Moins d’un an après sa nomination, le directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon cédera son fauteuil à une administration provisoire sur fond de scandale financier.
Le président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema a demandé un audit de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, vendredi 23 août, après de fortes perturbations à Libreville et la découverte de détournements de recettes au sein de l’entreprise.
Après la découverte d’une vaste opération de détournement des recettes, le concessionnaire gabonais d’eau et d’électricité attend les réponses de l’enquête sur deux points essentiels : à combien s’élèvent les pertes ? Le système de fraude a-t-il commencé sous l’ère du français Veolia ?
L’ardoise de l’État vis-à-vis de la Société d’énergie et d’eau du Gabon aggrave la situation financière de l’entreprise, qui enregistre des résultats déficitaires depuis quatre ans.
Depuis la dernière édition de notre classement des 500 champions africains, 60 nouveaux CEOs ont été nommés parmi les lauréats de notre classement. Portraits de cinq d’entre eux qui auront pour tâche de donner une nouvelle impulsion à une entreprise qui en a besoin.
Modernisation des infrastructures, recouvrement des factures impayées, amélioration de l’image de l’entreprise… Ce sont de véritables travaux d’Hercule qui attendent Joël Lehman Sandoungout, le nouveau patron de la Société d’énergie et d’eau du Gabon.
Face à la machine électorale du parti au pouvoir, les populistes font feu de tout bois. Et, à mesure qu’approchent les élections, la fièvre xénophobe monte. Elle menace de contaminer le débat d’idées.
À quelques mois des élections présidentielles, la nomination d’un Sénégalais à la tête de la Société d’énergie et d’eau du Gabon met la population en colère. Une polémique qui cache un autre sujet sensible : la situation désastreuse de la société étatique.
Avec Gustave Aimé Mayi comme directeur général et Marcellin Massila Akendengue, patron de Gabon Power Company, à la présidence du conseil d’administration, la Société d’énergie et d’eau du Gabon semble dotée du tandem idoine en vue de mener à bien le processus de décarbonation du secteur national de l’électricité.
Après trois ans de bras de fer, les relations d’affaires entre Libreville et Paris s’apaisent et reprennent sur de meilleures bases, avec l’arrivée de nouveaux investisseurs.
Le ministre gabonais des Eaux, des Forêts, de la Mer et de l’Environnement en est convaincu : les scandales de corruption autour de l’exploitation du bois font partie du passé. Fort d’un cadre légal et réglementaire renouvelé, il croit en la possibilité d’une exploitation durable du bois de kevazingo.
L’État du Gabon et le numéro un mondial de l’eau, Veolia, ont mis fin, le 18 février à Paris, à une année de conflit ouvert en signant un accord de rachat des 51 % des parts détenues depuis 1997 par la multinationale française dans la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Mais l’État doit encore trouver un concessionnaire et établir un programme d’investissements.
Délogé du Gabon, en froid avec la Guinée et le Maroc, le numéro un mondial des services à l’environnement traverse une période difficile, alors qu’arrive un nouveau directeur Afrique-Moyen-Orient.
Les dirigeants du groupe français se sont accordés avec les autorités gabonaises pour mettre fin au contentieux qui opposait depuis février 2018 l’État du Gabon à Veolia.