L’association des producteurs d’alcool camerounais a écrit au Premier ministre pour demander une augmentation des prix des boissons de 50 francs CFA. Le ministre du Commerce exige, lui, le blocage des prix en attendant les orientations du ministre des Finances relatives à l’exécution du budget 2024.
À travers sa filiale agricole CFC et le producteur Maïscam du groupe Abbo, le leader brassicole entend, à l’horizon 2028, acquérir les 60 000 tonnes annuelles dont il a besoin sur le marché local.
Les autorités de la concurrence ont approuvé le 28 mars l’absorption de la filiale du britannique Diageo par la branche locale du groupe Castel. Opposé à la transaction, UCB, le troisième acteur brassicole du pays, entend saisir le juge communautaire.
Au Cameroun, le discret homme d’affaires – il n’apparaît pas dans notre classement des 500 Champions africains – vient de concrétiser ses projets dans l’hôtellerie et les boissons, et envisage de se lancer dans la banque. Des initiatives qui en appellent d’autres, en particulier dans l’agroalimentaire.
Les entreprises minières de RDC ne cessent de gagner des places dans notre classement régional des Champions africains. Elles sont désormais trois dans le Top 10, dont une à la première place, contre aucune il y a à peine cinq ans.
Après avoir changé de nom, les ex-Brasseries du Cameroun (SABC) envisagent d’investir 200 milliards de francs CFA pour les cinq prochaines années, en mettant l’accent sur cette matière d’emballage, moins polluante que le plastique.
Avenir du marché des boissons gazeuses, création d’emplois, place des importations… Pour l’ancien patron de la SABC, filiale de Castel au Cameroun, le continent a les moyens de devenir une terre d’agro-industries.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Après un accord de production et de distribution des produits avec le géant mondial sur le marché camerounais, la fondatrice du groupe Gracedom Invest s’est fixé pour objectif de conquérir 30 % du marché local des sodas au bout de cinq ans. Retour sur son parcours.
Dossiers économiques cruciaux, influence de la Russie, enjeux politiques… Le président français n’a pas choisi au hasard le Cameroun, allié historique avec lequel la relation a été malmenée. Explications.
La démission du dirigeant français vient d’être officialisée. De nombreuses défaillances ont conduit à un audit de sécurité dans l’entreprise et précipité le départ du représentant du groupe Castel au Cameroun.
Un profond malaise fiscal dresse les patrons camerounais contre l’administration fiscale. Au cœur du conflit, un redressement fiscal de 40 milliards de francs CFA qui vise la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), litige que le président Paul Biya aimerait voir réglé à l’amiable plutôt que devant les tribunaux.
Le ministre camerounais du Commerce vient de suspendre les mesures prises les 1er et 4 mars par les trois brasseurs nationaux et dénonce la « précipitation » avec laquelle ces derniers ont agi, sans son approbation.
Les trois producteurs locaux, SABC, UCB et Guinness Cameroon, ont décidé d’augmenter le prix de leurs bouteilles de 50 francs CFA, en réponse à nouvelles mesures fiscales contenues dans la loi de finances 2019.
Outre la crise anglophone et le report de la CAN, les Brasseries du Cameroun, deuxième contribuable du pays subissent un alourdissement de leur charge fiscale qui devrait rejaillir sur les ventes.