Ouagadougou s’est approprié l’or produit par la filiale du groupe canadien Endeavour Mining, une décision « dictée par un contexte exceptionnel », selon le gouvernement de transition.
Fort des rachats de Semafo et Teranga Gold, le groupe canadien vise une cotation à Londres en 2021. Il s’approche désormais du top 10 des producteurs d’or mondiaux.
Ébranlées par l’insécurité et la crise sanitaire, les producteurs d’or ont ralenti leur activité dans le pays. Pourtant, les perspectives restent positives grâce à la bonne tenue des cours mondiaux.
La compagnie aurifère Endeavour Mining, pilotée par le Français Sébastien de Montessus, annonce une opération de fusion-acquisition amicale d’envergure avec Semafo, menée par le Québécois Benoît Desormeaux.
Deux mois après l’embuscade qui a fait 38 morts parmi ses employés, le producteur d’or canadien a annoncé le 6 février la reprise de ses activités à Boungou, dans l’est du pays.
Le producteur d’or canadien Semafo a annoncé lundi qu’il ne prévoyait pas de rouvrir d’ici la fin de l’année sa mine de Boungou, au Burkina Faso, après une attaque contre des employés de l’entreprise qui a fait 39 morts il y a près d’un mois. L’exploitation de la mine est en cours de sécurisation.
Les autorités guinéennes et la société Sycamore mining ont signé un accord le 19 novembre pour relancer l’exploitation de la mine d’or de Kiniero. La société chypriote injectera 35 millions de dollars pour réaménager et éventuellement étendre le site à l’abandon depuis le départ du canadien Semafo en 2014.
Le code minier a été révisé en 2015. Reste à définir ses modalités d’application. Élie Justin Ouédraogo, président du principal syndicat professionnel du secteur, mène les négociations.
En 2014, le groupe canadien Semafo a extrait 234 000 onces d’or de la mine de Mana, au Burkina Faso, soit 48 % de plus qu’un an auparavant. Une hausse de la production due à l’accélération du développement de deux nouveaux périmètres miniers sur le site.
Le Niger a racheté les 80% détenus par le groupe minier Semafo dans la mine d’or de Samira Hill pour un paiement en espèces de 1,25 millions de dollars. Semafo conserve toutefois un droit à une redevance nette d’affinage de 1,2% payable sur toute la production d’or provenant de cette mine, dans la limite de 12 millions de dollars.
Il était prévu que le canadien Semafo revende sa mine d’or de Samira Hill, au Niger, à son homologue australien Middle Island Resources. C’était sans compter sur la volonté de l’État nigérien, qui s’est porté acquéreur via la Sopamin.