Diplômée en finances et en management, à Paris et à Barcelone, cette Ivoirienne est la première femme à occuper un tel poste au sein d’Africa Global Logistics, anciennement détenu par le groupe Bolloré et désormais propriété de MSC.
Sa liaison ferroviaire avec l’hinterland donne à la capitale économique de Côte d’Ivoire un avantage comparatif certain par rapport aux autres ports de la région dans la course au leadership. Alors que la modernisation du réseau est en négociation.
Malgré ses nombreux avantages, le fret ferroviaire peine à se développer. En cause, de lourds investissements, mais aussi une maintenance souvent défaillante du côté des exploitants. Le français Bolloré Railways, qui gère les réseaux Sitarail et Camrail n’entend pas pour autant renoncer.
Bolloré Transport & Logistics (BTL) discute avec la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso d’un nouvel équilibre financier pour la modernisation de sa filiale.
Quentin Gérard, directeur général de Sitarail, filiale du groupe Bolloré qui exploite le chemin de fer entre Abidjan et Ouagadougou, attend beaucoup du prochain sommet consacré au Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè, qui se tiendra en juillet à Bobo-Dioulasso.
Face, notamment, à la concurrence du corridor Ouaga-Accra pour le transport de minerais, la filiale locale de Bolloré Transport et Logistique a mis en suspens les travaux de la ligne ferroviaire Abidjan-Ouaga et interpelle les autorités.
Les parlementaires burkinabè ont adopté la nouvelle concession pour la gestion et l’exploitation du chemin de fer Abidjan-Ouaga, conclue entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le groupe Bolloré. À la clef : 400 millions d’euros pour réhabiliter la liaison ferroviaire entre les deux villes.
Le financement de la réhabilitation de la ligne reliant les capitales sénégalaise et malienne, Dakar et Bamako, est un véritable casse-tête. Un accord avec le groupe nigérian pourrait relancer la machine.
Un pont métallique datant de 1910 et situé sur la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou s’est écroulé mardi au passage d’un train de marchandises à Dimbokro (250 km au nord d’Abidjan) sans faire de victimes — au moment même où Sitarail, la société exploitante filiale du groupe Bolloré, et des États burkinabè et ivoirien, doit commencer la réhabilitation de la ligne.
En marge de la visite officielle de Roch Marc Christian Kaboré en Côte d’Ivoire (du 27 au 29 juillet), les gouvernements des deux pays et le Groupe Bolloré ont signé la nouvelle mouture de la convention de concession révisée pour la gestion et l’exploitation du chemin de fer Abidjan-Ouaga, a fait savoir le groupe français dans un communiqué lundi.
La boucle ferroviaire ouest-africaine est-elle en panne? Alors qu’au Bénin, une décision de la Cour d’appel bloque les travaux ferroviaire et que le Niger et Geftarail-Africarail ont mis un terme à leur différend juridique sur ce dossier, au Burkina, le projet patine. Le ministre burkinabè des Transports, Souleymane Soulama, a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
À 30 ans, le fils de Vincent Bolloré prend les commandes du navire amiral du groupe français : la branche transport et logistique, qu’il souhaite hisser dans le top 5 mondial d’ici à 2020.
La marque Bolloré Africa Logistics avait été créée en 2008 pour fédérer l’ensemble des activités du groupe industriel diversifié sur le continent. Elle est désormais fondue dans la réorganisation de son pôle de transport et de logistique, a annoncé le groupe Bolloré mercredi.
Le Burkina et le groupe Bolloré via sa filiale Sitarail ont entériné les modalités pour la modification et le renouvellement de la concession d’exploitation du chemin de fer Abidjan- Ouagadougou, selon un document consulté par « Jeune Afrique ». L’accord n’est toutefois pas encore signé par les deux parties. Il devrait être paraphé début 2016.
La coopération économique et financière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est encadrée par le Traité d’amitié et de coopération signé en 2009. Une idée qui a germé après la signature des accords de Ouagadougou en 2007 et surtout après la visite de Laurent Gbagbo dans la capitale burkinabè en 2008. La valeur des échanges commerciaux entre les deux pays est passée de 165 milliards de F CFA en 2011 à environ 290 milliards en 2014 (de 250 millions à plus de 440 millions d’euros). Le Burkina Faso est ainsi le sixième État client de la Côte d’Ivoire au niveau mondial.
La justice béninoise a ordonné l’arrêt des travaux du chemin de fer ouest-africain réalisé par Bolloré et une procédure arbitrale internationale a été lancée. Derrière cette offensive, deux groupes qui s’estiment lésés.
Contournement nord de la capitale, autoroute Ouaga-Abidjan, boucle ferroviaire… Les projets du secteur des transports sont en suspens. Sauf celui du nouvel aéroport de Donsin.
Avec l’acquisition de six nouvelles locomotives, Bolloré, la Côte d’Ivoire et le Burkina ont (enfin) débuté le 9 septembre la réhabilitation de la voie ferrée Abidjan-Ouagadougou. Les travaux dureront cinq ans pour multiplier par cinq le fret transporté.
Les gouvernements du Niger et du Bénin ont signé à Niamey les conventions de concession d’exploitation et de construction des infrastructures du chemin de fer Niamey-Cotonou par le groupe français Bolloré.
Deux ans après avoir raflé le deuxième terminal à conteneurs du port d’Abidjan, le groupe français double la concurrence et décroche le futur chemin de fer reliant Lomé à Abidjan. Récit du casse du siècle.
Crise politique, discussions tripartites en berne, suspension de la licence d’exploitation de la compagnie minière Pan African Minerals qui exploite le gisement de manganèse de Tambao… Au Burkina Faso, la boucle ferroviaire est en stand-by. Explications.
L’ancien ministre français de la Coopération est désormais président du conseil d’administration de la Société internationale de transport africain par rail. Il remplace Lassiné Diawara, homme de confiance de Vincent Bolloré au Burkina Faso.
Les Abidjanais passent leur vie dans les embouteillages, même si le troisième pont vient d’ouvrir. Le développement des réseaux de bateaux-bus et le futur train urbain changeront-ils la donne ?
Il a fait ses premières armes dans les gisements d’or de sa Roumanie natale avant de débarquer, il y a dix ans, en Afrique de l’Ouest. Son appétit pour les richesses du sous-sol semble insatiable. Mais ses méthodes ne plaisent pas à tout le monde. Y compris dans l’une de ses entreprises…
Le projet de boucle ferroviaire qui reliera cinq pays, du Togo à la Côte d’Ivoire en passant par le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, est sur la bonne voie.
Banquier, industriel, propriétaire foncier… Lassiné Diawara multiplie les casquettes. Portrait d’un businessman dont le parcours a basculé après sa rencontre avec Vincent Bolloré.
Le gouvernement ivoirien a conclu un accord de négociation exclusive avec le consortium franco-coréen composé du groupe Bouygues, de Dongsan Engineering et Huyndai Rotem Company pour la construction du train urbain d’Abidjan. Ce projet nécessitera 1 milliard d’euros d’investissements, contre 500 millions d’euros indiqués auparavant. Et le groupe français Alstom s’est retiré du projet.