Vincent Bolloré et Frank Timis devraient bientôt se rencontrer à Ouagadougou. Les deux hommes d’affaires viendront présenter leurs solutions respectives pour l’extension et l’exploitation de l’axe ferroviaire Abidjan-Ouagadougou aux chefs d’État ivoirien et burkinabè.
Recruter les talents africains et les convaincre de rester dans l’entreprise. C’est le choix du groupe français Bolloré Africa Logistics, qui soigne sa politique salariale et crée des formations ciblées pour les attirer.
L’homme d’affaires australo-roumain Frank Timis devrait se charger de la réalisation du chemin de fer entre la ville de Man et le port minéralier de San Pedro, en Côte d’Ivoire.
Le canadien Bombardier et son allié sud-coréen Samsung d’une part, les français Alstom, Bouygues et Systra d’autre part, se sont mis d’accord pour former un seul et unique consortium pour l’exécution du train urbain d’Abidjan.
Arnaud Montebourg, ministre français du Redressement productif, a vanté les compétences de Bolloré Africa Logistics, filiale du groupe Bolloré, pour la construction d’une ligne de chemin de fer reliant le Niger.
Le « Monsieur Afrique » du groupe Bolloré revient sur l’obtention, en mars, de la concession du deuxième terminal à conteneurs d’Abidjan. Il n’exclut pas de réitérer l’opération dans d’autres ports du continent… et d’ailleurs.
Dans le cadre du développement du réseau de transport à Abidjan, la capitale économique, l’État ivoirien a lancé la procédure de financement de la mise en œuvre et de l’exploitation d’un train urbain de voyageurs. Coût estimatif du projet, 500 millions d’euros.
Le 14 juillet, François Fillon a effectué une visite en Côte d’Ivoire pour s’entretenir avec Alassane Ouattara. Dans les bagages du Premier ministre, une centaine d’entreprises attirées par la reconstruction et la relance de l’économie du pays.
À peine installé dans ses fonctions de président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara sait qu’il ne bénéficiera d’aucun répit. Ses urgences : redresser l’économie et, surtout, réconcilier un pays meurtri et divisé.
Le 8 mars, la Guinée résiliait la concession de Getma sur le terminal à conteneurs du port de Conakry. Depuis, la tension est à son comble entre les deux groupes français, qui se livrent un combat sans merci.
Alors que le Port autonome d’Abidjan vient de lever un emprunt de 50 millions d’euros, son patron depuis dix ans revient sur les défis maritimes de la Côte d’Ivoire.
Après l’inauguration du site géant de production d’uranium situé à Imouraren, le groupe Bolloré envisage de relancer le vieux projet de prolonger jusqu’au Niger la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou.
Président du groupe Kossouka, qu’il a créé à l’âge de 18 ans, ce jeune commerçant devenu l’un des tout premiers hommes d’affaires du pays se lance dans l’industrie et l’exportation.
Les entreprises françaises jouent un rôle essentiel dans l’économie du pays et assurent, à elles seules, un quart environ du PIB. Ce qui ne les empêche pas d’être la cible des « patriotes » et des casseurs.