Face à la machine électorale du parti au pouvoir, les populistes font feu de tout bois. Et, à mesure qu’approchent les élections, la fièvre xénophobe monte. Elle menace de contaminer le débat d’idées.
Touché par la baisse des prix du pétrole, l’économie gabonaise semble frémir, sous l’impulsion d’un « changement de gouvernance » promis par les plus hautes autorités. Le défi à relever est cependant de taille.
Après la réquisition forcée des actifs et du personnel de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale locale de Veolia, l’entreprise française a annoncé ce vendredi avoir déposé une demande de conciliation auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, un organe de la Banque mondiale.
Dix jours après la réquisition par l’État gabonais de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, filiale à 51 % de Veolia, un arrangement est-il encore possible ?
Touché de plein fouet par la chute des cours de l’or noir, le Gabon s’évertue à diversifier son économie. Si les raisons d’être optimiste sont nombreuses, le chemin pour sortir du marasme s’annonce encore long.
Henri Proglio, qui a récemment été contraint de renoncer à la présidence de Thales, le groupe français d’électronique et de défense, en raison de son mandat de conseil auprès de Rosatom, l’agence russe de l’énergie atomique, ne reste pas inactif.
L’audit du contrat liant l’État gabonais et la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale du groupe français Veolia, a été lancé lundi pour quatre mois.