Les autorités de l’est libyen veulent attirer les grandes entreprises de l’Hexagone pour reconstruire la région. Paris pousse en ce sens pour juguler sa perte d’influence économique. Les groupes, eux, se montrent plus prudents.
Si l’importation de produits médicaux et pharmaceutiques a longtemps pesé sur les finances algériennes, le phénomène s’est aujourd’hui inversé. Avec la mise en place d’une industrie locale, le secteur est devenu une source de revenus.
Alors que les compagnies internationales soulignent l’efficacité et la popularité du partage de capital avec les populations locales, les initiatives dans le domaine demeurent encore limitées.
Alors que se multiplient les essais cliniques pour trouver un remède contre le Covid-19, les autorités sanitaires du royaume ont acheté à Sanofi Maroc tous les stocks des médicaments à base de chloroquine.
En janvier, l’Alliance mondiale du vaccin fêtera ses 20 ans. Cette initiative inédite associant laboratoires, ONG et États a permis de protéger des millions d’enfants sur le continent. Mais elle n’est pas immunisée contre les critiques.
Accès aux soins, dépistage, formation… Jon Fairest, directeur général de Sanofi pour l’Afrique, livre la stratégie qui a permis au géant pharmaceutique de faire des pays émergents l’un de ses principaux leviers de croissance.
Davantage attirés par des débouchés locaux en forte croissance que par les perspectives d’exportation, les géants du secteur pharmaceutique se sont trouvé un nouveau pôle industriel.