Les Africains perçoivent l’assurance comme une contrainte. Dans les agences, les professionnels continuent d’en avoir une pratique très classique. Pourtant tous les ingrédients sont là pour dynamiser un marché prometteur.
Assurances agricoles, restructuration, apports en fonds des actionnaires… Cinq ans après avoir frôlé le dépôt de bilan, l’assureur ivoirien a multiplié par vingt son chiffre d’affaires et se rapproche du numéro un ivoirien, Sanlam, sur le segment IARDT (incendies, accidents, risques divers et transports).
Plus de deux mois après sa suspension, la cotation de la filiale du géant africain de l’assurance reprend sur la place financière chérifienne. Deux milliards de dirhams sont en jeu.
Quelques jours avant l’ouverture de l’AFIS, la directrice générale General Insurance de SanlamAllianz partage sa vision de l’industrie financière africaine, et plus largement de l’économie fragilisée par des facteurs exogènes persistants.
Les conséquences de la pandémie mais aussi la tendance des grands groupes africains à créer leur propre système d’assurance pénalisent les professionnels du secteur.
Les grands réassureurs continentaux appellent à rompre avec le modèle des petits acteurs nationaux qui n’ont pas la capacité de prendre en charge les risques majeurs. Mais la volonté des États de garder les primes au niveau national les en empêche… pour l’instant.
Au cours des prochains mois, Heinie Werth et son équipe se concentreront sur l’intégration des systèmes de Sanlam et d’Allianz à travers le continent. Rencontre avec le DG du nouveau géant de l’assurance.
Sanlam et Allianz annoncent officiellement la conclusion de leur partenariat et la création d’une coentreprise de services financiers SanlamAllianz. Gouvernance, périmètre, parts de marchés… JA lève le voile sur les contours de ce futur géant continental.
Trois ans après avoir intégré le géant français des assurances, Meryem Chami, jusque-là directrice générale des filiales Maroc et Cima, succède à l’Égyptien Hassan El-Shabrawishi.
Position tant historique que politique, le soutien de Pretoria à Alger et à la RASD ne s’est jamais démenti. Ce qui ne manque pas d’irriter la diplomatie marocaine.
Afin de combler leur retard dans la digitalisation de leurs offres et leur organisation interne, les acteurs traditionnels peuvent désormais s’adresser à une pléthore de start-up résolues à moderniser le secteur. Encore faut-il que ces deux mondes se comprennent.
Quelles sont les banques qui ont engrangé le plus de bénéfices ? Dans le secteur de l’assurance, quelles compagnies ont gagné le plus de parts de marché ? Jeune Afrique fait le bilan de l’année en publiant son classement exclusif des 200 premières banques et des 100 premiers assureurs du continent.
En Afrique, d’Abidjan à Douala, une poignée d’irréductibles assureurs locaux résiste à l’assaut des poids lourds panafricains et internationaux, dans une période propice aux fusions-acquisitions.
L’assureur sud-africain et son homologue allemand confirment avoir entamé des négociations en vue d’établir un partenariat stratégique sur le continent. Le décryptage d’un deal surprise par « Jeune Afrique ».
Durement touchés par les effets de la crise sanitaire, le marché et les acteurs de l’assurance ont ouvert de nouvelles pistes de réflexion en matière de garanties sur les marchés non-vie.
Dans une double transaction croisée, les leaders ivoirien et panafricain de l’assurance consolident leurs périmètres – Mali, Togo, Congo, Gabon, Guinée – et veulent optimiser les capitaux déployés. L’analyse de Jeune Afrique.
Misant sur la croissance démographique, le patron du leader africain de l’assurance Sanlam compte développer ses services financiers pour devenir un champion africain.
Le leader panafricain de l’assurance a réussi à préserver ses revenus malgré la crise, mais sa marge s’effondre et l’intégration des actifs africains du marocain Saham s’éternise.
La belle reprise de 2019 des assureurs – dont le classement JA reste dominé par les sud-africains Sanlam, Indequity Group et Old Mutual – va se briser sur la crise sanitaire dans un secteur où les règles prudentielles pénalisent les plus petits acteurs.
Deux ans après avoir jeté son dévolu sur le marocain Saham Finances, le géant sud-africain Sanlam tarde à tirer le meilleur parti de cette acquisition. Mais sa direction reste optimiste.
Outre un nouveau directeur général, le groupe sud-africain, par ailleurs propriétaire du marocain Saham, a nommé un nouveau président du conseil d’administration et a débauché une directrice financière dans les équipes du milliardaire Patrice Motsepe.
Le plus grand assureur d’Afrique, Sanlam, est en pourparlers « très avancés » avec un partenaire potentiel en Éthiopie pour profiter des perspectives de croissance économique du pays. Entretien avec Heinie Werth, nouveau PDG de l’unité des marchés émergents de Sanlam, par David Whitehouse.
Si le Maroc est le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest, et le deuxième à l’échelle du continent, lui-même n’attire pas – ou peu – les capitaux africains. Une session a été organisée au CEO Forum pour mieux vendre la destination Maroc aux investisseurs du continent.