution d’hydrocarbures à la suite de pressions exercées par le gouvernement marocain voire du Premier ministre Aziz Akhannouch lui-même. Jeune Afrique a eu accès à un témoignage décisif de son ancien associé qui avance le contraire.
Le Cirdi vient de condamner le Maroc à payer 150 millions de dollars à Corral Petroleum Holdings, loin des 2 milliards que réclamait le groupe saoudien. Cette décision s’inscrit dans l’imbroglio judiciaire qui entoure la plus grande faillite du royaume chérifien.
Alors que l’énigmatique Elite Capital & Co a renoncé à la reprise de l’unique raffinerie marocaine, la banque chargée d’accompagner l’épineuse liquidation poursuit sa recherche d’un acheteur potentiel.
Alors que la justice vient d’autoriser l’État marocain à disposer des capacités de stockage de la Samir, le feuilleton de la liquidation du raffineur national n’est toujours pas bouclé.
Patrimoine immatériel, goût du savoir, égalité des sexes… Pour l’économiste marocain, revenu de tous les dogmes en la matière, le progrès n’est pas qu’une affaire de chiffres et de courbes ascendantes.
Le bureau du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé la libération de l’homme d’affaires de 72 ans, arrêté lors de la purge anti-corruption de novembre 2017 en Arabie saoudite.
La première session de l’arbitrage opposant, devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements de Washington, le groupe Corral Petroleum Holdings AB du Saoudo-Éthiopien Mohammed Hussein Al Amoudi et le Maroc s’est tenue le 29 novembre.
Les biens du milliardaire saoudien Mohamed Al-Amoudi, actionnaire principal de la raffinerie marocaine, sont désormais concernés par le processus de liquidation judiciaire qui la vise. D’autres administrateurs de la compagnie ont été sanctionnés.
C’est la fin d’une des procédures du dossier tentaculaire de liquidation judiciaire de la raffinerie marocaine. Le tribunal a nommé un nouveau syndic en remplacement de Mohamed El Krimi.
Depuis le début du mois d’août 2015, l’unique raffinerie du Maroc, la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir) est à l’arrêt et les procédures judiciaires se multiplient. Le point sur l’affaire.
L’homme d’affaires saoudien Mohammed Hussein Al Amoudi a déposé le 14 mars un recours devant le Cirdi contre le royaume du Maroc, lui reprochant des « obstacles » et un traitement « injuste » après son investissement dans la société de raffinage Samir.
Selon l’agence Reuters, la justice marocaine a donné six mois supplémentaires au raffineur Samir pour reprendre sa production, interrompue en août 2015, et trouver un repreneur. L’unique raffineur de produits pétroliers du royaume est confronté à d’énormes difficultés financières et a été placé en liquidation judiciaire en mars.
La Cour d’appel de Casablanca a confirmé ce mercredi la liquidation judiciaire de la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir), a indiqué l’agence « Reuters ».
En grandes difficultés, le raffineur marocain avait été mis en liquidation le 21 mars. Son avocat affirme qu’un administrateur indépendant a été nommé pour gérer l’entreprise.
Rebondissement dans le feuilleton judiciaire de la raffinerie de Mohammedia. Le Tribunal de Commerce de Casablanca a décidé la liquidation judiciaire de la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage. La société a dix jours pour faire appel. La continuation de l’activité a été autorisée par le tribunal pendant une période de trois mois. La Samir a dix jours pour faire appel.
Depuis qu’il a racheté la raffinerie, en 1997, le saoudien Corral a rechigné à investir… tout en accumulant beaucoup de dettes. Aujourd’hui, l’activité est au point mort. Retour sur les origines du scandale.
Un des nombreux créanciers de la raffinerie nationale, qui traîne des dettes de plus de 20 milliards de dirhams (environ 1,86 milliard d’euros), a obtenu une autorisation judiciaire pour une vente aux enchères du mobilier de la compagnie. Un nouveau signe des risques qui pèsent sur la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir).
Mohamed Hassan Bensalah, PDG du groupe Holmarcom, a présenté sa démission du conseil d’administration de la Samir, séance tenante, lors de sa réunion du 17 novembre.
Alors qu’il s’était engagé à injecter 6,7 milliards de dirhams dans le capital de sa filiale marocaine, le raffineur Samir, avant le 15 novembre, le groupe saoudien Corral n’a toujours pas déboursé les fonds. Au grand dam des autorités marocaines, qui refusent de nouvelles négociations.
Lors d’un conseil d’administration qui s’est tenu le 11 septembre, l’unique raffineur marocain, la Samir, a décidé de réaliser une augmentation de capital de dix milliards de dirhams (1,04 milliard de dollars) pour se redonner un peu d’air.
L’unique raffineur marocain a perdu 223 millions de dollars au premier semestre. Un conseil d’administration doit se tenir vendredi 11 septembre pour dénouer la crise.
Le principal actionnaire de la Samir, unique raffineur du royaume, s’est lancé dans une partie de poker menteur avec les autorités pour se tirer d’une grave crise financière. Mais elle tourne à son désavantage…
Le raffineur marocain devrait près de 1,2 milliard d’euros à l’administration fiscale et douanière. Les négociations conduites avec le gouvernement n’ont pas abouti. Pour l’instant.
Alors qu’elle connaît de très importantes difficultés financières, que son titre a été suspendu de la cote et que certaines de ses unités de production ont été arrêtées, le raffineur marocain a vu ses actifs saisis par l’administration douanière marocaine en raison de charges impayées estimées à 13 milliards de dirhams (1,2 milliard d’euros) selon la presse locale.
Lourdement endettée et durement affectée par le recul des cours du pétrole, la Samir annonce l’arrêt de certaines unités de production. Les titres du groupe marocain ont été suspendus de la Bourse de Casablanca.
L’entreprise marocaine de raffinage Samir a obtenu un financement de 3,1 milliards de dirhams (environ 282 millions d’euros) auprès du groupe Banque centrale populaire.
« Jeune Afrique » publie son hors-série annuel sur les 500 premières entreprises africaines. L’algérien Sonatrach conserve la première place tandis que 32 pays, de la Côte d’Ivoire au Maroc, sont représentés dans le palmarès.
Khalid Mhammedi, expert financier indépendant, revient pour « Jeune Afrique » sur les perspectives boursières de la Société anonyme marocaine de l’industrie du raffinage (Samir).