Coordinateur de la campagne du parti présidentiel lors des élections du 13 mai à Nouakchott, jusqu’ici acquise à l’opposition, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances est devenu l’un des hommes-clés dans l’entourage du chef de l’État mauritanien. Portrait.
Sidérurgie, mines et même outsourcing ont permis aux groupes nord-africains d’enregistrer de belles performances dans notre classement régional des 500 Champions africains 2023.
Après la crise liée au Covid, la reprise d’activité des 500 champions africains est quasi générale. Porté par la croissance et la hausse du cours des matières premières, le total de leur chiffre d’affaires a bondi de près de 12 % en 2021.
Toujours sous l’emprise des tensions monétaires et du yoyo des matières premières, l’activité des champions du continent a reculé pour la deuxième année consécutive. Les entreprises ouest-africaines s’en sortent plutôt mieux.
Mauvaise gestion, affaires de malversations et de détournement… Si le fleuron industriel du pays, porté par le cours mondial du minerai de fer, affiche d’ambitieux objectifs, le scepticisme est de mise chez les observateurs quant à la réussite de son plan de développement stratégique.
En dépit des difficultés du secteur minier, les indicateurs s’améliorent, notamment grâce à des ajustements budgétaires et à la croissance du PIB non extractif. Mais beaucoup reste à faire en matière de climat des affaires.
Dans les rangs de l’Union pour la République (UPR), le parti du président Mohamed Ould Ghazouani, certains critiquent la faible présence de proches de Mohamed Ould Abdelaziz dans l’équipe gouvernementale, allant même jusqu’à soupçonner le nouveau chef de l’État de vouloir lancer son propre mouvement.
Alors que l’offre proposée par les premiers producteurs mondiaux de fer est en baisse, le minerai a atteint son plus haut niveau depuis cinq ans, une situation favorable au continent africain, où les compagnies minières relancent petit à petit des projets.
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a nommé Premier ministre, lundi 29 octobre, Mohamed Salem Ould Béchir. Ancien ministre et directeur de plusieurs sociétés d’État, celui-ci remplace à ce poste Yahya Ould Hademine.
Le géant suisse est aux mines et au négoce ce que Goldman Sachs est à la finance : redoutable, bien connecté et toujours à l’affût des bons coups. Enquête sur un cost-killer qui tire son épingle du jeu en pleine chute des cours.
Le secteur minier mauritanien est un poumon de l’économie du pays et contribue à 30% du PIB national. Toutefois ce secteur est confronté à la chute vertigineuse des prix du fer. Interview de Mohamed Salem Bechir, le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Énergie et des Mines qui revient également sur l’enquête américaine sur les activités de la société minière canadienne Kinross accusée d’avoir effectué des paiements illégaux.
La Société nationale industrielle et minière (Snim) voit grand. Mais la chute de 40 % des cours du minerai pourrait la contraindre à revoir ses ambitions à la baisse.
Selon le Financial Times, le géant minier Glencore Xstrata aurait conclu un accord préliminaire pour un contrat de 1 milliard de dollars avec la Mauritanie qui lui donnera accès aux chemins de fer et aux installations portuaires.